11/07/2012, 17:56
(Modification du message : 12/07/2012, 15:31 par sunkmanitu.)
Première avh du yaz 2012 que je lis. Quelle réussite !
Le ton est donné des les premières lignes, on va s'enfoncer dans une sombre histoire, glaciale, sinistre et étouffante comme un manteau brumeux.
L'époque est très bien décrite, avec force détails, et on plonge en 1936 en quelques secondes. On sent les odeurs du village, on entend les gens parler, on visualise les saynètes quotidiennes de la vie rurale de cette époque (les illustrations sont bien appropriées, vive le Berliet !)
Les commentaires qui vont suivre sont peut être erronés par endroits, mais j'ai lu l'avh en trois fois et chaque séance est espacée de presque une semaine (travail de fou en ce moment). Je fais donc appel à ma mémoire et aux notes prises en cours de route. Par avance, Gwalchmei je m'en excuse
Je m’autorise un profil de ce type :
Physique : 6
Intuition : 5
Logique : 6
Psychologie : 7
Après l'interview avec la très jolie miss 1936, je me retrouve avec le profil suivant :
Physique : 7
Intuition : 6
Logique : 7
Psychologie : 9
Hédoniste
L'aventure commence alors en douceur mais je sens d'entrée qu'un truc va me prendre aux tripes dans cette histoire. Le ton que tu emploies, les qualificatifs que tu utilises ou les tournures employées (maîtrisées, d'ailleurs), je ne sais pas quel est ton ingrédient secret ou quel mélange alchimique tu caches mais cela fonctionne. Tu me fais penser à Outremer, Fitz et Skarn. En quelques lignes tu "chopes" le lecteur et tu le maltraites jusqu'à sa mort "littéraire" !
Je prend de mauvaises décisions au village
Est-ce cela qui me dessert plus tard lors de la première nuit ? je ne sais pas, en tout cas, je meurs comme un débutant
Je me remets aussitôt en selle et j'opte cette fois pour d'autres choix
Plus tard dans l'aventure, je découvre
Je passe deux nuits (me semble-t-il) à m'inquiéter dans le Grand Roque. Et putain que je m'inquiètes dans ce foutu manoir. Tu déclenches un peur viscérale grâce à des mots particulièrement bien choisis, grâce à une façon de faire dérouler le temps comme s'il passait tantôt très vite, tantôt au ralenti. Les bruits, les odeurs et les images sont limpides grâce à ton style d'écriture.
Le système de mots de passe est finalement assez sympa (cela fait plusieurs avh's que je lis avec ce système et au final, ça fonctionne plutôt bien sans rien alourdir, au contraire me semble-t-il). Les règles des test avec malus/bonus ne sont pas gênants car ils ne sont pas omniprésents dans l'aventure. Ce système appliqué à des combats aurait peut être été plus lourd.
Je survis tant bien que mal dans cette demeure digne des meilleurs films de la Hammer et j'atteins enfin la fin de l'aventure, le paragraphe 100.
Je suis surpris car je m'attendais à des révélations sur mon grand père
Au lieu de cela je succombe en dernier lieu à ta révélation déstabilisante, qui m'emplit de fierté. Je pense quelque part aux bouquins de Guillermo del Toro (la lignée, la chute, la nuit éternelle). Je ne connais pas encore Lovecraft mais il est tellement cité sur ce forum (et sur la taverne) que je pense m'y mettre prochainement...
Ton avh est très bonne dans l'ambiance et le scénario distille graduellement la peur. En cela tu as maitrisé quelque chose de difficile. Décidément les avh à "frissons" de 100§ sont décidément de très bonne facture... La tienne ne déroge pas à la règle. Franche réussite. Merci.
Le ton est donné des les premières lignes, on va s'enfoncer dans une sombre histoire, glaciale, sinistre et étouffante comme un manteau brumeux.
L'époque est très bien décrite, avec force détails, et on plonge en 1936 en quelques secondes. On sent les odeurs du village, on entend les gens parler, on visualise les saynètes quotidiennes de la vie rurale de cette époque (les illustrations sont bien appropriées, vive le Berliet !)
Les commentaires qui vont suivre sont peut être erronés par endroits, mais j'ai lu l'avh en trois fois et chaque séance est espacée de presque une semaine (travail de fou en ce moment). Je fais donc appel à ma mémoire et aux notes prises en cours de route. Par avance, Gwalchmei je m'en excuse
Je m’autorise un profil de ce type :
Physique : 6
Intuition : 5
Logique : 6
Psychologie : 7
Après l'interview avec la très jolie miss 1936, je me retrouve avec le profil suivant :
Physique : 7
Intuition : 6
Logique : 7
Psychologie : 9
Hédoniste
L'aventure commence alors en douceur mais je sens d'entrée qu'un truc va me prendre aux tripes dans cette histoire. Le ton que tu emploies, les qualificatifs que tu utilises ou les tournures employées (maîtrisées, d'ailleurs), je ne sais pas quel est ton ingrédient secret ou quel mélange alchimique tu caches mais cela fonctionne. Tu me fais penser à Outremer, Fitz et Skarn. En quelques lignes tu "chopes" le lecteur et tu le maltraites jusqu'à sa mort "littéraire" !
Je prend de mauvaises décisions au village
Je me remets aussitôt en selle et j'opte cette fois pour d'autres choix
Je passe deux nuits (me semble-t-il) à m'inquiéter dans le Grand Roque. Et putain que je m'inquiètes dans ce foutu manoir. Tu déclenches un peur viscérale grâce à des mots particulièrement bien choisis, grâce à une façon de faire dérouler le temps comme s'il passait tantôt très vite, tantôt au ralenti. Les bruits, les odeurs et les images sont limpides grâce à ton style d'écriture.
Le système de mots de passe est finalement assez sympa (cela fait plusieurs avh's que je lis avec ce système et au final, ça fonctionne plutôt bien sans rien alourdir, au contraire me semble-t-il). Les règles des test avec malus/bonus ne sont pas gênants car ils ne sont pas omniprésents dans l'aventure. Ce système appliqué à des combats aurait peut être été plus lourd.
Je survis tant bien que mal dans cette demeure digne des meilleurs films de la Hammer et j'atteins enfin la fin de l'aventure, le paragraphe 100.
Je suis surpris car je m'attendais à des révélations sur mon grand père
Ton avh est très bonne dans l'ambiance et le scénario distille graduellement la peur. En cela tu as maitrisé quelque chose de difficile. Décidément les avh à "frissons" de 100§ sont décidément de très bonne facture... La tienne ne déroge pas à la règle. Franche réussite. Merci.
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga