25/03/2012, 19:18
(19/03/2012, 16:33)Syphil a écrit : Personnellement je pense que comme l'être humain est bienveillant par nature, faire le "bien" nous vient naturellement.
Je ne pense pas d'une part que l'homme ait une nature, et d'autre part qu'il fasse le Bien si souvent. Je suis peut être un salaud, mais je ne me souviens pas avoir fait "le Bien" depuis longtemps. Le Mal par contre, un peu plus. Pas tout à fait exprès, mais plus par fainéantise, égoïsme ou facilité. Bon, ce n'est pas non plus le Mal absolu. Si vraiment je me mettais à faire gaffe, au mieux, le moins de Mal que je ferais c'est cautionner par mon inaction un système politique dégueulasse. L'engagement, je ne vois que cela pour faire "le Bien". Et vu que l'on manque de temps ou d'énergie...
Le roman, c'est le seul endroit où le héros va jusqu'au bout. Au bout de son engagement le plus souvent.
Se rajoute à cela que le Bien, tout comme son propre engagement, est bien évidemment subjectif. Aller jusqu'au bout fera-t-il plaisir aux autres ? Peut-on décider à la place des autres ?
(19/03/2012, 16:33)Syphil a écrit : Le méchant type c'est un accidenté de la vie, un mec dont le parcours de souffrance l'a amené vers le côté obscur (que lui prend pour le bien)Je ne pense pas. Les accidents de la vie orientent autant vers le Bien que vers le Mal. Heureusement ! Le truc, c'est que des cons, il y en a ! Qu'ils agissent en pensant faire le Bien (leur engagement) avec plus ou moins de cynisme (le propre de la politique) ou bien délibérément en sachant qu'ils font le Mal.
De quoi créer des héros d'avh qui pour faire "leur Bien" seront peut-être amenés à faire "le Mal" autour avec cette question : la fin justifie-t-elle les moyens ?