13/03/2012, 18:47
Je viens d'achever L'île des ombres. Achever est un bien grand mot car je suis mort dans la caverne, assassiné par Alan... J'ai beaucoup aimé l'AVH, dans la forme et dans le fond. La mise en page est très belle, avec sa magnifique photo d'illustration qui crée une ambiance avant même d'avoir commencé la lecture. J'espère n'avoir pas été pénalisé par un changement de version en cours de lecture : j'ai commencé par la V1 puis je suis passé à la V2 au para. 188, en découvrant son existence dans la bibliothèque Xhoromag.
La lecture est très prenante grâce au soin apporté aux descriptions, qui parviennent à ne pas être trop répétitives. L'ambiance est à la fois mystérieuse et lugubre, avec des scènes marquantes (notamment au début avant d'arriver au manoir) et la chute rapide de nos points de raison contribue efficacement au stress. Cela dit, j'ai eu du mal à suivre l'histoire : initialement, j'ai cru que j'étais l'un des deux enfants du prologue, une trentaine d'années plus tard. Ce n'est qu'en cours de lecture que j'ai compris que ce prologue ne me mettait pas en scène... Par ailleurs, je n'ai pas bien compris pourquoi nous avions choisi d'arriver en avion une nuit de tempête alors que nous ne suspections pas la nature des évènements qui nous attendent. La mission qui nous est confiée est en outre assez floue : on ne sait pas trop si va enquêter sur le meurtre de notre ami (trouvé sur une plage près de Boston alors qu'il est mort dans une île à 1 heure d'avion, ie au moins à 300 km ?) ou voler des statuettes à un homme qui refuse de les confier à un musée... Néanmoins, on comprend très vite que cette histoire d'enquête n'est qu'un prétexte pour nous amener sur cette île : on oublie donc assez vite le "pourquoi" et on se laisse aisément submerger par l'atmosphère angoissante des lieux décrits.
Nota : je signale les quelques coquilles que j'ai trouvées :
* para 100 : "crime perpétué" au lieu de "crime perpétré"
* para 162 : "réponds une secnde voix" au lieu de "répond une seconde voix"
* para 210 : "interpeler" au lieu de "interpeller".
L'AVH est très bien conçue : on a véritablement le sentiment d'un manoir immense perdu au milieu d'une foret marécageuse labyrinthique. L'exploration est ardue car les choix de direction proposés sont variés et on éprouve souvent des difficultés à se repérer. Dans la réalité, ce serait aussi sans doute le cas... Ma seule frustration concerne les objets : je n'ai trouvé qu'une statuette mais j'ai mis la main sur plein d'objets, potentiellement intéressants qui se sont avérés inutiles : le talkie-walkie (on ne m'a jamais proposé de m'en servir alors que j'aurais bien aimé l'utiliser), les photos d'Alan et de son frère, leurs carnets, etc. Par ailleurs, j'aurais aimé aller à la bibliothèque (j'en avais la clef) mais ne l'ai pas trouvée : j'aurais souhaité pouvoir demander à Edenshaw de m'y conduire. Enfin, l'évocation, très stressante, des silhouettes qu'on aperçoit, à la faveur des éclairs déchirant les ténèbres, après le crash de l'avion et dans le manoir, laissait penser une progression dramatique vers quelque chose de plus angoissant que la confrontation finale. La tension, très forte au début, décroît légèrement au lieu de croître.
Mais, pour éviter tout malentendu, je tiens à dire que c'est une très bonne AVH, qui m'a donné beaucoup de plaisir à la lecture !!! Et l'absence de combat m'a beaucoup plu : très pratique quand on lit l'AVH au travail !
La lecture est très prenante grâce au soin apporté aux descriptions, qui parviennent à ne pas être trop répétitives. L'ambiance est à la fois mystérieuse et lugubre, avec des scènes marquantes (notamment au début avant d'arriver au manoir) et la chute rapide de nos points de raison contribue efficacement au stress. Cela dit, j'ai eu du mal à suivre l'histoire : initialement, j'ai cru que j'étais l'un des deux enfants du prologue, une trentaine d'années plus tard. Ce n'est qu'en cours de lecture que j'ai compris que ce prologue ne me mettait pas en scène... Par ailleurs, je n'ai pas bien compris pourquoi nous avions choisi d'arriver en avion une nuit de tempête alors que nous ne suspections pas la nature des évènements qui nous attendent. La mission qui nous est confiée est en outre assez floue : on ne sait pas trop si va enquêter sur le meurtre de notre ami (trouvé sur une plage près de Boston alors qu'il est mort dans une île à 1 heure d'avion, ie au moins à 300 km ?) ou voler des statuettes à un homme qui refuse de les confier à un musée... Néanmoins, on comprend très vite que cette histoire d'enquête n'est qu'un prétexte pour nous amener sur cette île : on oublie donc assez vite le "pourquoi" et on se laisse aisément submerger par l'atmosphère angoissante des lieux décrits.
Nota : je signale les quelques coquilles que j'ai trouvées :
* para 100 : "crime perpétué" au lieu de "crime perpétré"
* para 162 : "réponds une secnde voix" au lieu de "répond une seconde voix"
* para 210 : "interpeler" au lieu de "interpeller".
L'AVH est très bien conçue : on a véritablement le sentiment d'un manoir immense perdu au milieu d'une foret marécageuse labyrinthique. L'exploration est ardue car les choix de direction proposés sont variés et on éprouve souvent des difficultés à se repérer. Dans la réalité, ce serait aussi sans doute le cas... Ma seule frustration concerne les objets : je n'ai trouvé qu'une statuette mais j'ai mis la main sur plein d'objets, potentiellement intéressants qui se sont avérés inutiles : le talkie-walkie (on ne m'a jamais proposé de m'en servir alors que j'aurais bien aimé l'utiliser), les photos d'Alan et de son frère, leurs carnets, etc. Par ailleurs, j'aurais aimé aller à la bibliothèque (j'en avais la clef) mais ne l'ai pas trouvée : j'aurais souhaité pouvoir demander à Edenshaw de m'y conduire. Enfin, l'évocation, très stressante, des silhouettes qu'on aperçoit, à la faveur des éclairs déchirant les ténèbres, après le crash de l'avion et dans le manoir, laissait penser une progression dramatique vers quelque chose de plus angoissant que la confrontation finale. La tension, très forte au début, décroît légèrement au lieu de croître.
Mais, pour éviter tout malentendu, je tiens à dire que c'est une très bonne AVH, qui m'a donné beaucoup de plaisir à la lecture !!! Et l'absence de combat m'a beaucoup plu : très pratique quand on lit l'AVH au travail !