10/02/2007, 00:02
Il y a en fait une gamme de licences. Les créatives commons sont les plus explicites et permettent de jouer sur toute une gamme de critères.
http://fr.creativecommons.org/contrats.htmUtilisation commerciale ou non, droit de modifier ou non.
Après les avantages et les inconvénients se discutent sachant que comme je le disais, le minimum est le droit de le diffuser. Nombre d'auteur ou de musiciens y passe en réalisant que leur envie légitime de profiter des fruits de leur oeuvre est généralement bloqué par la nécessité d'accéder d'abord à la notoriété. Il leur faut dans ce cas être sélectionnés par des éditeurs/producteurs qui investiront sur eux. Bien peu ont cette chance et ils doivent généralement passer par la moulinette du marketing. La diffusion est alors perçue comme un moyen de se faire effectivement lire ou entendre (ou voir pour les arts plastiques) dans un monde où la diffusion publique est sous contrôle. Après avoir beaucoup ramé pour essayer de se faire reconnaître par les gourous de la vente de contenu, ils ont plaisirs à être enfin écoutés et lus, parce que c'est souvent leur finalité.
A cette liberté est associée une contrainte. La paternité doit toujours être respectée.
Dès lors la modification d'une oeuvre (qui n'a rien d'obligatoire dans les creative commons) se fait toujours dans le respect du premier auteur. Il ne s'agit pas de récupérer son boulot pour se l'approprier, il faut toujours publier les sources. C'est une différence avec les logiques de propriété intellectuelle où on s'échange les droits sur telle ou telle histoire. Ici un auteur reste un auteur et quelque soit les évolutions que peut connaître son travail, il recevra toujours la part de crédit qui lui revient. Le principe élémentaire en cas de modification est que celles-ci doivent être diffusées sous la même licence. Du coup, l'auteur peut récupérer à son tour les fruits du travail des autres. Ce dernier point est, il est vrai, plus sensible en informatique que dans les domaines artistiques.
L'exploitation commerciale est sans doute la plus sensible des questions pour les auteurs/créateurs. Là encore les Creative Commons permettent de ne pas autoriser les utilisations commerciales sans autorisation de l'auteur. Il n'en demeure pas moins qu'en matière de musique ou d'écrit (comme par exemple du jdr), celui qui arrive à en vendre doit proposer plus que le simple téléchargement gratuitement proposable par n'importe qui d'autre. Ils doit donc investir (imprimer, prospecter, convaincre) pour s'assurer de rentrer dans ses frais. C'est discutable mais je considère que celui qui parvient à ce résultat mérite ses sous. De plus la licence ne lui permettant d'accéder à aucun monopole (contrairement aux contrats d'exclusivités que les éditeurs font généralement signer), les auteurs peuvent eux-même profiter de ce travail de prospection/publicité pour à leur tour éditer et vendre leur oeuvre.
La question n'est pas simple car elle va à l'encontre de nos habitudes et idéaux de la reconnaissance artistique. Encore une fois, il y a de la part d'ILV un véritable enthousiasme pour les LDVH, il se propose de faire bien plus que de les proposer sur le site mais de faire un travail d'édition avec ouvrages tirés par avance, promotion au catalogue et ce genre de choses. Il y a des convictions concernant le libre mais qui ne sont pas élevés au rang de dogme (la palette des possibles est large). La discussion est possible et il y a du concret derrière. Ca me semble mériter de l'attention, non ?
http://fr.creativecommons.org/contrats.htmUtilisation commerciale ou non, droit de modifier ou non.
Après les avantages et les inconvénients se discutent sachant que comme je le disais, le minimum est le droit de le diffuser. Nombre d'auteur ou de musiciens y passe en réalisant que leur envie légitime de profiter des fruits de leur oeuvre est généralement bloqué par la nécessité d'accéder d'abord à la notoriété. Il leur faut dans ce cas être sélectionnés par des éditeurs/producteurs qui investiront sur eux. Bien peu ont cette chance et ils doivent généralement passer par la moulinette du marketing. La diffusion est alors perçue comme un moyen de se faire effectivement lire ou entendre (ou voir pour les arts plastiques) dans un monde où la diffusion publique est sous contrôle. Après avoir beaucoup ramé pour essayer de se faire reconnaître par les gourous de la vente de contenu, ils ont plaisirs à être enfin écoutés et lus, parce que c'est souvent leur finalité.
A cette liberté est associée une contrainte. La paternité doit toujours être respectée.
Dès lors la modification d'une oeuvre (qui n'a rien d'obligatoire dans les creative commons) se fait toujours dans le respect du premier auteur. Il ne s'agit pas de récupérer son boulot pour se l'approprier, il faut toujours publier les sources. C'est une différence avec les logiques de propriété intellectuelle où on s'échange les droits sur telle ou telle histoire. Ici un auteur reste un auteur et quelque soit les évolutions que peut connaître son travail, il recevra toujours la part de crédit qui lui revient. Le principe élémentaire en cas de modification est que celles-ci doivent être diffusées sous la même licence. Du coup, l'auteur peut récupérer à son tour les fruits du travail des autres. Ce dernier point est, il est vrai, plus sensible en informatique que dans les domaines artistiques.
L'exploitation commerciale est sans doute la plus sensible des questions pour les auteurs/créateurs. Là encore les Creative Commons permettent de ne pas autoriser les utilisations commerciales sans autorisation de l'auteur. Il n'en demeure pas moins qu'en matière de musique ou d'écrit (comme par exemple du jdr), celui qui arrive à en vendre doit proposer plus que le simple téléchargement gratuitement proposable par n'importe qui d'autre. Ils doit donc investir (imprimer, prospecter, convaincre) pour s'assurer de rentrer dans ses frais. C'est discutable mais je considère que celui qui parvient à ce résultat mérite ses sous. De plus la licence ne lui permettant d'accéder à aucun monopole (contrairement aux contrats d'exclusivités que les éditeurs font généralement signer), les auteurs peuvent eux-même profiter de ce travail de prospection/publicité pour à leur tour éditer et vendre leur oeuvre.
La question n'est pas simple car elle va à l'encontre de nos habitudes et idéaux de la reconnaissance artistique. Encore une fois, il y a de la part d'ILV un véritable enthousiasme pour les LDVH, il se propose de faire bien plus que de les proposer sur le site mais de faire un travail d'édition avec ouvrages tirés par avance, promotion au catalogue et ce genre de choses. Il y a des convictions concernant le libre mais qui ne sont pas élevés au rang de dogme (la palette des possibles est large). La discussion est possible et il y a du concret derrière. Ca me semble mériter de l'attention, non ?