22/11/2011, 14:28
Mon feedback (à jeun donc et avec mes lunettes sur le nez)
Encore une AVH ambitieuse. 400 paragraphes, c'est pas rien ! Ce n'est pas mon époque préférée et j'ai beaucoup de mal à m'identifier ou plonger dans l'univers glauque du banditisme de cette période, de la mafia, des règlements de compte sordides, des pots-de-vin et de la corruption généralisée.
Mais bon sang, quel boulot ! La minutie des descriptions, le réalisme de la ville, de ce décor d'entre deux guerres, de l'armement etc... Tout y est, c'est impressionnant. Les personnages secondaires flirtent parfois avec la caricature, mais ils restent savoureux, au langage fleuri et collent bien au décor.
D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi des criminels des années 30 sous couvert de leurs costumes trois pièces devraient obligatoirement se montrer moins vulgaires que ceux de nos jours. Au contraire, j'aime ce réalisme. Le ton cru de certains dialogues ne m'a pas du tout dérangé.
Je me suis intéressé à ton style et j'ai eu du mal à le cerner. Au terme de ma lecture, je dirais, généreux. Généreux en tout, jusqu'à parfois presque submerger le récit. Je disais à Jin la passion que l'on ressent lorsqu'on lit ces AVH militaires à la prédator ou alien, la tienne est une passion italienne, dévorante, débordante et sans concession.
S'en ressent parfois presque un côté un peu "too much" dans quelques scènes, dialogues à la limite du cliché dignes de James Bond plus que des incorruptibles. C'est tellement passionné qu'à certains moments les situations deviennent presque artificielles par leur coté cliché appuyé. Mais cela fait partie du décorum.
A mon sens, il ne manque pas grand chose pour que le style soit vraiment très bon. Quelques répétitions maladroites sont à souligner (idem, faudrait pouvoir bénéficier d'un ou deux relecteurs assidus). Mais bon j'ai le droit de faire la fine bouche avec quelqu'un qui s'est déjà illustré aux Yaz et publie dans Héros. C'est très agréable à lire, en tout cas. Après l'énorme pavé de Jin, je ne me sentais pas capable d'enchainer tout de suite avec une nouvelle aventure, mais là je dois avouer que tu sais embarquer ton monde avec cette AVH de haute volée. Je ne me suis pas ennuyé une seconde.
En plus, en restant fidèle à la famille Scalabrese, j'ai terminé (comme Fitz je crois), responsable du trafic d'alcool, rôle taillé sur mesures après la soirée d'hier. J'ai deux ou trois caisses d'absinthe à refourguer d'ailleurs...^^
Quant aux états d'âmes d'Eric.. heu de Salvatore (bon, ok je range mes blagues carambar et mon 45T de Luna Parker), là aussi, j'ai pas cherché à comprendre si son basculement dans la violence paraissait plausible ou pas. L'aventure est écrite comme ça et c'est très bien.
Merci Sunk pour ce bon moment inattendu.A priori la route des Yaz n'aura pas besoin d'être ouverte à coups de rafales de Thompson vu la qualité globale de cette AVH !
Encore une AVH ambitieuse. 400 paragraphes, c'est pas rien ! Ce n'est pas mon époque préférée et j'ai beaucoup de mal à m'identifier ou plonger dans l'univers glauque du banditisme de cette période, de la mafia, des règlements de compte sordides, des pots-de-vin et de la corruption généralisée.
Mais bon sang, quel boulot ! La minutie des descriptions, le réalisme de la ville, de ce décor d'entre deux guerres, de l'armement etc... Tout y est, c'est impressionnant. Les personnages secondaires flirtent parfois avec la caricature, mais ils restent savoureux, au langage fleuri et collent bien au décor.
D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi des criminels des années 30 sous couvert de leurs costumes trois pièces devraient obligatoirement se montrer moins vulgaires que ceux de nos jours. Au contraire, j'aime ce réalisme. Le ton cru de certains dialogues ne m'a pas du tout dérangé.
Je me suis intéressé à ton style et j'ai eu du mal à le cerner. Au terme de ma lecture, je dirais, généreux. Généreux en tout, jusqu'à parfois presque submerger le récit. Je disais à Jin la passion que l'on ressent lorsqu'on lit ces AVH militaires à la prédator ou alien, la tienne est une passion italienne, dévorante, débordante et sans concession.
S'en ressent parfois presque un côté un peu "too much" dans quelques scènes, dialogues à la limite du cliché dignes de James Bond plus que des incorruptibles. C'est tellement passionné qu'à certains moments les situations deviennent presque artificielles par leur coté cliché appuyé. Mais cela fait partie du décorum.
A mon sens, il ne manque pas grand chose pour que le style soit vraiment très bon. Quelques répétitions maladroites sont à souligner (idem, faudrait pouvoir bénéficier d'un ou deux relecteurs assidus). Mais bon j'ai le droit de faire la fine bouche avec quelqu'un qui s'est déjà illustré aux Yaz et publie dans Héros. C'est très agréable à lire, en tout cas. Après l'énorme pavé de Jin, je ne me sentais pas capable d'enchainer tout de suite avec une nouvelle aventure, mais là je dois avouer que tu sais embarquer ton monde avec cette AVH de haute volée. Je ne me suis pas ennuyé une seconde.
En plus, en restant fidèle à la famille Scalabrese, j'ai terminé (comme Fitz je crois), responsable du trafic d'alcool, rôle taillé sur mesures après la soirée d'hier. J'ai deux ou trois caisses d'absinthe à refourguer d'ailleurs...^^
Quant aux états d'âmes d'Eric.. heu de Salvatore (bon, ok je range mes blagues carambar et mon 45T de Luna Parker), là aussi, j'ai pas cherché à comprendre si son basculement dans la violence paraissait plausible ou pas. L'aventure est écrite comme ça et c'est très bien.
Merci Sunk pour ce bon moment inattendu.A priori la route des Yaz n'aura pas besoin d'être ouverte à coups de rafales de Thompson vu la qualité globale de cette AVH !