24/09/2011, 22:21
J'ai lu Château Akital.
Du bon et du moins bon dans cette aventure. Au final, l'aspect ludique déficient l'emporte et me donne un goût amer de déception dans la bouche même s'il m'en restera, je pense, des souvenirs marquants.
Cela part très bien avec de nouvelles règles originales et plus denses que celles de LS (je ne comprends cependant pas pourquoi l'Habileté a été remplacée par le Combat) qui personnifient agréablement le capitaine Prarg. L'introduction est fidèle à l'esprit de Joe Dever (mais on voit clairement dans le style qu'il n'en est pas l'auteur) avec l'accent mis sur le militaire : détails stratégiques sur la guerre contre les drakkarims, description minutieuse des défenses, des forces en présence, de l'influence du terrain, des évolutions tactiques possibles... Il s'agit d'une des forces de Dever qui a vraiment commencé dans la bataille de Ruanon de LS 4 et qui s'est révélée particulièrement dans LS10, LS12 et l'ensemble du 3ème cycle. On aime ou pas cet esprit d'officier militaire mais c'est ce qui caractérise l'oeuvre initiale et j'ai apprécié de le retrouver si pleinement dans Château Akital.
Il est réjouissant de partir en aventure aux côtés d'autres soldats et j'ai été positivement surpris de voir qu'on pouvait interagir avec les drakkarims autrement qu'en les combattant. On a droit à quelques scènes de dialogues avec un sergent ennemi ce qui n'existait pas dans Loup Solitaire.
L'ambiance est donc fidèle à LS et c'est l'essentiel. L'écriture est très agréable en plus ce qui ne gâche rien et le scénario est à la fois classique et original avec cette histoire de soeurs maudites.
Personnellement, je ne les ai pas trouvées si incongrues que ça pour le Magnamund, pas plus que Zorkaan le Mangeur d'Ames de LS 24 et 25 par exemple.
Mais le mauvais dosage de la difficulté, la structure étrange de l'aventure et le manque d'action tout simplement gâchent une bonne histoire. Je l'ai terminée dès le premier essai sans aucune difficulté.
J'avais tiré de bonnes caractéristiques (7 et 7 pour les deux) mais je crois n'avoir jamais perdu plus de 10 points d'endurance, même après le combat final. C'est frustrant, j'aime la notion de challenge dans les LDVELH surtout que je n'ai pas le sentiment d'avoir bien joué. Le choix déterminant de la fin n'en a pas été un puisque j'avais reçu un songe envoyé par Ishir himself peu auparavant, un deux ex machina, c'est le cas de le dire.
Mon parcours a été terriblement rapide. J'ai bien eu un frisson en me faisant emprisonner avant d'atteindre le château mais le reste a été une partie de plaisir : délivrer les prisonniers, voler la clé, trouver l'arme magique, vaincre l'esprit maléfique, tout ça s'est fait sans craindre de perdre une fois la vie. En tout, je n'ai fait que deux combats et n'ai jamais pu profiter de ma divination niveau 3 car les options intéressantes du départ sont sous-utilisées. C'est peu dire que je suis resté sur ma faim.
En relisant pour le plaisir, je me suis rendu compte que l'aventure offre pas mal de possibilités dans l'approche du château avec diverses rencontres dangereuses et un peu plus d'action. Mais la partie dans Atikal est terriblement linéaire ; ça manque de sang, de sueur et d'adrénaline tout ça! Dommage, dommage, vraiment dommage car le style est bon et l'ambiance LS 3ème cycle respectée.
Du bon et du moins bon dans cette aventure. Au final, l'aspect ludique déficient l'emporte et me donne un goût amer de déception dans la bouche même s'il m'en restera, je pense, des souvenirs marquants.
Cela part très bien avec de nouvelles règles originales et plus denses que celles de LS (je ne comprends cependant pas pourquoi l'Habileté a été remplacée par le Combat) qui personnifient agréablement le capitaine Prarg. L'introduction est fidèle à l'esprit de Joe Dever (mais on voit clairement dans le style qu'il n'en est pas l'auteur) avec l'accent mis sur le militaire : détails stratégiques sur la guerre contre les drakkarims, description minutieuse des défenses, des forces en présence, de l'influence du terrain, des évolutions tactiques possibles... Il s'agit d'une des forces de Dever qui a vraiment commencé dans la bataille de Ruanon de LS 4 et qui s'est révélée particulièrement dans LS10, LS12 et l'ensemble du 3ème cycle. On aime ou pas cet esprit d'officier militaire mais c'est ce qui caractérise l'oeuvre initiale et j'ai apprécié de le retrouver si pleinement dans Château Akital.
Il est réjouissant de partir en aventure aux côtés d'autres soldats et j'ai été positivement surpris de voir qu'on pouvait interagir avec les drakkarims autrement qu'en les combattant. On a droit à quelques scènes de dialogues avec un sergent ennemi ce qui n'existait pas dans Loup Solitaire.
L'ambiance est donc fidèle à LS et c'est l'essentiel. L'écriture est très agréable en plus ce qui ne gâche rien et le scénario est à la fois classique et original avec cette histoire de soeurs maudites.
Personnellement, je ne les ai pas trouvées si incongrues que ça pour le Magnamund, pas plus que Zorkaan le Mangeur d'Ames de LS 24 et 25 par exemple.
Mais le mauvais dosage de la difficulté, la structure étrange de l'aventure et le manque d'action tout simplement gâchent une bonne histoire. Je l'ai terminée dès le premier essai sans aucune difficulté.
J'avais tiré de bonnes caractéristiques (7 et 7 pour les deux) mais je crois n'avoir jamais perdu plus de 10 points d'endurance, même après le combat final. C'est frustrant, j'aime la notion de challenge dans les LDVELH surtout que je n'ai pas le sentiment d'avoir bien joué. Le choix déterminant de la fin n'en a pas été un puisque j'avais reçu un songe envoyé par Ishir himself peu auparavant, un deux ex machina, c'est le cas de le dire.
Mon parcours a été terriblement rapide. J'ai bien eu un frisson en me faisant emprisonner avant d'atteindre le château mais le reste a été une partie de plaisir : délivrer les prisonniers, voler la clé, trouver l'arme magique, vaincre l'esprit maléfique, tout ça s'est fait sans craindre de perdre une fois la vie. En tout, je n'ai fait que deux combats et n'ai jamais pu profiter de ma divination niveau 3 car les options intéressantes du départ sont sous-utilisées. C'est peu dire que je suis resté sur ma faim.
En relisant pour le plaisir, je me suis rendu compte que l'aventure offre pas mal de possibilités dans l'approche du château avec diverses rencontres dangereuses et un peu plus d'action. Mais la partie dans Atikal est terriblement linéaire ; ça manque de sang, de sueur et d'adrénaline tout ça! Dommage, dommage, vraiment dommage car le style est bon et l'ambiance LS 3ème cycle respectée.