07/08/2011, 13:22
Et bien quelle longue critique mon cher Jin !
Je vais essayer de répondre brièvement (mais j'y arriverais pas!) à tes rubriques :
Histoire : J'ai essayé d'apporter une nouveauté au genre, pas celui de la mafia car je me suis auto-bourré de clichés et de déjà-vus, mais au genre avh, puisque à part quelques avh urbaines contemporaines et les deux enquêtes de JFM il ne me semblait pas que le style policier soit très représenté sur RDV1. Et puis je voulais tellement faire "mon film de gangster" que je me suis dit : allez go on se lance et tant pis si ça casse !
Règles :effectivement les règles sont un peu bordéliques et sur le long terme j'avoue que ça devient même chiant et lourd. Mais je voulais comme pour "le voyage" donner des règles "réalistes" ; un peu trop au final !
Pour les appellations j'ai effectivement emprunté cela à AMC ainsi que le décompte des munitions, je pense d'ailleurs que pour d'autres avh "contemporaines avec arme à feu" j'utiliserais ton système qui est très fluide.
Jouabilité : Pour la linéarité du début c'est voulu : tu intègres la famille, tu te tais et tu fais ce qu'on te dit ! Après au fil de l'avh tu peux choisir de plus en plus de missions et tu as de plus en plus de possibilités pour les mener à bien.
Pour les 8 fins c'est un peu un hommage aux jeux vidéos ou selon ton parcours, tes choix etc, tu accèdes à telle ou telle fin (genre Silent hill, resident evil etc...). La fin avec Alison est une branche à part de l'histoire, la fin ou tu quitte la famille et que tu es riche et aussi une branche à part de l'avh, donc je dirais que tu peux relire l'avh trois fois avec trois "gros " chemins vraiment distincts.
Difficulté : Rien à dire, barre beaucoup trop haute mais si je rabaisse la vie des ennemis ou augmente celle de Salvatore, si je réduis le prix des soins ou des armes, mon réalisme en prend un coup et je ne veux pas. ^^ Désolé faut s'accrocher pour survivre en 1930 !
Ambiance : Je suis heureux que beaucoup d'entre vous aient apprécié ce côté de l'avh, c'est un de mes objectifs principaux lorsque j'écris : livrer une aventure jouable, intéressante au niveau histoire mais surtout prenante au niveau ambiance, je veux donner "à voir" au lecteur grâce à de simples mots. Pour info je me suis beaucoup documenté avant d'écrire. Je le disais sur un autre post mais même les jours d'octobre 1930 sont les vrais... et beaucoup de détails comme le café serré, les parents de Salvatore qui trient les haricots ou la description de "la nonna Scalabrese" sont des trucs vraiment persos qui viennent directement de mon enfance. La nonna est d'ailleurs le portrait de ma défunte grand-mère à qui le bouquin est dédié...
Style écrit et personnages :
Tant mieux si je fais de moins en moins de "fôttes", c'est que vos conseils et les nombreuses relectures portent leurs fruits !
Pour le style, j'essaie de de rester fidèle à mon feeling : je ne copie pas le style de tel auteur (d'ici ou d'ailleurs), parfois cela donne du bon, d'autres fois cela reste commun ou très pauvre. J'essaie de m'améliorer grâce aux feed que je reçois ici, et c'est vrais que l'on a beaucoup vanté mes descriptions (et j'en suis pas peu fier !), a contrario mes fautes d'ortho et mes règles lourdes ou mal équilibrées ont souvent été dans la ligne de mire. Je m'efforce d'améliorer le tout, à la fois... ^_^
Faits marquants/meilleurs passages : Fusillade à la villa, tir de sniper et détente avec la clope à l'appart ce sont de bonnes séquences en effet ! Il y a aussi l'exploration de la "Milk" qui pourrait te plaire, le rendez-vous sur les quais (chemin secret), et l'aventure de l'hosto (chemin secret également). Au fait en guise de passage marquant as-tu choisis le chemin "gore" vers la fin de la villa ?
Verdict : Heureux que cette aventure t'aie plu, j'espère plus ravir les lecteurs que décrocher une place au yaz (même si notre ego prend un coup de "smile" !). Merci pour ta belle analyse et je vais me replonger doublement dans Samuraï histoire de le finir assez rapidement (qui parle de SLBR ?!).
Merci en tout cas, jin. A plus!
Je vais essayer de répondre brièvement (mais j'y arriverais pas!) à tes rubriques :
Histoire : J'ai essayé d'apporter une nouveauté au genre, pas celui de la mafia car je me suis auto-bourré de clichés et de déjà-vus, mais au genre avh, puisque à part quelques avh urbaines contemporaines et les deux enquêtes de JFM il ne me semblait pas que le style policier soit très représenté sur RDV1. Et puis je voulais tellement faire "mon film de gangster" que je me suis dit : allez go on se lance et tant pis si ça casse !
Règles :effectivement les règles sont un peu bordéliques et sur le long terme j'avoue que ça devient même chiant et lourd. Mais je voulais comme pour "le voyage" donner des règles "réalistes" ; un peu trop au final !
Pour les appellations j'ai effectivement emprunté cela à AMC ainsi que le décompte des munitions, je pense d'ailleurs que pour d'autres avh "contemporaines avec arme à feu" j'utiliserais ton système qui est très fluide.
Jouabilité : Pour la linéarité du début c'est voulu : tu intègres la famille, tu te tais et tu fais ce qu'on te dit ! Après au fil de l'avh tu peux choisir de plus en plus de missions et tu as de plus en plus de possibilités pour les mener à bien.
Pour les 8 fins c'est un peu un hommage aux jeux vidéos ou selon ton parcours, tes choix etc, tu accèdes à telle ou telle fin (genre Silent hill, resident evil etc...). La fin avec Alison est une branche à part de l'histoire, la fin ou tu quitte la famille et que tu es riche et aussi une branche à part de l'avh, donc je dirais que tu peux relire l'avh trois fois avec trois "gros " chemins vraiment distincts.
Difficulté : Rien à dire, barre beaucoup trop haute mais si je rabaisse la vie des ennemis ou augmente celle de Salvatore, si je réduis le prix des soins ou des armes, mon réalisme en prend un coup et je ne veux pas. ^^ Désolé faut s'accrocher pour survivre en 1930 !
Ambiance : Je suis heureux que beaucoup d'entre vous aient apprécié ce côté de l'avh, c'est un de mes objectifs principaux lorsque j'écris : livrer une aventure jouable, intéressante au niveau histoire mais surtout prenante au niveau ambiance, je veux donner "à voir" au lecteur grâce à de simples mots. Pour info je me suis beaucoup documenté avant d'écrire. Je le disais sur un autre post mais même les jours d'octobre 1930 sont les vrais... et beaucoup de détails comme le café serré, les parents de Salvatore qui trient les haricots ou la description de "la nonna Scalabrese" sont des trucs vraiment persos qui viennent directement de mon enfance. La nonna est d'ailleurs le portrait de ma défunte grand-mère à qui le bouquin est dédié...
Style écrit et personnages :
Tant mieux si je fais de moins en moins de "fôttes", c'est que vos conseils et les nombreuses relectures portent leurs fruits !
Pour le style, j'essaie de de rester fidèle à mon feeling : je ne copie pas le style de tel auteur (d'ici ou d'ailleurs), parfois cela donne du bon, d'autres fois cela reste commun ou très pauvre. J'essaie de m'améliorer grâce aux feed que je reçois ici, et c'est vrais que l'on a beaucoup vanté mes descriptions (et j'en suis pas peu fier !), a contrario mes fautes d'ortho et mes règles lourdes ou mal équilibrées ont souvent été dans la ligne de mire. Je m'efforce d'améliorer le tout, à la fois... ^_^
Faits marquants/meilleurs passages : Fusillade à la villa, tir de sniper et détente avec la clope à l'appart ce sont de bonnes séquences en effet ! Il y a aussi l'exploration de la "Milk" qui pourrait te plaire, le rendez-vous sur les quais (chemin secret), et l'aventure de l'hosto (chemin secret également). Au fait en guise de passage marquant as-tu choisis le chemin "gore" vers la fin de la villa ?
Verdict : Heureux que cette aventure t'aie plu, j'espère plus ravir les lecteurs que décrocher une place au yaz (même si notre ego prend un coup de "smile" !). Merci pour ta belle analyse et je vais me replonger doublement dans Samuraï histoire de le finir assez rapidement (qui parle de SLBR ?!).
Merci en tout cas, jin. A plus!
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga