18/11/2010, 21:55
J'ai cru au début qu'il s'agissait d'une AVH purement délire à la Your Story sans règle ni challenge ludique. Que nenni, alors parlons-en justement du jeu.
Quelques règles donc, sympathiques au premier abord mais franchement bancales. Le taux d'ébriété est en moyenne suffisamment élevé pour réduire à néant ou presque nos totaux d'habileté et de persuasion et nous oblige à trop souvent rater les tests. En plus s'il n'est pas oublié au fil de l'aventure, ce taux d'ébriété ne descend pas assez vite. Ce ne serait pas très grave si ces tests avaient peu ou pas d'importance mais au contraire, il faut avoir de la chance et les réussir à certains moments cruciaux, en particulier lors de la scène où l'on doit se procurer 14 euros. Donc bien que courte et non linéaire, cette aventure ne se termine à la loyale qu'en ayant des caractéristiques très élevées et un taux d'ébriété de 4 ou moins au départ. Le gros point noir reste cependant les PFA injustes. Passe pour celui du début (ça met tout de suite dans l'ambiance "danger pour le lecteur") mais ceux au moment où la voleuse s'enfuit sont vraiment too much.
Concernant l'histoire, j'ai été tout d'abord déçu de constater que l'accent n'était pas mis sur l'alcool ou l'ivresse du personnage (contrairement à ce que laissait entendre le titre de la série "Défis Alcooliques"). Par contre, cette ballade nocturne dans le métro parisien est très originale et très prenante, à la fois servie et desservie par un style déroutant.
Desservie par les trop nombreuses fautes de français. Habituellement, ça ne me gêne pas vraiment et je ne relève pas les fautes. Mais là, elles sont vraiment très nombreuses. Je me suis même demandé si Albatur n'avait pas écrit l'histoire lui-même avec 3 grammes dans chaque poche! De plus, si le langage familier et direct participe bien à l'ambiance moderne et humoristique de l'AVH, il est parfois maladroit. Je n'ai par exemple pas trop aimé le "Vous êtes trop crétin si vous pensez être capable d'arrêter le train en marche!" directement au lecteur ; ça pourrait être amusant mais dans ce cas précis, ça m'a presque agacé.
Mais d'un autre côté, j'ai été bluffé par le détail des descriptions et ça, c'est une vraie qualité de style. Avec des mots simples et précis, les odeurs, les vêtements, l'apparence des gens, les bruits, toute l'atmosphère du métro nous est superbement rendue. Chaque fois qu'on fait une rencontre (et il y en a beaucoup), on a tout de suite un visuel très parlant de la scène et on est donc très bien immergé dans l'histoire. Je trouve que ce n'est pas facile de décrire les personnages dans une histoire et rarement cela a été autant réussi que dans cette AVH ; ça m'a sincèrement impressionné.
Sinon, les itinéraires sont variés, les rencontres aussi et restent plausibles malgré le ton loufoque de l'aventure. Certaines réflexions du héros m'ont bien amusé, tout comme les situations où il a l'occasion de se montrer particulièrement égoïste. Le fait que l'on puisse mourir rend les bande de skinheads presque effrayantes et l'aventure finalement assez difficile malgré sa faible linéarité.
Quelques règles donc, sympathiques au premier abord mais franchement bancales. Le taux d'ébriété est en moyenne suffisamment élevé pour réduire à néant ou presque nos totaux d'habileté et de persuasion et nous oblige à trop souvent rater les tests. En plus s'il n'est pas oublié au fil de l'aventure, ce taux d'ébriété ne descend pas assez vite. Ce ne serait pas très grave si ces tests avaient peu ou pas d'importance mais au contraire, il faut avoir de la chance et les réussir à certains moments cruciaux, en particulier lors de la scène où l'on doit se procurer 14 euros. Donc bien que courte et non linéaire, cette aventure ne se termine à la loyale qu'en ayant des caractéristiques très élevées et un taux d'ébriété de 4 ou moins au départ. Le gros point noir reste cependant les PFA injustes. Passe pour celui du début (ça met tout de suite dans l'ambiance "danger pour le lecteur") mais ceux au moment où la voleuse s'enfuit sont vraiment too much.
Concernant l'histoire, j'ai été tout d'abord déçu de constater que l'accent n'était pas mis sur l'alcool ou l'ivresse du personnage (contrairement à ce que laissait entendre le titre de la série "Défis Alcooliques"). Par contre, cette ballade nocturne dans le métro parisien est très originale et très prenante, à la fois servie et desservie par un style déroutant.
Desservie par les trop nombreuses fautes de français. Habituellement, ça ne me gêne pas vraiment et je ne relève pas les fautes. Mais là, elles sont vraiment très nombreuses. Je me suis même demandé si Albatur n'avait pas écrit l'histoire lui-même avec 3 grammes dans chaque poche! De plus, si le langage familier et direct participe bien à l'ambiance moderne et humoristique de l'AVH, il est parfois maladroit. Je n'ai par exemple pas trop aimé le "Vous êtes trop crétin si vous pensez être capable d'arrêter le train en marche!" directement au lecteur ; ça pourrait être amusant mais dans ce cas précis, ça m'a presque agacé.
Mais d'un autre côté, j'ai été bluffé par le détail des descriptions et ça, c'est une vraie qualité de style. Avec des mots simples et précis, les odeurs, les vêtements, l'apparence des gens, les bruits, toute l'atmosphère du métro nous est superbement rendue. Chaque fois qu'on fait une rencontre (et il y en a beaucoup), on a tout de suite un visuel très parlant de la scène et on est donc très bien immergé dans l'histoire. Je trouve que ce n'est pas facile de décrire les personnages dans une histoire et rarement cela a été autant réussi que dans cette AVH ; ça m'a sincèrement impressionné.
Sinon, les itinéraires sont variés, les rencontres aussi et restent plausibles malgré le ton loufoque de l'aventure. Certaines réflexions du héros m'ont bien amusé, tout comme les situations où il a l'occasion de se montrer particulièrement égoïste. Le fait que l'on puisse mourir rend les bande de skinheads presque effrayantes et l'aventure finalement assez difficile malgré sa faible linéarité.