04/10/2010, 11:10
A mon tour de critiquer cette avh !
Pour info, je n'ai pas lu toutes les critiques précédentes, au risque de répéter des choses déjà écrites, je veux exprimer le fond de ma pensée, à chaud, juste après avoir fini cette aventure...
Je vais comme à mon habitude commencer par les points négatifs.
J'ai pas aimé :
Et bien peu de choses en fait !
Quelques erreurs d'écriture comme la répétition des quelques lignes au début du paragraphe 3 ; le nom du village qui change d'un paragraphe à l'autre : Dunwich au §94, Kingwich au § 3 ou alors est-ce moi qui, trop perturbé par l'aventure, ai confondu les noms ?!
Un petit détail aussi, mais là c'est juste un truc genre "déformation professionnelle" : quand tu changes une ampoule, surtout si les fils sont à nus au niveau de la douille, la première des choses que tu fais c'est de couper l'interrupteur, ça évite la châtaigne ! (Jet de dés malheureux, et DZZiii, ça la fout mal pour un elec' ! ).
Voilà tout pour les points négatifs.
J'ai aimé :
Alors là, y'a de quoi écrire !
L'introduction tout d'abord : elle est fouillée, stylisée, impose un ton sombre qui m'a fait penser à du Stephen King pour les romans ; à du Tim Burton pour les films. Du gothique sombre, brumeux et glacial. Les trois premières lignes de ton intro sont pour moi un tableau romantique que Friedrich, Géricault ou Aivazovski auraient pu peindre... C'est dire à quel point tes mots sont évocateurs.
La maladie de Sonia est abordée avec un ton triste, presque émouvant tout en étant à la fois horrible. On sent bien ce que ressent le héros -et donc on vit nous aussi ses émotions- et plusieurs fois les images d'une femme à la limite de la mort nous sautent au visage avec la même violence qu'un putain de cancer défigure un être humain... Choix délicat de ta part mais traité sobrement et efficacement. Félicitations.
L'aventure débute et immédiatement le malaise arrive : on est mal, d'entrée ! C'est quoi ce bordel ?! Tout part en vrille, la réalité se déforme, se dérobe sous nos pieds. On avance en se demandant si on va sortir indemne de ce voyage... SPOIL : Je me fait écraser sous cette foutue bibliothèque et à mon réveil au §10, le cauchemar continue comme dans un film d'horreur où le mal ne s'endort jamais, même après le générique de fin ! Fin SPOIL
Le village ensuite, enfin le hameau plutot, et ses habitants bizarres, son ambiance moite ; la rencontre avec les persos de notre passé, les persos de notre entourage où tous se côtoient comme s'ils se connaissaient. Et clef de voûte de cette séquence, les rampants !
Ah les vilaines bestioles, à la fois absurdes et inquiétantes, féroces et vulnérables (à première vue).
Je les ai imaginées semblables à des créatures difformes sorties droit de Silent Hill ou de ce vieux jeu vidéo des 80's : Alien Storm.
Leur aspect "bulle" donne un côté science-fiction kitch mais leur violence nous remet tout de suite les idées en place : elles sont là pour charcler, et ça charcle !
Après quelques déboires, SPOIL je me fais tuer connement en voulant poignarder ce qui reste de ma femme au §93 FIn SPOIL, je choisis d'autres chemins, d'autres comportements et je progresse enfin dans cet univers dérangeant (après 2 morts tout de même !).
J'en arrive à la séquence finale et comme tout bon roman ou film, le climax est monstrueux. Le "boss final" est tout bonnement "titanesque", j'ai pensé immédiatement à "la Guerre des Mondes" avec ses tentacules géants venus nous pomper le sang jusqu'à la dernière goutte. Hommage volontaire ou pas de ta part ?
Le paragraphe 62 exprime toute la force et la barbarie de cette chose, que tu définis par ça, ça vit, ça remue... Hommage à King ?
Je termine enfin cette éprouvante aventure de 100 §, qui au final laisse un goût de frayeur dans la bouche.
100 § avec l'impression d'en avoir parcouru le double, tant le rythme est alerte malgré une ambiance pesante. C'est vraiment un très bon moment de lecture (grâce à ton style littéraire et fluide ) ; un très bon moment de frayeur (gràce à ton scénario à la frontière de la raison, qui me rapelle un peu le film de Carpenter, "L'antre de la folie") et enfin un très bon moment interactif qui suit des règles simples, efficaces mais qui ne pardonnent pas.
Tu as réussi à me faire flipper autant qu'Orion l'année dernière avec sa "mascarade mortelle"...
A plus et merci pour cette œuvre. Sunk
Pour info, je n'ai pas lu toutes les critiques précédentes, au risque de répéter des choses déjà écrites, je veux exprimer le fond de ma pensée, à chaud, juste après avoir fini cette aventure...
Je vais comme à mon habitude commencer par les points négatifs.
J'ai pas aimé :
Et bien peu de choses en fait !
Quelques erreurs d'écriture comme la répétition des quelques lignes au début du paragraphe 3 ; le nom du village qui change d'un paragraphe à l'autre : Dunwich au §94, Kingwich au § 3 ou alors est-ce moi qui, trop perturbé par l'aventure, ai confondu les noms ?!
Un petit détail aussi, mais là c'est juste un truc genre "déformation professionnelle" : quand tu changes une ampoule, surtout si les fils sont à nus au niveau de la douille, la première des choses que tu fais c'est de couper l'interrupteur, ça évite la châtaigne ! (Jet de dés malheureux, et DZZiii, ça la fout mal pour un elec' ! ).
Voilà tout pour les points négatifs.
J'ai aimé :
Alors là, y'a de quoi écrire !
L'introduction tout d'abord : elle est fouillée, stylisée, impose un ton sombre qui m'a fait penser à du Stephen King pour les romans ; à du Tim Burton pour les films. Du gothique sombre, brumeux et glacial. Les trois premières lignes de ton intro sont pour moi un tableau romantique que Friedrich, Géricault ou Aivazovski auraient pu peindre... C'est dire à quel point tes mots sont évocateurs.
La maladie de Sonia est abordée avec un ton triste, presque émouvant tout en étant à la fois horrible. On sent bien ce que ressent le héros -et donc on vit nous aussi ses émotions- et plusieurs fois les images d'une femme à la limite de la mort nous sautent au visage avec la même violence qu'un putain de cancer défigure un être humain... Choix délicat de ta part mais traité sobrement et efficacement. Félicitations.
L'aventure débute et immédiatement le malaise arrive : on est mal, d'entrée ! C'est quoi ce bordel ?! Tout part en vrille, la réalité se déforme, se dérobe sous nos pieds. On avance en se demandant si on va sortir indemne de ce voyage... SPOIL : Je me fait écraser sous cette foutue bibliothèque et à mon réveil au §10, le cauchemar continue comme dans un film d'horreur où le mal ne s'endort jamais, même après le générique de fin ! Fin SPOIL
Le village ensuite, enfin le hameau plutot, et ses habitants bizarres, son ambiance moite ; la rencontre avec les persos de notre passé, les persos de notre entourage où tous se côtoient comme s'ils se connaissaient. Et clef de voûte de cette séquence, les rampants !
Ah les vilaines bestioles, à la fois absurdes et inquiétantes, féroces et vulnérables (à première vue).
Je les ai imaginées semblables à des créatures difformes sorties droit de Silent Hill ou de ce vieux jeu vidéo des 80's : Alien Storm.
Leur aspect "bulle" donne un côté science-fiction kitch mais leur violence nous remet tout de suite les idées en place : elles sont là pour charcler, et ça charcle !
Après quelques déboires, SPOIL je me fais tuer connement en voulant poignarder ce qui reste de ma femme au §93 FIn SPOIL, je choisis d'autres chemins, d'autres comportements et je progresse enfin dans cet univers dérangeant (après 2 morts tout de même !).
J'en arrive à la séquence finale et comme tout bon roman ou film, le climax est monstrueux. Le "boss final" est tout bonnement "titanesque", j'ai pensé immédiatement à "la Guerre des Mondes" avec ses tentacules géants venus nous pomper le sang jusqu'à la dernière goutte. Hommage volontaire ou pas de ta part ?
Le paragraphe 62 exprime toute la force et la barbarie de cette chose, que tu définis par ça, ça vit, ça remue... Hommage à King ?
Je termine enfin cette éprouvante aventure de 100 §, qui au final laisse un goût de frayeur dans la bouche.
100 § avec l'impression d'en avoir parcouru le double, tant le rythme est alerte malgré une ambiance pesante. C'est vraiment un très bon moment de lecture (grâce à ton style littéraire et fluide ) ; un très bon moment de frayeur (gràce à ton scénario à la frontière de la raison, qui me rapelle un peu le film de Carpenter, "L'antre de la folie") et enfin un très bon moment interactif qui suit des règles simples, efficaces mais qui ne pardonnent pas.
Tu as réussi à me faire flipper autant qu'Orion l'année dernière avec sa "mascarade mortelle"...
A plus et merci pour cette œuvre. Sunk
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga