21/09/2010, 12:50
(Modification du message : 21/09/2010, 13:21 par Thierry Dicule.)
Comme d’habitude, je ne suis pas déçu avec Fitz. Une valeur sûre dans le monde des AVH !
1). LA FORME :
La plume de Fitz est toujours impeccable. Ici, le petit plus, c’est la façon dont est traité le rêve : vocabulaire adapté, tournures de phrases exprimant avec subtilité les sensations du héros, on perçoit vraiment le flottement inhérent au sommeil.
Un détail sur le style : tu places assez régulièrement l’adjectif avant le nom auquel il se rapporte. Souvent ça sonne bien, parfois ça donne un côté un peu « anglais » aux tournures de phrases (je n’ai pas d’exemple en tête). Il est possible que ce soit ça, conjointement au vocabulaire très riche, qui donne le ton un peu précieux qui t’a été reproché parfois dans tes AVH précédentes. En ce qui me concerne, j’ai trouvé ça agréable, comme d’habitude ; c’est en tout cas la première fois que cette particularité me saute aux yeux.
Maintenant, les petites bricoles. Attention, ce qui suit ne représente pour moi que de minuscules détails :
- marges inégales, style justifié pas toujours utilisé
- beaucoup de « vous faîtes » au lieu de « vous faites »
- description des rampants : je les ai trouvés grotesques et drôles, en fait ils m’ont fait penser à des blobs. Cependant, dans le fond ils sont plutôt effrayants, en fait c’est une histoire de description : dès que j’ai lu qu’ils avaient une couleur rose, j’ai tout de suite visualisé ces créatures couleur chewing-gum. Pourtant il y a aussi des précisions sur la texture de leur peau et leur côté crasseux, qui en font clairement des êtres repoussants, mais je n’ai pas pu m’empêcher de les voir comme des chewing-gums ambulants. Peut-être qu’en remplaçant « rose » par « teinte » ça passerait mieux. Mais mon cheminement mental pour les visualiser doit être minoritaire à mon avis.
- le nom des monstres : je trouve que le terme « rampant » ne va pas du tout avec leur façon de se déplacer. C’est peut-être parce qu’on est dans un rêve ? En tout cas, ça m’a plus amusé qu’effrayé. Surtout, on apprend leur nom avant de les voir, ce qui contribue à l’amusement lorsqu’on découvre
2). LE FOND :
Les lieux et les personnages sont assez variés et incongrus, tout en ayant en même temps une certaine cohérence. Une belle prouesse, qui retranscrit parfaitement le sommeil.
Du côté du cadre, il y a vraiment une atmosphère réussie dans cette AVH et de nombreuses scènes sont marquantes. En particulier, j’ai été très impressionné par la description du
J’ai été très surpris par la fin. À partir du
3). LE JEU :
Fitz aime la difficulté et ça se voit. Il m’a fallu 4 tentatives pour arriver à la séquence du
J’aurais aimé une difficulté égale mais moins basée sur la chance (peut-être avec des tests moins sévères ?).
Ceci étant dit, j’ai aimé jouer cette AVH et, jusqu’au terme de mon quatrième essai, je n’ai pas été lassé. J’ai même été impressionné par la grande variété de choix malgré les 100§ que compte l’AVH.
Enfin, un détail :
4). CONCLUSION :
Une très bonne AVH qui provoquera des sueurs froides. L’ambiance est particulièrement marquante, à la fois effrayante et fascinante. À lire la nuit de préférence. Difficulté assez importante.
5). LES FAUTES QUE J’AI RELEVÉES :
p1 : « C'est à cette volonté que vous faites de nouveau appel »
p2 : « Ajoutez ensuite 10 à chacun des totaux obtenus pour connaître vos points de Vitalité et vos points de Santé Mentale. Par exemple, si vous obtenez 8 et 5 aux deux lancers de dés, vous avez 18 points de Vitalité et 15 points de Santé Mentale. »
§14 : « son étrange maladie » => sa maladie étrange ? son étrange mal ? (c’est juste l’accord entre « son » et « maladie » qui me paraît bizarre mais je ne suis pas sûr que ça soit faux)
§17 : « La surprise est telle que l'arme vous glisse des mains. »
§20 : « Un rampant » (espace dans le mot « un », oui je suis chiant)
§24 : « Vous faites brusquement volte-face. »
§25 : « vous faites le parallèle »
§28 : « (espace avant le « À ») À deux pas d'elle » (maniaque, moi ?)
§32 : « L'instinct de survie vous pousse à vous relever aussitôt »
§38 (première phrase) : « Comme » me paraît de trop
§60 : « Vous faites mine de retenter votre chance »
§85 : « Ce n’est pas possible »
EDIT : Je viens de lire les avis précédents et j’aimerais préciser ce que j’ai pensé des rampants. Perso, je les trouve effrayants et dangereux en l’état, c’est vraiment leur description (et plus précisément leur couleur) qui m’a donné d’eux une image un peu cocasse.
1). LA FORME :
La plume de Fitz est toujours impeccable. Ici, le petit plus, c’est la façon dont est traité le rêve : vocabulaire adapté, tournures de phrases exprimant avec subtilité les sensations du héros, on perçoit vraiment le flottement inhérent au sommeil.
Un détail sur le style : tu places assez régulièrement l’adjectif avant le nom auquel il se rapporte. Souvent ça sonne bien, parfois ça donne un côté un peu « anglais » aux tournures de phrases (je n’ai pas d’exemple en tête). Il est possible que ce soit ça, conjointement au vocabulaire très riche, qui donne le ton un peu précieux qui t’a été reproché parfois dans tes AVH précédentes. En ce qui me concerne, j’ai trouvé ça agréable, comme d’habitude ; c’est en tout cas la première fois que cette particularité me saute aux yeux.
Maintenant, les petites bricoles. Attention, ce qui suit ne représente pour moi que de minuscules détails :
- marges inégales, style justifié pas toujours utilisé
- beaucoup de « vous faîtes » au lieu de « vous faites »
- description des rampants : je les ai trouvés grotesques et drôles, en fait ils m’ont fait penser à des blobs. Cependant, dans le fond ils sont plutôt effrayants, en fait c’est une histoire de description : dès que j’ai lu qu’ils avaient une couleur rose, j’ai tout de suite visualisé ces créatures couleur chewing-gum. Pourtant il y a aussi des précisions sur la texture de leur peau et leur côté crasseux, qui en font clairement des êtres repoussants, mais je n’ai pas pu m’empêcher de les voir comme des chewing-gums ambulants. Peut-être qu’en remplaçant « rose » par « teinte » ça passerait mieux. Mais mon cheminement mental pour les visualiser doit être minoritaire à mon avis.
- le nom des monstres : je trouve que le terme « rampant » ne va pas du tout avec leur façon de se déplacer. C’est peut-être parce qu’on est dans un rêve ? En tout cas, ça m’a plus amusé qu’effrayé. Surtout, on apprend leur nom avant de les voir, ce qui contribue à l’amusement lorsqu’on découvre
2). LE FOND :
Les lieux et les personnages sont assez variés et incongrus, tout en ayant en même temps une certaine cohérence. Une belle prouesse, qui retranscrit parfaitement le sommeil.
Du côté du cadre, il y a vraiment une atmosphère réussie dans cette AVH et de nombreuses scènes sont marquantes. En particulier, j’ai été très impressionné par la description du
J’ai été très surpris par la fin. À partir du
3). LE JEU :
Fitz aime la difficulté et ça se voit. Il m’a fallu 4 tentatives pour arriver à la séquence du
Ceci étant dit, j’ai aimé jouer cette AVH et, jusqu’au terme de mon quatrième essai, je n’ai pas été lassé. J’ai même été impressionné par la grande variété de choix malgré les 100§ que compte l’AVH.
Enfin, un détail :
4). CONCLUSION :
Une très bonne AVH qui provoquera des sueurs froides. L’ambiance est particulièrement marquante, à la fois effrayante et fascinante. À lire la nuit de préférence. Difficulté assez importante.
5). LES FAUTES QUE J’AI RELEVÉES :
p1 : « C'est à cette volonté que vous faites de nouveau appel »
p2 : « Ajoutez ensuite 10 à chacun des totaux obtenus pour connaître vos points de Vitalité et vos points de Santé Mentale. Par exemple, si vous obtenez 8 et 5 aux deux lancers de dés, vous avez 18 points de Vitalité et 15 points de Santé Mentale. »
§14 : « son étrange maladie » => sa maladie étrange ? son étrange mal ? (c’est juste l’accord entre « son » et « maladie » qui me paraît bizarre mais je ne suis pas sûr que ça soit faux)
§17 : « La surprise est telle que l'arme vous glisse des mains. »
§20 : « Un rampant » (espace dans le mot « un », oui je suis chiant)
§24 : « Vous faites brusquement volte-face. »
§25 : « vous faites le parallèle »
§28 : « (espace avant le « À ») À deux pas d'elle » (maniaque, moi ?)
§32 : « L'instinct de survie vous pousse à vous relever aussitôt »
§38 (première phrase) : « Comme » me paraît de trop
§60 : « Vous faites mine de retenter votre chance »
§85 : « Ce n’est pas possible »
EDIT : Je viens de lire les avis précédents et j’aimerais préciser ce que j’ai pensé des rampants. Perso, je les trouve effrayants et dangereux en l’état, c’est vraiment leur description (et plus précisément leur couleur) qui m’a donné d’eux une image un peu cocasse.