Allez, c’est parti pour le feed-back de cette AVH de Sunk', dit ‘l’indien’ si j’ai bien compris.
Quelques remarques juste sur la forme : texte non justifié, petites erreurs de mise en page : le chapitre sur les caractéristiques (majuscules en trop ou omises, texte en gras ou pas…). Attention aussi à la ponctuation : beaucoup de virgules qui mériteraient peut être des points et en tout cas évite l’association « , » suivi de « et ». Le paragraphe 49 ne débouche nulle part.
L’aspect « règles et système de jeu » n’est pas mon point fort, je ne le jugerai donc pas. Seul m’importe le récit.
Par contre un peu sceptique sur le côté « immersion » en s’évaluant dans des caractéristiques forcément trop subjectives. C’est un peu comme si tu nous demandais d’estimer notre intelligence ou notre force sur 10.
Déjà ces caractéristiques ne correspondent à rien de très cartésien et puis de quel référentiel on parle ?
Enfin, ce côté auto-personnalisation du héros tombe un peu à l’eau, puisque tu nous colles une ébauche de background qui n’est forcément pas le notre. Donc autant laisser libre court à une création d’un personnage fictif.
Bon, voilà, j’ai bien chipoté, maintenant pour ce qui est de l’histoire :
On retrouve ce très bon style contemplatif d’une nature sauvage, faisant presque penser à un reportage animalier (le nom des animaux avec force détails sur leurs mœurs, leur régime alimentaire…). L’explication est parfois presque "encyclopédique". Le rendu est au final très bon.
C’est donc vraiment une AVH purement ambiance, où l’on prend plaisir à arpenter cette nature indomptée dans des paysages variés, au fil des rencontres avec la faune sauvage ; Le but, en lui-même, occire un grizzly n’étant pour moi qu’un prétexte au voyage et pas une finalité en soi.
<mode transgression ON>
D’ailleurs le sentiment à la lecture de cette AVH est assez particulier. Le côté « banal / contemporain» (même si partir à la chasse au grizzly n’est certes pas une activité commune) peut surprendre. Je veux dire par là qu’il n’y a rien d’héroïque, d’aventureux dans ce récit (on n’est pas là pour sauver le monde, défendre la veuve et l’orphelin) ; c’est une simple partie de chasse, dangereuse certes, mais une simple partie de chasse.
Il devient donc assez difficile de gérer la narration (son rythme) pour captiver le lecteur sans y distiller quelques rebondissements inattendus. J’avais imaginé d’autres ressorts scénaristiques à cette histoire ; Je pensais naïvement que cette partie de chasse allait rapidement dégénérer dans une embrouille typique d’un film d’action à la Bruce Willis ou même tiens Cliffhanger (je sais, je sais, ma culture cinématographique reste limitée). Ou comment ne pas penser à "A couteaux tirés" avec Anthony Hopkins (la forêt et ses pièges, le grizzly) tout y est.
J’aime bien l’idée de partir d’un préambule avec un cadre prêtant à l’aventure (que l’on croit maitriser) pour se trouver plonger suite à un évènement inattendu dans une situation critique où l’environnement catalyse encore plus l’aspect tendu de la chose (avec en prime des méchants bien caricaturaux).
A chaque paragraphe je m’attendais à un évènement incongru (découverte d’un campement abandonné à la hâte avec des traces suspectes, héros rattrapé par un passé trouble et chassé à son tour dans cette forêt isolée….).
<mode transgression OFF>
Bref !! Je m’éloigne du sujet une fois plus. Ici, non, tu restes fidèle à ta ligne de base, ce qui fait au bout du compte l’originalité du récit. On pourrait imaginer dans le même concept une partie de pèche sous-marine au requin blanc, un safari sur la trace des grands fauves…
Pour finir, j’ai tout de même retrouvé ce qui anime ta plume (cf. ton précédent opus avec des amérindiens dedans), à savoir la passion et le cœur. On sent que tu y prends beaucoup de plaisir et cela transparait dans le récit.
D’ailleurs cet aspect description de la nature sauvage, de la solitude du chasseur etc… m’a fait penser au fil des paragraphes à ‘L’homme qui marchait sur la lune’ d’Howard McCord. Je te conseille vraiment (au regard de ton style) la lecture de ce roman étonnant.
Il fallait oser cette aventure originale dans son réalisme, mon indifférence pour la chasse ne m’ayant pas permis toutefois de pleinement me retrouver dans l’excitation de la traque.
Bravo à toi, et à bientôt dans les années 30 si j’ai bien tout suivi.
Quelques remarques juste sur la forme : texte non justifié, petites erreurs de mise en page : le chapitre sur les caractéristiques (majuscules en trop ou omises, texte en gras ou pas…). Attention aussi à la ponctuation : beaucoup de virgules qui mériteraient peut être des points et en tout cas évite l’association « , » suivi de « et ». Le paragraphe 49 ne débouche nulle part.
L’aspect « règles et système de jeu » n’est pas mon point fort, je ne le jugerai donc pas. Seul m’importe le récit.
Par contre un peu sceptique sur le côté « immersion » en s’évaluant dans des caractéristiques forcément trop subjectives. C’est un peu comme si tu nous demandais d’estimer notre intelligence ou notre force sur 10.
Déjà ces caractéristiques ne correspondent à rien de très cartésien et puis de quel référentiel on parle ?
Enfin, ce côté auto-personnalisation du héros tombe un peu à l’eau, puisque tu nous colles une ébauche de background qui n’est forcément pas le notre. Donc autant laisser libre court à une création d’un personnage fictif.
Bon, voilà, j’ai bien chipoté, maintenant pour ce qui est de l’histoire :
On retrouve ce très bon style contemplatif d’une nature sauvage, faisant presque penser à un reportage animalier (le nom des animaux avec force détails sur leurs mœurs, leur régime alimentaire…). L’explication est parfois presque "encyclopédique". Le rendu est au final très bon.
C’est donc vraiment une AVH purement ambiance, où l’on prend plaisir à arpenter cette nature indomptée dans des paysages variés, au fil des rencontres avec la faune sauvage ; Le but, en lui-même, occire un grizzly n’étant pour moi qu’un prétexte au voyage et pas une finalité en soi.
<mode transgression ON>
D’ailleurs le sentiment à la lecture de cette AVH est assez particulier. Le côté « banal / contemporain» (même si partir à la chasse au grizzly n’est certes pas une activité commune) peut surprendre. Je veux dire par là qu’il n’y a rien d’héroïque, d’aventureux dans ce récit (on n’est pas là pour sauver le monde, défendre la veuve et l’orphelin) ; c’est une simple partie de chasse, dangereuse certes, mais une simple partie de chasse.
Il devient donc assez difficile de gérer la narration (son rythme) pour captiver le lecteur sans y distiller quelques rebondissements inattendus. J’avais imaginé d’autres ressorts scénaristiques à cette histoire ; Je pensais naïvement que cette partie de chasse allait rapidement dégénérer dans une embrouille typique d’un film d’action à la Bruce Willis ou même tiens Cliffhanger (je sais, je sais, ma culture cinématographique reste limitée). Ou comment ne pas penser à "A couteaux tirés" avec Anthony Hopkins (la forêt et ses pièges, le grizzly) tout y est.
J’aime bien l’idée de partir d’un préambule avec un cadre prêtant à l’aventure (que l’on croit maitriser) pour se trouver plonger suite à un évènement inattendu dans une situation critique où l’environnement catalyse encore plus l’aspect tendu de la chose (avec en prime des méchants bien caricaturaux).
A chaque paragraphe je m’attendais à un évènement incongru (découverte d’un campement abandonné à la hâte avec des traces suspectes, héros rattrapé par un passé trouble et chassé à son tour dans cette forêt isolée….).
<mode transgression OFF>
Bref !! Je m’éloigne du sujet une fois plus. Ici, non, tu restes fidèle à ta ligne de base, ce qui fait au bout du compte l’originalité du récit. On pourrait imaginer dans le même concept une partie de pèche sous-marine au requin blanc, un safari sur la trace des grands fauves…
Pour finir, j’ai tout de même retrouvé ce qui anime ta plume (cf. ton précédent opus avec des amérindiens dedans), à savoir la passion et le cœur. On sent que tu y prends beaucoup de plaisir et cela transparait dans le récit.
D’ailleurs cet aspect description de la nature sauvage, de la solitude du chasseur etc… m’a fait penser au fil des paragraphes à ‘L’homme qui marchait sur la lune’ d’Howard McCord. Je te conseille vraiment (au regard de ton style) la lecture de ce roman étonnant.
Il fallait oser cette aventure originale dans son réalisme, mon indifférence pour la chasse ne m’ayant pas permis toutefois de pleinement me retrouver dans l’excitation de la traque.
Bravo à toi, et à bientôt dans les années 30 si j’ai bien tout suivi.