A mon tour pour un rapide Feed-back de : Opération Survie – Les terres désolées. En substance, J’aime beaucoup ce que Jin fait. C’est un peu le George A. Romero de l’AVH quoi !
Bon, il faut dire que je l’ai compulsé ce w-e, vautré à ma terrasse avec une bière belge bien fraiche et des olives aux anchois. En parfaite disposition donc pour me promener en Suisse, même si l’endroit visité fut vite transformé en villégiature pour zombies boulimiques.
C’est vraiment le genre d’AVH que je lis avec beaucoup de plaisir. Un bon moment, pas prise de tête, perfectible surement dans le style, mais toujours solide sur le fond.
On voit là encore que Jin possède son sujet, qu’il évolue dans son élément et c’est très appréciable.
Ça reste classique dans le scénario. On monte doucement dans l’horreur avec une aventure assez linéaire. Il est vraiment compliqué dans cet univers zombiesque de trouver un angle d’attaque qui sorte un peu de l’ordinaire ou même des ressorts psychologiques adaptés à ces morts-vivants avides le plus souvent de supermarchés.
Les zombies c’est comme oui-oui (j’ai des références littéraires solide), font un peu toujours la même chose (bien que Les zombies décrochent la lune ou au pays des jouets ça colle pas vraiment).
J’ai trouvé aussi ce livreur moins charismatique (mais pas tant que ça) que les personnages des précédents opus, et le fait qu’il veuille à tout prix bouffer un steak (après quand même s’être enfilés tous les Kinder-Bueno de l’hôpital que des Drogba-Zombie ou Tsonga-Zombie jugeaient –je suppose- désormais infects) est un tantinet suspect au regard de la situation cataclysmique qu’il découvre en ville. Sans compter les différents cadavres jonchant la salle du Buffalo-Grill local ! Moi ça me couperait net l’appétit.
Le plaisir aussi de partir de pas grand-chose, pour s’équiper au fur et à mesure de l’histoire reste une mécanique qui fonctionne bien. D’ailleurs, seul un merle contemplatif a pu surprendre mon sourire narquois se dessinant sur mes lèvres l’espace d’un instant lorsque je ramassai fébrilement un Glock 18 sur la dépouille d’un soldat tombé sans soute trop jeune.
Cherchant du bout des doigts la dernière olive dont l’enveloppe d’huile industrielle lui permettait de se dérober avec insolence à ma préhension, je répétais avec morgue ‘Qu’ils y viennent maintenant, qu’ils y viennent….’.
Il est vrai que devant une porte lacérée de griffes, à peine entrebâillée (alors qu’on avait bien fermé le loquet en sortant, ça on est sûr) et qu’on vous indique que vous pénétrez gaillardement dans la pièce, il est plus aisé de s’imaginer un pistolet de manufacture autrichienne en main que brandissant fièrement un cutter Stanley bicolore.
Là mon épouse m’a appelée pour l’aider ranger les courses. Dure réalité. J’ai abandonné à son triste sort, Léonard Cothey, son Glock, ses groles trop petites pour lui, les zombies, la suisse et j’ai bien mis les yaourts en haut, les salades en bas et le pain dans le sac à pain.
Petit crochet au stock d’olives et c’était reparti. Quelques tonnes de zombies et d’autre conchoncetées immondes à huit pattes ou d’avantages plus tard et le paragraphe 200 pointait en Verdana 10. Celui-ci concluait finalement de façon cohérente le récit, bien que cet épilogue logique rendait un peu obsolète le bonus je trouve (à quoi bon ?).
Il était temps pour moi de reprendre des activités moins viriles, comme arroser mes salades et promener mon chien.
D'ailleurs, je ne pourrais pas jurer, lorsque l’obscurité gagna le chemin de halage où me menaient mes pas et que le vent d’ouest forcissait en rugissant à la cime des peupliers bordant la rivière, qu’un léger frémissement ne me parcourusse pas l’échine. Le froid sans doute, le froid…
Voilà, j’en ai fini de ma prose digne des bonnes blagues de télé Z, tout cela pour te féliciter sincèrement Jin pour ce bon moment passé à te lire.
A bientôt.
Bon, il faut dire que je l’ai compulsé ce w-e, vautré à ma terrasse avec une bière belge bien fraiche et des olives aux anchois. En parfaite disposition donc pour me promener en Suisse, même si l’endroit visité fut vite transformé en villégiature pour zombies boulimiques.
C’est vraiment le genre d’AVH que je lis avec beaucoup de plaisir. Un bon moment, pas prise de tête, perfectible surement dans le style, mais toujours solide sur le fond.
On voit là encore que Jin possède son sujet, qu’il évolue dans son élément et c’est très appréciable.
Ça reste classique dans le scénario. On monte doucement dans l’horreur avec une aventure assez linéaire. Il est vraiment compliqué dans cet univers zombiesque de trouver un angle d’attaque qui sorte un peu de l’ordinaire ou même des ressorts psychologiques adaptés à ces morts-vivants avides le plus souvent de supermarchés.
Les zombies c’est comme oui-oui (j’ai des références littéraires solide), font un peu toujours la même chose (bien que Les zombies décrochent la lune ou au pays des jouets ça colle pas vraiment).
J’ai trouvé aussi ce livreur moins charismatique (mais pas tant que ça) que les personnages des précédents opus, et le fait qu’il veuille à tout prix bouffer un steak (après quand même s’être enfilés tous les Kinder-Bueno de l’hôpital que des Drogba-Zombie ou Tsonga-Zombie jugeaient –je suppose- désormais infects) est un tantinet suspect au regard de la situation cataclysmique qu’il découvre en ville. Sans compter les différents cadavres jonchant la salle du Buffalo-Grill local ! Moi ça me couperait net l’appétit.
Le plaisir aussi de partir de pas grand-chose, pour s’équiper au fur et à mesure de l’histoire reste une mécanique qui fonctionne bien. D’ailleurs, seul un merle contemplatif a pu surprendre mon sourire narquois se dessinant sur mes lèvres l’espace d’un instant lorsque je ramassai fébrilement un Glock 18 sur la dépouille d’un soldat tombé sans soute trop jeune.
Cherchant du bout des doigts la dernière olive dont l’enveloppe d’huile industrielle lui permettait de se dérober avec insolence à ma préhension, je répétais avec morgue ‘Qu’ils y viennent maintenant, qu’ils y viennent….’.
Il est vrai que devant une porte lacérée de griffes, à peine entrebâillée (alors qu’on avait bien fermé le loquet en sortant, ça on est sûr) et qu’on vous indique que vous pénétrez gaillardement dans la pièce, il est plus aisé de s’imaginer un pistolet de manufacture autrichienne en main que brandissant fièrement un cutter Stanley bicolore.
Là mon épouse m’a appelée pour l’aider ranger les courses. Dure réalité. J’ai abandonné à son triste sort, Léonard Cothey, son Glock, ses groles trop petites pour lui, les zombies, la suisse et j’ai bien mis les yaourts en haut, les salades en bas et le pain dans le sac à pain.
Petit crochet au stock d’olives et c’était reparti. Quelques tonnes de zombies et d’autre conchoncetées immondes à huit pattes ou d’avantages plus tard et le paragraphe 200 pointait en Verdana 10. Celui-ci concluait finalement de façon cohérente le récit, bien que cet épilogue logique rendait un peu obsolète le bonus je trouve (à quoi bon ?).
Il était temps pour moi de reprendre des activités moins viriles, comme arroser mes salades et promener mon chien.
D'ailleurs, je ne pourrais pas jurer, lorsque l’obscurité gagna le chemin de halage où me menaient mes pas et que le vent d’ouest forcissait en rugissant à la cime des peupliers bordant la rivière, qu’un léger frémissement ne me parcourusse pas l’échine. Le froid sans doute, le froid…
Voilà, j’en ai fini de ma prose digne des bonnes blagues de télé Z, tout cela pour te féliciter sincèrement Jin pour ce bon moment passé à te lire.
A bientôt.