26/02/2010, 18:10
(26/02/2010, 16:37)sunkmanitu a écrit : Ben en fait, tu as les bisons qui bloquent ta route (les plaines), les accès aux Montagnes sacrées ne sont peu être pas aussi nombreux que tu peux l'imaginer, et tu apprends que tes amis sont en danger uniquement lorsque tu passes chez les Cheyennes, donc du coup tu ne peux qu'aller aider tes amis en attendant que la piste vers les Montagnes soit dégagée...
Je voulais dire qu'il paraissait curieux que notre héros choisisse de se rendre au village cheyenne (à l'opposé de sa direction, tout de même !) plutôt que de rester près du lac à taquiner le goujon et à fumer le calumet en attendant que les bisons libèrent le passage.
Citation :Les obstacles naturels, les animaux sauvages font partie intégrante de l'initiation chamanique. Inutile de te rappeler que le héros et seul en pleine nature hostile, lui qui vit depuis toujours avec d'autres indiens. Il est seul face à ses doutes, ses peurs, sa propre âme. Il se peut que tu aies lu en "survolant" le fond de l'avh pour ne juger que la forme ? Je dis ça sans aucune méchanceté, je veux juste comprendre tes avis
J'avais compris cette intention de préparer le héros à son initiation en le confrontant seul à des obstacles naturels, mais... je n'étais peut-être plus très réceptif à ce moment-là. Je m'attendais tout à fait à ce genre de choses lorsque je me suis lancé dans l'aventure, mais, après les longues déambulations de la première partie, je n'avais plus l'esprit assez frais pour me mettre vraiment dans la peau d'un héros en quête d'initiation spirituelle.
Citation :Je pense comme toi...La seule différence dans mon appréciation est que tous ces objets sont un cadeau de mérite du maître au disciple pour tout ce qui a été enduré depuis le départ du camp.
Peut être que Wicasa suivait Tatanka par un moyen "chamanique" et peut être que si le joueur est arrivé jusqu'à la cabane c'est qu'il a passé de nombreux obstacles.
Je ne dis pas que le héros n'a pas mérité d'être récompensé, mais je pense que cela nous fait basculer trop soudainement dans le surnaturel (et un surnaturel un peu générique, qui ne déparerait pas une oeuvre de fantasy classique). Jusque-là, le héros n'avait eu droit qu'à des visions, un élément surnaturel modéré et plus approprié.
Citation :Franchement à quoi bon faire un personnage complètement vide de spiritualité et qui doit tout apprendre au cours de son périple ? Il n'est pas un blanc, c'est un sioux, ce qui implicitement veut dire : respect de la nature, des forces invisibles, courage et audace présents dans chaque acte.
Certes, mais tous les Sioux ne sont pas des chamans. Je n'ai jamais eu le sentiment que mon héros apprenait grand-chose au cours de son aventure initiatique. Même sans se lancer dans des détails excessifs, est-ce qu'il n'aurait pas été possible de montrer que sa perception du monde qui l'entoure évoluait ?