08/02/2010, 15:12
(Modification du message : 08/02/2010, 17:27 par Thierry Dicule.)
J’ai terminé l’AVH de Sunkmanitou et je dois dire qu’elle m’a vraiment emballé :
1). LA FORME :
C’est peut-être ce qui est le moins réussi dans l’AVH. Le style est agréable mais la structure de certaines phrases est bizarre :
- soucis de ponctuation, par exemple dans le §1 : « D'ailleurs les guerres de tribus vous les avez vécues lors de votre 17ème année. La tribu ennemie des Blackfeet, voulait s'approprier votre camp pour chasser le bison et s'établir définitivement dans ces plaines. »
- la construction de certains dialogues est étrange. Voir par exemple la discussion avec notre père de sang, dans l’intro. J’aurais plutôt vu ici :
« - Ne la pose pas, je connais déja la question ! Tu vas me demander pourquoi c'est toi qui dois recevoir cet enseignement chamanique et pas un autre du camp, n'est ce pas ?
Un bref hochement de tête de votre part confirme ce que vous demande votre père. Il poursuit alors :
- Et bien, Tatanka, etc »
Bon, les phrases comme celles-là apparaissent tout de même en quantité limitée, mais la compréhension peut s’en trouver affectée.
Moins grave, puisqu’on comprend ce que tu as voulu dire, il y a pas mal de fautes, sans doute de l’étourderie (conjugaison surtout).
2). LE FOND :
Il s’agit d’une AVH originale dans le sens où le parcours du héros est très contemplatif. Perso, j’ai trouvé ça excellent : sans s’étaler de trop, Sunkmanitou réussit à décrire précisément ce qui nous entoure, si bien qu’on est « dedans ». Je pouvais presque sentir les odeurs de la forêt et entendre des bruissements de feuilles. Cette sensation de « communion avec la nature » est une expérience marquante que je ne suis pas prêt d’oublier.
J’ai beaucoup aimé la troisième partie et le dénouement sanglant qui va avec. Comme Fitz, je trouve que l’avertissement au début du livre n’est pas indispensable.
Enfin, je voudrais dire qu’on sent la passion de l’auteur pour l’univers qu’il a choisi. Ça peut paraître banal ce que je dis, parce qu’un auteur est forcément très motivé pour se lancer dans l’écriture d’un livre, mais ici j’ai trouvé que c’était particulièrement perceptible et communicatif.
3). LE JEU :
J’aime découvrir de nouvelles règles donc ici j’ai eu de quoi m’amuser.
Je trouve que le système choisi fonctionne bien et n’est pas trop lourd. Dans les combats, je n’ai jamais « jonglé » avec les distances et je ne sais pas trop si on pourrait avoir intérêt à le faire. Mais cette possibilité m’a paru intéressante car il n’est pas rare, avec d’autres mécanismes, qu’on ait l’impression que les combats se déroulent dans un espace réduit d’un mètre carré.
J’ai eu du mal à comprendre les apports ludiques de certaines armes (la hachette par rapport au couteau par exemple). Peut-être qu’on s’en sert parfois hors combat dans des circonstances spéciales ?
Les explications sur les combats ne sont pas claires : contradiction entre les consignes 5 et 6. Autrement dit : doit-on à chaque fois déterminer le plus rapide (ce que sous-entend l’indication n°5) ou doit-on le faire au début puis jouer à tour de rôle (selon l’indication n°6) ?
Autre point qui ne m’a pas emballé (comme Sukumvit) : le changement d’équipement en cours de route. C’est très excitant de proposer de nouvelles trouvailles mais c’est un peu pénible de se délester de tout le reste.
Je n’ai jamais eu accès à l’un des paragraphes spéciaux liés aux armes (déblocables selon le score des dés).
Je ne me rappelle pas avoir utilisé la caractéristique « chance ».
Dans l’ensemble, j’ai trouvé le jeu vraiment trop facile. Et n’étant pas un amateur de difficulté, ce manque de danger que j’ai perçu a dû paraître insoutenable chez des joueurs plus adeptes de défis corsés !
4). CONCLUSION :
Une AVH qui m’a beaucoup plu et que je relirai certainement, pour m’évader dans de grands espaces.
5). COMPLÉMENT : LES FAUTES ET BUGS QUE J’AI RELEVÉS (dans l’intro) :
p8 : « Vous comprendrez bien vite »
p9 : « que si vous lui donnez l'occasion d'un combat MD. »
« vous ne pouvez pas transporter »
p11 : « qui risquent de se produire »
p16 : il est dit que la « pierre à briquet » ne compte pas pour un objet, alors que p4 il était dit que la « pierre à feu » comptait pour 1 objet (d’ailleurs détail : la viande séchée n’apparaissait pas à la p4).
§1 : « votre père à ses côtés »
« Personne ne comprit pourquoi. »
« vous fusses blâmés » (je crois)
« à côté les uns des autres »
« Le soleil brille depuis quelques heures déjà et vous êtes réveillé depuis l'aube… » = je trouve cette phrase bizarre
« Tu prendras un équipement minimum et tu affronteras seul »
« écoute ton cœur, écoute ton âme, écoute les voix des anciens… »
« Vous fixez l'horizon »
« quelles questions lui poser »
« son surnom fut Cerf-qui-saute »
« tu disposes déjà de : »
1). LA FORME :
C’est peut-être ce qui est le moins réussi dans l’AVH. Le style est agréable mais la structure de certaines phrases est bizarre :
- soucis de ponctuation, par exemple dans le §1 : « D'ailleurs les guerres de tribus vous les avez vécues lors de votre 17ème année. La tribu ennemie des Blackfeet, voulait s'approprier votre camp pour chasser le bison et s'établir définitivement dans ces plaines. »
- la construction de certains dialogues est étrange. Voir par exemple la discussion avec notre père de sang, dans l’intro. J’aurais plutôt vu ici :
« - Ne la pose pas, je connais déja la question ! Tu vas me demander pourquoi c'est toi qui dois recevoir cet enseignement chamanique et pas un autre du camp, n'est ce pas ?
Un bref hochement de tête de votre part confirme ce que vous demande votre père. Il poursuit alors :
- Et bien, Tatanka, etc »
Bon, les phrases comme celles-là apparaissent tout de même en quantité limitée, mais la compréhension peut s’en trouver affectée.
Moins grave, puisqu’on comprend ce que tu as voulu dire, il y a pas mal de fautes, sans doute de l’étourderie (conjugaison surtout).
2). LE FOND :
Il s’agit d’une AVH originale dans le sens où le parcours du héros est très contemplatif. Perso, j’ai trouvé ça excellent : sans s’étaler de trop, Sunkmanitou réussit à décrire précisément ce qui nous entoure, si bien qu’on est « dedans ». Je pouvais presque sentir les odeurs de la forêt et entendre des bruissements de feuilles. Cette sensation de « communion avec la nature » est une expérience marquante que je ne suis pas prêt d’oublier.
J’ai beaucoup aimé la troisième partie et le dénouement sanglant qui va avec. Comme Fitz, je trouve que l’avertissement au début du livre n’est pas indispensable.
Enfin, je voudrais dire qu’on sent la passion de l’auteur pour l’univers qu’il a choisi. Ça peut paraître banal ce que je dis, parce qu’un auteur est forcément très motivé pour se lancer dans l’écriture d’un livre, mais ici j’ai trouvé que c’était particulièrement perceptible et communicatif.
3). LE JEU :
J’aime découvrir de nouvelles règles donc ici j’ai eu de quoi m’amuser.
Je trouve que le système choisi fonctionne bien et n’est pas trop lourd. Dans les combats, je n’ai jamais « jonglé » avec les distances et je ne sais pas trop si on pourrait avoir intérêt à le faire. Mais cette possibilité m’a paru intéressante car il n’est pas rare, avec d’autres mécanismes, qu’on ait l’impression que les combats se déroulent dans un espace réduit d’un mètre carré.
J’ai eu du mal à comprendre les apports ludiques de certaines armes (la hachette par rapport au couteau par exemple). Peut-être qu’on s’en sert parfois hors combat dans des circonstances spéciales ?
Les explications sur les combats ne sont pas claires : contradiction entre les consignes 5 et 6. Autrement dit : doit-on à chaque fois déterminer le plus rapide (ce que sous-entend l’indication n°5) ou doit-on le faire au début puis jouer à tour de rôle (selon l’indication n°6) ?
Autre point qui ne m’a pas emballé (comme Sukumvit) : le changement d’équipement en cours de route. C’est très excitant de proposer de nouvelles trouvailles mais c’est un peu pénible de se délester de tout le reste.
Je n’ai jamais eu accès à l’un des paragraphes spéciaux liés aux armes (déblocables selon le score des dés).
Je ne me rappelle pas avoir utilisé la caractéristique « chance ».
Dans l’ensemble, j’ai trouvé le jeu vraiment trop facile. Et n’étant pas un amateur de difficulté, ce manque de danger que j’ai perçu a dû paraître insoutenable chez des joueurs plus adeptes de défis corsés !
4). CONCLUSION :
Une AVH qui m’a beaucoup plu et que je relirai certainement, pour m’évader dans de grands espaces.
5). COMPLÉMENT : LES FAUTES ET BUGS QUE J’AI RELEVÉS (dans l’intro) :
p8 : « Vous comprendrez bien vite »
p9 : « que si vous lui donnez l'occasion d'un combat MD. »
« vous ne pouvez pas transporter »
p11 : « qui risquent de se produire »
p16 : il est dit que la « pierre à briquet » ne compte pas pour un objet, alors que p4 il était dit que la « pierre à feu » comptait pour 1 objet (d’ailleurs détail : la viande séchée n’apparaissait pas à la p4).
§1 : « votre père à ses côtés »
« Personne ne comprit pourquoi. »
« vous fusses blâmés » (je crois)
« à côté les uns des autres »
« Le soleil brille depuis quelques heures déjà et vous êtes réveillé depuis l'aube… » = je trouve cette phrase bizarre
« Tu prendras un équipement minimum et tu affronteras seul »
« écoute ton cœur, écoute ton âme, écoute les voix des anciens… »
« Vous fixez l'horizon »
« quelles questions lui poser »
« son surnom fut Cerf-qui-saute »
« tu disposes déjà de : »