21/12/2009, 09:29
C'est un monde ambitieux puisqu'il apporte une explication métaphysique à l'existence du macrocosmos.
1
Vous apparaissez au milieu d’une petite pièce carrée aux murs complètement noirs, éclairée par un plafond vaguement luminescent. Il n’y a rien ici qu’une simple porte de fer tout ce qu’il y a de plus classique. Dans un coin de la salle se trouve un vieillard nu, recroquevillé sur lui-même, dégageant une puanteur à peine croyable. Sa barbe tombe jusqu’au sol.
Si vous lui adressez la parole, rendez-vous au 2.
Si vous ouvrez la porte, rendez-vous au 3.
Si vous utilisez le Daleth et partez d’ici, rendez-vous au 4.
2
L’homme, surpris par votre présence, tâte votre tête, votre buste et vos jambe comme pour bien vérifier que vous êtes réel, puis explose de rire et vous serre dans ses bras. La sécheresse de sa peau et l’odeur d’excrément et de sueur séchés qui émane de l’homme manque de vous faire vomir. « Comment avez-vous fait pour arriver ici ? S’exclame-t-il
- Où sommes-nous ? » Est l’unique réponse que vous lui donnez. Il vous répond alors : « Mais enfin mon ami, vous ne savez pas ? Ici c’est le royaume de la mort. » Vous en restez bouche bée. « Vos êtes… mort ?
- Bien sûr. Cela fait des millénaires que je suis ici. C’est ce qui nous attend tous, vous aussi.
- Mais vous n’essayez pas vous enfuir ?
- Je vous répète que vous êtes dans le royaume de la mort. Elle seule peut traverser ces portes piégées. Alors je m’assois dans un coin. Et je ne fais rien. Vous ne pouvez rien pour moi à part me tenir compagnie pour l’éternité. Le temps n’existe pas ici. » Puis l’homme s’assoit tranquillement dans un coin, heureux d’avoir quelqu’un à qui parler. Vous ne pouvez pas croire qu’après la vie, vous pussiez rester enfermé comme ça jusqu’à jamais. « Mais, dîtes-vous, comment mangez-vous, comment faîtes vous vos besoins, comment…
- Oh, c’est la mort qui s’occupe, de ça. Elle vous laisse l’odeur dehors, désolé pour la puanteur, mais elle vous lave tout à l’intérieur, en vous suçant ce qu’elle aime le plus chez vous : la vie. De temps en temps, elle vous la rend pour vous faire de nouveau souffrir. Et ça ne s’arrête jamais. D’ailleurs, je serais vous, je ferais attention, cela fait un moment qu’elle n’est pas passé. » Ça alors… Vous vous êtes toujours imaginé qu’une fois mort vous vous évanouiriez dans l’atmosphère pour rejoindre les éléments… mais alors là vraiment…
Si vous ouvrez la porte, rendez-vous au 3.
Si vous êtes curieux et désirez attendre la mort, rendez-vous au 5.
Si vous saluez le mort et repartez d’ici au plus vite avec votre Daleth, rendez-vous au 4.
3
A peine l’avez-vous touché que la porte émet une violente décharge électrique. Vous perdez 3 points d’endurance. Impossible de passer par ici.
Si vous n’avez pas encore parlé à l’homme, vous pouvez le faire au 2.
Sinon, vous n’avez plus qu’à partir en utilisant votre Daleth, rendez-vous au 4.
4
Sortie du monde.
5
Vous attendez. Vous attendez.
Longtemps. Longtemps.
Et elle arrive.
Tout ce vide que vous avez laissé derrière vous rattrape.
Vous vous souvenez de la prison. Vous aussi vous avez attendu ici, il y a une seconde à peine vous aviez votre cellule. Vous attendiez la place que vous venez bêtement perdre, au milieu des rares chanceux que la mort autorise à rêver dans les univers qu’elle a inventé pour se distraire.
Et vous voilà revenu à la case départ.
Je vais maintenant moi aussi découvrir tous vos petits mondes ! Je me régale d'avance !
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Vous apparaissez au milieu d’une petite pièce carrée aux murs complètement noirs, éclairée par un plafond vaguement luminescent. Il n’y a rien ici qu’une simple porte de fer tout ce qu’il y a de plus classique. Dans un coin de la salle se trouve un vieillard nu, recroquevillé sur lui-même, dégageant une puanteur à peine croyable. Sa barbe tombe jusqu’au sol.
Si vous lui adressez la parole, rendez-vous au 2.
Si vous ouvrez la porte, rendez-vous au 3.
Si vous utilisez le Daleth et partez d’ici, rendez-vous au 4.
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L’homme, surpris par votre présence, tâte votre tête, votre buste et vos jambe comme pour bien vérifier que vous êtes réel, puis explose de rire et vous serre dans ses bras. La sécheresse de sa peau et l’odeur d’excrément et de sueur séchés qui émane de l’homme manque de vous faire vomir. « Comment avez-vous fait pour arriver ici ? S’exclame-t-il
- Où sommes-nous ? » Est l’unique réponse que vous lui donnez. Il vous répond alors : « Mais enfin mon ami, vous ne savez pas ? Ici c’est le royaume de la mort. » Vous en restez bouche bée. « Vos êtes… mort ?
- Bien sûr. Cela fait des millénaires que je suis ici. C’est ce qui nous attend tous, vous aussi.
- Mais vous n’essayez pas vous enfuir ?
- Je vous répète que vous êtes dans le royaume de la mort. Elle seule peut traverser ces portes piégées. Alors je m’assois dans un coin. Et je ne fais rien. Vous ne pouvez rien pour moi à part me tenir compagnie pour l’éternité. Le temps n’existe pas ici. » Puis l’homme s’assoit tranquillement dans un coin, heureux d’avoir quelqu’un à qui parler. Vous ne pouvez pas croire qu’après la vie, vous pussiez rester enfermé comme ça jusqu’à jamais. « Mais, dîtes-vous, comment mangez-vous, comment faîtes vous vos besoins, comment…
- Oh, c’est la mort qui s’occupe, de ça. Elle vous laisse l’odeur dehors, désolé pour la puanteur, mais elle vous lave tout à l’intérieur, en vous suçant ce qu’elle aime le plus chez vous : la vie. De temps en temps, elle vous la rend pour vous faire de nouveau souffrir. Et ça ne s’arrête jamais. D’ailleurs, je serais vous, je ferais attention, cela fait un moment qu’elle n’est pas passé. » Ça alors… Vous vous êtes toujours imaginé qu’une fois mort vous vous évanouiriez dans l’atmosphère pour rejoindre les éléments… mais alors là vraiment…
Si vous ouvrez la porte, rendez-vous au 3.
Si vous êtes curieux et désirez attendre la mort, rendez-vous au 5.
Si vous saluez le mort et repartez d’ici au plus vite avec votre Daleth, rendez-vous au 4.
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A peine l’avez-vous touché que la porte émet une violente décharge électrique. Vous perdez 3 points d’endurance. Impossible de passer par ici.
Si vous n’avez pas encore parlé à l’homme, vous pouvez le faire au 2.
Sinon, vous n’avez plus qu’à partir en utilisant votre Daleth, rendez-vous au 4.
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Sortie du monde.
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Vous attendez. Vous attendez.
Longtemps. Longtemps.
Et elle arrive.
Tout ce vide que vous avez laissé derrière vous rattrape.
Vous vous souvenez de la prison. Vous aussi vous avez attendu ici, il y a une seconde à peine vous aviez votre cellule. Vous attendiez la place que vous venez bêtement perdre, au milieu des rares chanceux que la mort autorise à rêver dans les univers qu’elle a inventé pour se distraire.
Et vous voilà revenu à la case départ.
Je vais maintenant moi aussi découvrir tous vos petits mondes ! Je me régale d'avance !