12/11/2006, 20:31
(Modification du message : 12/11/2006, 20:36 par Mad Martigan.)
Finalement, l'humanité triomphe de tout : on aurait pu croire que les supermarchés seraient la mort de la poésie, que le monde allait perdre un peu de sa magie en voyant ses "petits commerces" disparaître - eh bien pas du tout ! Eh oui ma bonne dame : pour notre génération, les grandes surfaces sont devenus des lieux de nostalgie et de bonheur comme les autres. La madeleine est maintenant en reduc à -30% près du rayon charcuterie ; mais elle est toujours aussi bonne !
Parce que je suis comme vous, moi ; ou plutôt, j'ai été comme vous tous : non pas un rat de bibliothèque, mais un ragondin de Monoprix !
Ah, le Monoprix de Chateaudun !... A l'époque, ils avaient un max de Folio (comme partout en ce temps-là, c'est ça qui est fou) ; mais je me souviens également de toute une étagère multicolore d'Histoire A Jouer, ainsi que quelques Livres de Poche ici et là... un autre monde, en somme...
Et dire que j'avais acheté deux Sherlock Holmes (Le Dragon de Limehouse et la géniale Statuette Brisée) en me disant que j'aurais bien le temps d'acheter tous les autres par la suite...
Rah la la... Oui, c'est bête à dire, mais de repenser à sa mère allant pousser son caddy - pendant que moi-même allais m'asseoir en tailleur auprès de ces bouquins - tout cela reste une des belles images de mon enfance... L'aurais-je cru, alors, si quelqu'un me l'avait dit ?? Et le léger tremblement, en entrant dans les maisons de la presse, et en découvrant la rangée de tranches avec leurs petites images colorées... Sans parler de l'odeur, des odeurs de ces belles pages blanches (pour vous dire : cet après-midi, de passage chez mes parents, je n'ai pas pu m'empêcher d'en sniffer une fois encore - blues garanti !)
Ce qui est marrant, c'est qu'il n'y a que deux types de rêves que je fais de façon récurrente :
- les rêves où je perds mes dents (en les mangeant, puis en les toussant éventuellement...)
- et, comme JFM, les rêves où je découvre de nouvelles séries de Folios... Ces rêves sont alors d'une précision extraordinaire : au réveil, je pourrais presque retracer le logo, dire le nom de la série et même visionner la couverture !...
Aaah ! Mais quelle déception en ouvrant les yeux... Que ne donnerais-je pas pour en voir de nouvelles, de ces couvertures ; avec la même police très classe, le logo à la même place, mais des titres et des images inconnus, nouveaux, frais...
Soupir...
En ce sens, la première fois que j'ai découvert la couverture "online" de La Malédiction de la Momie, par Dagonidès, j'ai ressenti comme un coup dans la poitrine ! Vraiment !
Parce que je suis comme vous, moi ; ou plutôt, j'ai été comme vous tous : non pas un rat de bibliothèque, mais un ragondin de Monoprix !
Ah, le Monoprix de Chateaudun !... A l'époque, ils avaient un max de Folio (comme partout en ce temps-là, c'est ça qui est fou) ; mais je me souviens également de toute une étagère multicolore d'Histoire A Jouer, ainsi que quelques Livres de Poche ici et là... un autre monde, en somme...
Et dire que j'avais acheté deux Sherlock Holmes (Le Dragon de Limehouse et la géniale Statuette Brisée) en me disant que j'aurais bien le temps d'acheter tous les autres par la suite...
Rah la la... Oui, c'est bête à dire, mais de repenser à sa mère allant pousser son caddy - pendant que moi-même allais m'asseoir en tailleur auprès de ces bouquins - tout cela reste une des belles images de mon enfance... L'aurais-je cru, alors, si quelqu'un me l'avait dit ?? Et le léger tremblement, en entrant dans les maisons de la presse, et en découvrant la rangée de tranches avec leurs petites images colorées... Sans parler de l'odeur, des odeurs de ces belles pages blanches (pour vous dire : cet après-midi, de passage chez mes parents, je n'ai pas pu m'empêcher d'en sniffer une fois encore - blues garanti !)
Ce qui est marrant, c'est qu'il n'y a que deux types de rêves que je fais de façon récurrente :
- les rêves où je perds mes dents (en les mangeant, puis en les toussant éventuellement...)
- et, comme JFM, les rêves où je découvre de nouvelles séries de Folios... Ces rêves sont alors d'une précision extraordinaire : au réveil, je pourrais presque retracer le logo, dire le nom de la série et même visionner la couverture !...
Aaah ! Mais quelle déception en ouvrant les yeux... Que ne donnerais-je pas pour en voir de nouvelles, de ces couvertures ; avec la même police très classe, le logo à la même place, mais des titres et des images inconnus, nouveaux, frais...
Soupir...
En ce sens, la première fois que j'ai découvert la couverture "online" de La Malédiction de la Momie, par Dagonidès, j'ai ressenti comme un coup dans la poitrine ! Vraiment !