Transposer les zombies cannibales dans une ville est une bonne idée : ça rappelle inévitablement les films de Romero avec leurs légions de morts qui marchent tout en gémissant. Par contre, il y a un côté redite avec l'aventure dans l'île, des situations qui se répètent et des adversaires qui se ressemblent.
J'ai trouvé la jouabilité meilleure. Les règles sont touffues mais ont quand même été éclaircies ou allégées car j'ai bien mieux compris le déroulement des combats et peu de points m'ont paru obscurs. Il est toujours aussi fastidieux de comptabiliser les munitions et l'usure des armes blanches mais j'ai apprécié le réalisme des scènes d'action. De plus, on trouve moins de munitions ou de remèdes et la pression est donc plus grande, j'ai vu plusieurs fois mes points de santé descendre dangereusement et ai dû utiliser certaines armes secondaires n'ayant plus de cartouches pour ma grosse arme. (par contre, le taux de contamination reste toujours aussi inoffensif et la tronçonneuse vraiment trop efficace).
Le flic que l'on interprète est quand même très très spécial. Le fait de jouer un type intolérant, machiste et égoïste est original et change agréablement de l'ordinaire mais des fois, c'est vraiment trop exagéré. J'ai perdu les références mais certains paragraphes sont assez ahurissants tant ce type apparaît inhumain. Du coup, les passages qui tendent à nous montrer qu'il a de temps en temps des sentiments ne sont pas très crédibles.
Le style n'est pas top et c'est ce qui pêche le plus. Même si l'exercice peut paraître gonflant, une relecture complète s'impose pour éviter les mots en trop ou oubliés, les expressions parlées qui ne peuvent pas être incluses dans la narration ou les tournures de phrases incohérentes.
D'un autre côté, je suis sincèrement admiratif de la longueur des paragraphes. On sent vraiment que Jin prend plaisir à écrire son histoire et à développer les dialogues et les descriptions servant à mettre dans l'ambiance. Avec si peu de paragraphes, on a tout de même droit à une longue aventure. C'est bien car ça contribue vraiment à se plonger dans l'histoire alors que les paragraphes de quatre lignes tendent à casser le rythme.
Au final, malgré les défauts énumérés juste avant, j'ai plutôt apprécié cette AVH. Peut-être plus que celle de l'île. Pour une histoire de zombies, le ton est plus réaliste, un peu moins démesuré que dans la précédente. Une fois digérées, les règles sont plaisantes et offrent de bien belles scènes d'action. J'ai frémi à de nombreuses reprises en me retrouvant sous-armé ou affaibli par mes combats successifs. Pour finir, j'ai trouvé la difficulté bien dosée (même si ça paraît galère avec 7 en adresse).
EDIT : je viens de lire que tu avais relu chacun de tes paragraphes après les avoir écrits. Petit conseil : relis-les plutôt le lendemain par exemple. C'est ce que je fais et j'ai remarqué que je trouvais bien plus de fautes qu'en les relisant juste après les avoir écrits. Je les relis même une 2ème fois une semaine après environ et je trouve de nouveaux trucs à corriger.
J'ai trouvé la jouabilité meilleure. Les règles sont touffues mais ont quand même été éclaircies ou allégées car j'ai bien mieux compris le déroulement des combats et peu de points m'ont paru obscurs. Il est toujours aussi fastidieux de comptabiliser les munitions et l'usure des armes blanches mais j'ai apprécié le réalisme des scènes d'action. De plus, on trouve moins de munitions ou de remèdes et la pression est donc plus grande, j'ai vu plusieurs fois mes points de santé descendre dangereusement et ai dû utiliser certaines armes secondaires n'ayant plus de cartouches pour ma grosse arme. (par contre, le taux de contamination reste toujours aussi inoffensif et la tronçonneuse vraiment trop efficace).
Le flic que l'on interprète est quand même très très spécial. Le fait de jouer un type intolérant, machiste et égoïste est original et change agréablement de l'ordinaire mais des fois, c'est vraiment trop exagéré. J'ai perdu les références mais certains paragraphes sont assez ahurissants tant ce type apparaît inhumain. Du coup, les passages qui tendent à nous montrer qu'il a de temps en temps des sentiments ne sont pas très crédibles.
Le style n'est pas top et c'est ce qui pêche le plus. Même si l'exercice peut paraître gonflant, une relecture complète s'impose pour éviter les mots en trop ou oubliés, les expressions parlées qui ne peuvent pas être incluses dans la narration ou les tournures de phrases incohérentes.
D'un autre côté, je suis sincèrement admiratif de la longueur des paragraphes. On sent vraiment que Jin prend plaisir à écrire son histoire et à développer les dialogues et les descriptions servant à mettre dans l'ambiance. Avec si peu de paragraphes, on a tout de même droit à une longue aventure. C'est bien car ça contribue vraiment à se plonger dans l'histoire alors que les paragraphes de quatre lignes tendent à casser le rythme.
Au final, malgré les défauts énumérés juste avant, j'ai plutôt apprécié cette AVH. Peut-être plus que celle de l'île. Pour une histoire de zombies, le ton est plus réaliste, un peu moins démesuré que dans la précédente. Une fois digérées, les règles sont plaisantes et offrent de bien belles scènes d'action. J'ai frémi à de nombreuses reprises en me retrouvant sous-armé ou affaibli par mes combats successifs. Pour finir, j'ai trouvé la difficulté bien dosée (même si ça paraît galère avec 7 en adresse).
EDIT : je viens de lire que tu avais relu chacun de tes paragraphes après les avoir écrits. Petit conseil : relis-les plutôt le lendemain par exemple. C'est ce que je fais et j'ai remarqué que je trouvais bien plus de fautes qu'en les relisant juste après les avoir écrits. Je les relis même une 2ème fois une semaine après environ et je trouve de nouveaux trucs à corriger.