12/04/2008, 22:54
Je viens de lire Premières armes, et globalement j'ai bien aimé. C'est bien écrit, dans un style agréable et cohérent, et proche de celui des "vrais" Loup Solitaire. L'épreuve d'initiation est bien trouvée, tout à fait crédible, et la deuxième couche façon parcours initiatique et bien venue. Et puis il y a les illustrations, très réussies comme je l'avais déjà dit, et qui surtout appuient bien l'histoire et sont, encore plus que le texte, tout à fait dans l'esprit de l'œuvre originale. Le bouffon du 226, le nain du 119, sont vraiment très bons.
Pour les aspects négatifs, je trouve que si au départ on a vraiment peur de se tromper de route et de perdre, plus ça avance et plus on comprend qu'on ne sera finalement pas vaincu par le temps. Je ne sais pas vraiment comment solutionner la chose (après tout dans la Traversé infernale c'est la même chose, on sait bien que si on ne meurt pas en route on arrivera dans le délai de 40 jours). On peut imaginer de décompter le temps, comme dans les œuvres citées : après tel ou tel passage, on a "ajoutez-vous X heures", si on dépasse le maximum imparti c'est perdu. Ou alors multiplier les fausses pistes vers la fin, dont certaines se termineraient par "vous avez perdu trop de temps, vous avez échoué" ; peut-être un peu frustrant. Ou encore, pour continuer la comparaison avec la Traversée, faire comme dans cet excellent volume c'est à dire ne pas trop jouer, finalement, sur l'urgence dans le récit. Bon, la Traversée c'est un trajet du point A au point B puis retour à A alors que Premières armes est plus ouvert. A voir...
Je ne suis pas très fan du labyrinthe dans les champs ! Bon, c'est une question de goût, mais dans les ldvelh je n'aime pas revenir à un passage déjà lu (même si là ça ne m'est arrivé qu'une fois). Et d'ailleurs on ne trouve jamais ce genre d'épisode dans les aventures de Loup Solitaire, je trouve dommage de ne pas garder cette spécificité.
Pour le côté psychologique, je pense en fait qu'il ne faut pas trop développer la chose : Loup Solitaire n'est pas un héros angoissé, tourmenté. Elric c'est très bien, mais il ne faut pas mélanger les genres ! Bon, y a de la marge, mais vous voyez l'idée...
Dernier bon point pour finir, le paragraphe final : la transition directe vers l'introduction des Maîtres des Ténèbres, au mot près, est une excellent idée, et achève d'inscrire le récit dans la droite ligne de la série. Bon, ok, on peut trouver incohérent qu'un apprenti devienne en une nuit le héros qu'on connaît. Mais après tout ce n'est pas si grave, puisque j'ai toujours trouvé le départ de la saga incohérent : quand on voit ce que Loup Solitaire sait faire, imaginer que l'armée capable d'anéantir l'ordre Kaï tout entier soit stoppée à Holmgard ensuite, ça m'a toujours paru impossible !
Bref, un récit très agréable à parcourir avec plus de bonnes choses que de mauvaises, sans aucun doute !
Pour les aspects négatifs, je trouve que si au départ on a vraiment peur de se tromper de route et de perdre, plus ça avance et plus on comprend qu'on ne sera finalement pas vaincu par le temps. Je ne sais pas vraiment comment solutionner la chose (après tout dans la Traversé infernale c'est la même chose, on sait bien que si on ne meurt pas en route on arrivera dans le délai de 40 jours). On peut imaginer de décompter le temps, comme dans les œuvres citées : après tel ou tel passage, on a "ajoutez-vous X heures", si on dépasse le maximum imparti c'est perdu. Ou alors multiplier les fausses pistes vers la fin, dont certaines se termineraient par "vous avez perdu trop de temps, vous avez échoué" ; peut-être un peu frustrant. Ou encore, pour continuer la comparaison avec la Traversée, faire comme dans cet excellent volume c'est à dire ne pas trop jouer, finalement, sur l'urgence dans le récit. Bon, la Traversée c'est un trajet du point A au point B puis retour à A alors que Premières armes est plus ouvert. A voir...
Je ne suis pas très fan du labyrinthe dans les champs ! Bon, c'est une question de goût, mais dans les ldvelh je n'aime pas revenir à un passage déjà lu (même si là ça ne m'est arrivé qu'une fois). Et d'ailleurs on ne trouve jamais ce genre d'épisode dans les aventures de Loup Solitaire, je trouve dommage de ne pas garder cette spécificité.
Pour le côté psychologique, je pense en fait qu'il ne faut pas trop développer la chose : Loup Solitaire n'est pas un héros angoissé, tourmenté. Elric c'est très bien, mais il ne faut pas mélanger les genres ! Bon, y a de la marge, mais vous voyez l'idée...
Dernier bon point pour finir, le paragraphe final : la transition directe vers l'introduction des Maîtres des Ténèbres, au mot près, est une excellent idée, et achève d'inscrire le récit dans la droite ligne de la série. Bon, ok, on peut trouver incohérent qu'un apprenti devienne en une nuit le héros qu'on connaît. Mais après tout ce n'est pas si grave, puisque j'ai toujours trouvé le départ de la saga incohérent : quand on voit ce que Loup Solitaire sait faire, imaginer que l'armée capable d'anéantir l'ordre Kaï tout entier soit stoppée à Holmgard ensuite, ça m'a toujours paru impossible !
Bref, un récit très agréable à parcourir avec plus de bonnes choses que de mauvaises, sans aucun doute !