EDIT : j'ai reposté suite à quelques mini-rajouts et ajustements typographiques.
(17/09/2023, 16:24)Astre*Solitaire a écrit : Section : partie du récit comportant un accès et éventuellement un ou plusieurs renvois.
Concernant ta première partie, pas grand chose à rajouter ; par contre, j'ai trouvé une version encore plus violente de la définition d'une section. L'idée m'est venue d'une imprécision dans ta définition : elle ne mentionne pas les renvois
cachés (j'entends par cet adjectif ce que j'avais dans mon premier post appelé "non-explicites", et qui inclura les renvois explicités, justement, en amont de la section où ces derniers se trouvent ; soit une autre section ou dans les règles).
Du coup; j'me dis que la définition deviendrait : partie du récit comportant un accès et éventuellement un ou plusieurs renvois explicites ou cachés.
Au final, en faisant ça, on cite tous les cas de figure ; donc limite, on pourrait se passer de cet exhaustivité et raccourcir à "partie du récit comportant un accès".
Tu me faisais remarquer plus haut "Un corps de texte est à bannir : cela fait référence à la typographie. Texte pose problème si ce que l’on a n’en est pas (tableau, image…). Le fond de la question c’est : de quoi parle-t-on ?" ; donc allons-y gaiement et supprimons "partie du récit"... Et au final, une section devient un accès !!
Avec un tel raisonnement, plus besoin de mon explication fumeuse sur l'organigramme : dès que vous créez un accès, vous générez
de facto une nouvelle section.
Comptez les accès que vous créez et vous serez à même de contrôler le nombre de sections de votre oeuvre !
C'est aussi simple que ça (concernant ma définition de "section standard").
Le plus gros problème concerne surtout les renvois en milieu de section avec ma théorie fumeuse de la temporalité du récit, qu'Astre Solidaire (lol) résout habilement avec l'aspect diégétique. Voyons celà :
(17/09/2023, 16:24)Astre*Solitaire a écrit : J’ai fini par comprendre que Caïthness nous parle (enfin, j'espère avoir compris) de la mise en page, la manière dont le texte est organisé sur la page, avec en gros : un bout de texte, un choix, suite du bout de texte, un nouveau choix mais qui correspond au premier bout de texte, suivi d’un troisième bout de texte, etc. Parce que qui dit texte dit linéarité (et puis c’est en lien avec l’exemple), Caïthness évoque l’agencement typographique, la mise en page, l’ordre de la lecture.
Je crois que l’idée derrière tout ça, c’est que si de nouveaux éléments narratifs surviennent, tant que tous ensemble, ils participent de la prise de décision en fonction des choix proposés, il est pertinent de les y présenter. Mais s’ils sont déterminés par un des choix/des renvois à venir, ou venus, il sont proleptiques et ainsi génèrent des simili-sections.
Je n'aurais jamais pu dire mieux, et bravo pour être rentré et ressorti mentalement sain de ma caboche. D'ailleurs, après refroidissement, je crois que la 3° définition "section équivalente" ne sert à rien (à part embrouiller encore plus mon propos difficultueux). Si une "simili-section" est démantelable en "section standard" blablabla, ça marche tout aussi bien (nonobstant que cet outil fut nécessaire à mon analyse et mon exposé).
(17/09/2023, 16:24)Astre*Solitaire a écrit : Et pour bien les différencier, Caïthness va user de l’idée de temporalité, l’aspect temporel, la fin de la temporalité.
Le problème, c’est que ces deux concepts, qui ne sont pas au même niveau, sont mélangés. De fait, l’organisation du texte (par texte, j’entends tout support visuel) ne nous intéresse pas et rajoute une complexité non nécessaire.
Je me demande si tu n'aurais pas un cursus littéraire, toi ? C'est difficile de trouver les bons termes quand on n'a pas de connaissances du vocabulaire idoine, je me contente de trouver le terme le plus pertinent pour un néophyte. Je connais le concept de diégétique, mais jamais je n'aurais pu sortir/relier cet aspect dans ma réflexion ; d'où l'intérêt d'avoir un maximum de personnes voulant participer constructivement à la discussion.
Mais bon dieu, oui ; diégétique est exponentiel-pertinent !
Revenons à ma première tentative de définition : "Sera comptabilisé comme section pour le mini-yaz, toute partie de texte accessible par un renvoi (explicite ou implicite) lisible en INTEGRALITÉ quelque soit sa position dans l'oeuvre (corps, tableau, annexe) et la combinaison de chemins y menant."
Mon gros "INTEGRALITÉ" introduisant maladroitement notre problème de "renvoi pas à la fin de la section" #pas-glop.
Et ta version : "partie du récit qui ne varie pas, comportant un accès, toujours le même, et éventuellement un ou plusieurs renvois, toujours les mêmes, qui n’introduisent aucune contradiction narrative entre eux."
Erf, pas fan de la doublante " toujours le(s) même(s)" et ton magnifique "qui n’introduisent aucune contradiction narrative entre eux" ne me sied point du tout !
Optimisons tout ça avec mes 2 définitions postées dans ce sujet :
Section standard
v1 : accès unique.
Note :
ça c'est ma version intégriste pour comprendre la section pure, dans son essence même (ah bah tu vois, Skarn ; finalement, je l'ai fait )
v2 : accès unique à une partie invariable du récit.
Note :
ça c'est la version la plus simple et digeste. On passe sur la nature de partie du récit (texte, tabeau, image) et les mécanismes de renvoi (nature, surtout ; pour la localisation, précision ci-après).
v3 : accès unique à une partie invariable du récit comportant éventuellement un ou des renvoi(s). Le(s) renvoi(s), même s'ils sont cachés, devront
obligatoirement se situer à la fin, marquant ainsi une rupture narrative (fin temporaire du récit, début du dialogue entre l'auteur et le lecteur). Le récit ne devra pas continuer au-delà.
Note :
m'est avis qu'il est impossible de faire une seule phrase car les aspects "identification" (obligatoire : section=accès) et "métadiegétique" (optionnel : faire un choix ou subir un renvoi - on pourrait considérer le PFA comme une section se terminant par un renvoi caché du genre "jeu fini, recommencez une partie", donc ça marche) sont de nature totalement différente.
EDIT : au final, j'y suis arrivé
Je pense qu'on se rapproche d'une certaine vérité.
Par truchement, ma seconde définition deviendrait :
Simili-section : accès unique à une partie
variable du récit comportant un ou des renvoi(s) explicites ou cachés ne se situant pas à la fin du récit. Toute interruption narrative due à un renvoi sera considérée comme équivalent à une nouvelle section. Une simili-section sera donc toujours considérée comme un agglomérat de plus de 2 "sections standards" (comptage selon le nombre de rupture narrative).
Note :
je préfère "rupture narrative" à "diégétique/métadiégétique", plus accessible.
CONCLUSION
Je propose donc cette version plus digeste (brutale même) pour la définition.
Section standard :
accès à une partie invariable du récit se terminant par une unique rupture narrative.
Piti bonus :
Simili-section :
accès à une partie du récit comportant des lectures alternatives ou plusieurs interruptions narratives ; considéré comme un agglomérat de plusieurs "sections standards".
Définitions complémentaires :
Accès (d'une section) : élément localisant la suite du récit ; il se présente habituellement sous la forme d'un nombre, mais peut aussi être un mot, une lettre, un symbole ou tout autre forme de classification sous réserve qu'il soit facile à retrouver lors de la lecture.
Rupture narrative : moment de la lecture d'une section où le récit s'interrompt pour donner au lecteur des directives sous forme de renvois vers d'autres sections (ce qui exclu les activités ludiques dues à l'application des règles). Ce sera également le cas si le renvoi est caché par une directive énoncée antérieurement (par exemple : retranchez 40 à la section où vous serez si on vous appelle "homme d'analand").
Dans l'attente de vos commentaires...