Contenu : 4000 mots.
Matériel Nécessaire : cerveau, antalgique, sucres lents et rapides, courage, ouverture d'esprit, amour du travail bien fait
Condition optionnelle : me supporter
D'abord je vais préciser le cadre dans lequel je développe ma proposition : le comptage de section n'est pas un comptage formel, mais plutôt un décomptage en section équivalente (partie de l'AVH pouvant être considérée comme des sections stricto-sensu selon ma définition). Cependant, le principe fondamentale de cette vérification est de juger le FOND et non la MISE EN FORME de la section ou simili-section. Le but étant d'avoir un juge de paix en terme de mécanique arborescente équivalente à une AVH classique composée uniquement de section simple numérotée de 1 à 50.
1) J'appellerais donc "section standard", la section classique comme on la pense historiquement : un numéro en titre suivi d'un texte se terminant par un ou des renvoi(s) vers d'autre(s) section(s) ; sans renvoi pour un PFA.
2) Seront nommée "simili-section", toute mise en forme n'entrant pas dans le canon précédent.
3) Une simili-section sera potentiellement décomposable en plusieurs sections standards nommée "sections équivalentes" qui représenteront le nombre de sections standards qui auraient être écrite pour obtenir une structure arborescente globale comparable (ouf). Par ex, une section comprenant un renvoi en plein milieu et un autre à la fin sera redéfinie comme une simili-section de 2 sections équivalentes.
Rappel de la définition la plus simple d'une section d'une mini-AVH :
Une section est une partie de texte avec un titre (nombre ou texte) accessible par un renvoi (explicite ou non).
Explication fondamentale de la limite 50 sections : une mini-AVH se délimite pas un maximum de 50 sections standards (instant lol : pas de limite inférieur, donc une mini-AVH d'une seule section, c'est encore une AVH ? C KDO ).
Une AVH, qu'elle soit mini ou non d'ailleurs, est un récit à arborescence ; il est donc représentable par un organigramme, n'est-ce pas (des carrés de texte reliés entre eux par des flèches-choix).
Et bien c'est juste cela : afin d'avoir une équité entre toutes les propositions, on dit que toute mini-AVH doit entrer dans un organigramme comportant 50 cases (une par section standard). On s'assure ainsi une équité en terme de mécanique et de combinaisons maximum (bon, ce dernier doit ressembler à un truc "50 puissance 50" si mes souvenirs de combinatoires ne sont pas aux fraises )
C'est cela que l'on signifie en définissant et comptant ces sections. On compte des cases d'organigramme.
Ex : prenez l'AVH Une journée à l'hosto de Fifre et remplissez votre organigramme lors de votre premier essai. Si vous dépassez les 50 choix, vous ne devriez plus avoir de place pour votre prochain renvoi, qu'il soit une section classique ou une simili-section "note" => Hors-concours (c'est imparable).
Bien sûr, je ne demande pas aux assesseurs de se farcir l'arborescence de chaque AVH ; mais l'auteur, lui, devrait au moins en être conscient lors de sa création ludo-artistico-littéraire alternative
Oui je sais, ça fait mal à la tête ; mais c'est important pour toutes mes éculubrations ci-dessous
Bien entendu, comme Flam l'a souligné et comme je l'avais sous entendu je-sais-plus-où hier ; il est de bon aloi qu'au moins un assesseur puisse valider ce comptage le plus rapidement après la publication (avec 3 types et un roulement c'est vraiment jouable ; il faut juste prévoir de passer du temps sur cette tâche en venant vérifier que le nb de sections est correct) :
1) Si c'est bon, il peut mettre un message genre "j'ai validé la Mini-AVH de @Auteur. Vous pouvez la lire et la commenter. Les 2 autres assesseurs confirmeront plus tard".
2) Si c'est pas bon, on aura le message suivant : "La Mini-AVH de @Auteur semble dépasser la liimite de 50 sections. Nous allons contacter l'auteur pour résoudrez ce problème rapidement. Vous pouvez la découvrir si vous voulez, mais elle n'est pas en lice pour le moment."
Charge aux assesseurs d'expliquer les simili-sections litigieuse et de donner l'équivalent section afin que l'auteur puisse ou non redresser le tir. S'il y arrive, les assesseurs vérifient et valident la nouvelle version et annoncent sa participation. S'il n'y arrive pas (ou ne veux pas), son AVH est disqualifiée ; on peut cependant lui proposer de la poster dans le cadre des Yaz en l'état ou avec une augmentation s'il s'en sent le courage. C'est toujours mieux de rediriger le tir plutôt que de jeter à la poubelle un travail abouti.
C'est un aspect que les auteurs devront prendre en compte ; mais si tout le monde digère mon pavé et que les auteurs appréhendent mieux les 3 concepts de sections, on devrait idéalement diminuer drastiquement les disqualifications, qui ne sont pas le genre de retour qu'on souhaite sur son travail.
Cette présentation liminaire achevée, je vais maintenant developper en mode HARDCORE mon idée de conversion des simili-sections en sections équivalentes dans l'optique d'obtenir une liberté totale de mise en page des sections tout en respectant la limite de 50 sections standards.
Les exemples vont crescendo : du plus simple au truc le plus infernal qui même à moi ça me fait péter un câble (et cette AVH existe en plus )
Sur ce, en avant Guingamp !
Cas 1 : Une journée à l'hosto de Fifre
Ici, c'est facile. 50 sections numérotées de 1 à 50 suivies de 55 notes dont la mise en page répond strictement à la définition d'une section (le fait d'avoir les chiffres non centrés entre parenthèses n'est qu'une mise en forme de texte et sont donc comparable à un titre), soit d'entrée de jeu 105 sections équivalentes. C'est hors-concours de facto. Il y a d'autres aspects qui augmentent ce total 105 sections équivalentes, mais j'y reviendrais plus tard ; car c'est le moins pire des 2 aspects "OSKOUR ! Mal de tête, on fait comment M'sieur ?"
Cas 2 : Carac de frogeaters
On monte d'un cran dans la mise en forme et notre premier type de simili-section : les tableaux ! Ici aussi, 50 section numérotées suivies d'une Table des Savoirs composée de 66 lignes numérotées et une description suivie d'un renvoi, d'une Table des Effets et un plan !
1) On comprends bien qu'en remplaçant la Table des Savoirs par un Livre du Savoir comprenant 66 sections standards, on obtient ici aussi de facto une AVH de 116 sections équivalentes. Ce tableau donc un agglomérat de 66 simili-sections vallant 66 sections équivalentes en sus des 50 premières. Cette astuce est clairement un système à la Défis et Sortilèges avec le Livre du Pouvoir. donc Hors-concours aussi.
Par contre, si frogeaters nous avait fait un plus petit labyrinthe, disons 25 sections (carte de 5x5) et une table Table des Savoirs de 25 lignes ; on aurait bien eu une oeuvre de 25 section standard + 25 simili-sections valant au total 50 sections équivalentes. Cette réduction est donc valide pour le concours !
2) La Table des Effets ne possédant pas de renvois, c'est juste une annexe informative qui n'est pas concernée par le comptage (bie nqu'on pourrait pinailler sur le fait que d'y faire un demi-tour pour comprendre un effet serait équivalent à un renvois implicite, sans titre/ligne comme le tableau précédent, mais un titre de tableau. Soyons pas trop con lol (voyez, même moi j'y arrive )
2bis) Petite Précision : je considère la liste des lieux du Village de l’Oasis Dorée comme une simili-section aussi, car on s'y rend avec le titre "Village de l’Oasis Dorée" qui n'est pas un nombre, mais une groupe de mots. Mais mécaniquement, les renvois implicites via la sortie du plan et les monolithes de téléportation en font clairement une simili-section de... soit 1 section équivalente si on part du principe que le déplacement libre ne pose pas de problème de compréhension ; ou soit comme une boucle infinie de 8 sections standards (le titre, c'est le nom du lieu ; il faudrait juste rajouter des renvois multiples à la fin de chaque lieu). Une fois de plus, par simplicité, genre de structure libre peut s'apparenter sans problème à 1 section équivalente (+1 dans l'nourrin). Donc en considérant mon exemple 25+25, il faudra aussi ici sacrifier un savoir contre le village, soit 25 salles + 24 Savoirs + 1 Village = 50 sections équivalentes ; le compte y est !
2ter) Digression : frogeaters aurait pu aussi imaginer aussi un tableau de rencontre aléatoire de monstre avec un renvoi implicite expliqué dans les règles : se rendre à ce tableau à chaque changement de pièce. On se trouverait avec un tableau avec des chiffres allant de 2 à 12 réprésentant la liste des monstres. En arrivant au tableau, le joueur lance 2D6, combat et repart sur la carte (là aussi, renvoi implicite). Dans ce cas-là, nous aurions une simili-section d'une section équivalente car le renvoi se fait sur le titre du tableau (les lignes étant désignées par le jet de dés). Encore un exemple de mise en page qui devra compter comme section.
Si on ajoutait ce mécanisme à l'exemple valide précédent (le 25+24+1), on devrait encore raboter une section de notre AVH (salle ou savoir) pour rester dans les 50 max.
3) La carte (re-même mécanisme que Défis et Sortilèges) permet de naviguer dans l'AVH et est clairement un cas d'école : on s'y rend aussi pas des renvois implicites (explicite dans D&S). Mais la carte étant un support graphique, là aussi, on ne comptera pas les cartes/plans comme des sections, même s'il y en a beaucoup ; elles sont considérées comme élément de jeu et non de texte.
Cas 3 : Prisme de MerlinPinPin
Dans cette AVH, nous suivons simultanément 3 personnages (une sorte d'AVH Cloud Atlas). Pour ce faire, chaque section se composait de 3 images prédédent le texte du personnage concerné. Mais selon l'avancement (obtention de codes), il ne fallait lire que le texte de certain(s) personnage(s). Pour un meilleur de confort de lecture, l'auteur a dû créer 3 fichiers PDF correspondant à chaque avancement majeur de l'histoire. Déjà à ce moment-là, on peut commencer à se douter du fait que la section est effectivement un agglomérat de 3 sections (1/personnage). A l'époque, l'originalité de l'histoire et la mise en page extrêmement soignée à eu raison de cet aspect.
Il s'agit ici du cas le plus épineux. On pourrait se satisfaire de cet état de lecture partielle d'une section ; mais cela signifie surtout que le contenu même de la section va changer en fonction des codes récoltés. C'est sur cet aspect de "contenu changeant" que je vais m'empresser de démanteler toutes ces simili-sections en 3 sections équivalentes. Par conséquent, Prisme déroge à la limite des 50 sections.
Cette AVH permet aussi de rajouter une nuance importante (et qui servira pour les cas restants) au terme de "partie de texte" de ma définition simple d'une section : le contenu lu d'une même section restera immuable quelque soit l'arborescence suivie pour y arriver, et ce même si cette dernière fait partie d'une boucle. Si le contenu lu doit changer, alors nous devrons considérer cette simili-section comme équivalente à la somme de ses combinaisons de lectures possibles.
Pour Prisme, il ne s'agissait pas forcément de se retrouver avec une section par personnage, on aurait très bien pu avoir des répartitions textuelles du genre P1P2, P2 seule, P2P3 ou P1 seule pour 2 PDF et P1P2P3 pour un seul). Comme Prisme utilisait 3 PDF, on peut imaginer que cette AVH devait faire au pire 150 sections équivalentes (je n'ai pas vérifié toutes les sections de chaque PDF).
Cas 4 : TERRA INCOGNITA, Les merveilleux itinéraires de Jehan de Mandeville de Gil Jugnot
Nous allons aborder ici le cas douloureux des renvois en milieu de section et essayer de trouver une explication simple pouvant servir de juge de paix. Pour cet aspect (présent dans beaucoup de mini-AVH dont celles de fifre et frogeaters analysées précédemment), la section 22 de la mini-AVH de Gil me permettra d'illustrer mon propos au-delà de mes propres attentes :aime: (si c'est pas beau). Je vais donc reproduire ci-dessous la fin de la section et son florilège de choix (je rajoute une numérotation pour s'y retrouver plus facilement :
Tout comme je l'ai introduit précédemment, j'applique dorénavant le concept de "non-lecture alterrnative" pour une même section. Dans une section classique, on aurait notre texte suivi de ses choix : vous sortez enfin de la forêt sombre, vous allez au nord (25), traverserez la rivière vers l'ouest (50), ou descendrez le chemin jusqu'au village au sud (75).
Ces derniers sont donc empilés à la fin de la section avec leur proposition ; le renvoi marquant à la fois la rupture de la continuité textuelle et aussi la fin de la temporalité exprimée dans la section. C'est cet aspect de coupure textuel ET temporel qui va nous permettre de faire le ménage (mais surtout temporel au final).
L'aspect textuel est le suivant : instinctivement, les choix proposés se situent avant l'action qu'ils décrivent. La description de chaque choix peut intégrer des éléments à venir s'ils sont connu au moment où on est sensé les faire. En gros, le choix ne doit pas se spoiler lui-même. En effet, le lecteur DOIT prendre connaissance de toutes les possibilités qui lui sont offertes avant de se décider sur la suite de son aventure. Donc dire que le village est visible en bas de la pente n'est pas un spoil ; par contre, si on prend l'exemple du 2° choix de Gil : " Si vous avez noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », MAIS AUSSI la « Dent de Mermecolion », Oplymèphos apprécie en connaisseur votre trophée, et vous déclare qu’entre chasseurs, on peut toujours trouver un arrangement ; continuez vos palabres au 7." ; on comprend bien que la partie en gras devrait faire partie de la section suivante. Sa réaction vous étant connue, vous allez intégrer ce fait après la lecture des choix suivants.
Le 3° choix représente le cas le plus rencontré : le texte continue allègrement l'action "comme si vous n'aviez pas choisit les options précédentes (sinon, vous ne seriez pas là) ; mais comme vous devez connaître tous les choix pour décider, vous vous retrouver dans une réalité alternative où des évenements non voulu se déroule sans votre consentement (oui c'est un viol textuel lol). C'est là que l'aspect temporel devient primordial et surclasse l'aspect textuel !
Tel que présentée, la simili-section 22 de Gil vaut 4 sections équivalentes ; alors qu'avec un travail sur l'ordre et la rédaction des choix (et en déplaçant les parties spoil dans la section suivante idoine), on peut la réduire à 2 sections équivalentes (les 3 premiers et le dernier à cause du texte décrivant l'action du cyclope). Ci-dessous la version optimisée (je laisse les numéros des choix initiaux pour comprendre) :
Note 1 : ce mécanisme comprend aussi les renvois du genre "si vous faites blabla allez immédiatement au 100, sinon, lisez ce qui suit". Car dans ce cas, le lecteur ne peut plus revenir en arrière ; hors cet état de fait se matérialise le plus logiquement pas un renvoi. En clair, on pourrait tout aussi bien avoir la première section qui déroule une chronologie particulière et un renvoi facultatif à chaque choix proposé par l'auteur !
Note 2 : les renvois aller-retour facultatifs aussi doivent être traités comme tel. Par exemple, dans la section 14 de "Quand souffle la Tempête" d'Aragorn, nous avons cette jolie phrase en plein milieu : "Si au lieu de combattre, vous préférez utiliser un objet particulier, rendez-vous au paragraphe qui lui est associé. N'oubliez pas de noter le numéro de ce paragraphe pour éventuellement pouvoir y revenir ensuite."
Il est bien évident que malgré l'aspect facultatif, cette simili-section vaut bien 2 sections équivalentes (cette phrase marquant la coupure).
En conclusion, on identifiera un renvoi de milieu de section comme un générateur de nouvelle section équivalente.
La règle des choix en fin de section est la suivante : tous les choix se font au même moment temporel marqué par la fin de la partie de texte comportant le corps de sa section et ne spoilent pas le lecteur sur leurs conséquences. On considère que le temps s'arrête au moment de l'exposition des choix ; tout ce qui se passe après doit se trouver dans la section suivante du-dit choix.
Cas 5 : La chute de Zyx
Bienvenue en enfer ! Dans cette AVH (ce n'était pas une mini, donc elle n'est pas concernée par notre affaire, mais son mécanisme mérite de prendre des actions chez bigpharma pour le comptage de sections au caz'où...), le mécanisme de renvoi était fort original : dès que l'on rencontrait un nombre écrit en lettre dans le texte, on pouvait arrêter sa lecture et sauter autant de section pour continuer la lecture.
Ici, on rejoint le point précédent ; avec la règle de la temporalité, si une simili-section comportait 3 nombres, on avait 3 sections équivalentes. L'horreur se situe surtout pour les assesseurs s'ils devaient vérifier ce genre de matériel. D'où l'intérêt que les auteurs aussi s'approprient ma proposition...
Cas 6 : Paradoxe de Jehan
Nous touchons ici au bas-fond de l'enfer (le 10° cercle lol), avec les rares mini-AVH en ligne générée... heuuhh, je sais pas comment. Donc à moins de faire confiance à l'auteur... La question étant de savoir comment cette oeuvre est générée. Soit on considère le nombre d'éléments fondamentaux, soit leur recombinaisons (et là, je crains que ça atteigne des valeurs... inconnues).
Concernant la présentation de Jehan, on pourrait considérer une section unique entre 2 clics. Mais il me semble que selon les chemins qu'on a suivi, le programme recombine plusieurs sections en une seule (ce qui permet peut-être d'escamoter un mécanique de gestion de codes qui seraient extrêmement pénible pour le lecteur). Autant, il est possible qu'il ait créé une AVH de moins de 50 sections et que les recombinaisons ne soient que des agrégats de renvois automatiques ; et dans ce cas-là soit, on valide. Car même si je copiais-collais plus de 50 sections différentes, rien n'empêcherait qu'elles émergent de moults combinaisons de sections uniques plus petite (c'est concevable).
Bref, en cas de proposition de mini-AVH programmée, peut-être serait-il de bon aloi que l'auteur fournisse aux assesseurs (par MP) une version textuelle de moins de 50 sections prouvant que nous ne sommes pas en présence d'une mécanique combinatoire ne pouvant être compressée dans un organigramme de 50 cases (ce qui serait pas jojo, hein).
Bienvenue dans le XXI° siècle !
CONCLUSION (OUI !!)
Je rappelle que cette proposition a pour but de simplifier (si!si!) cette histoire de comptage en "section équivalente". Le but n'est pas de pourrir la vie des assesseurs en leur donnant la liste des commissions ; elle est aussi et surtout là pour aider les auteurs à comprendre ce qu'il font.
Ces règles ne sont pas là pour dire : ne postez que des mini-AVH de 50 sections numérotés de 1 à 50
Elles disent : amusez-vous, créez, faites des tableaux, des plans, des annexes, des renvois en milieu de section, des choix complètement spoilés jusqu'aux oreilles et tout ce qui n'a pas été rapporté ici et qui n'a pas encore été imaginé.
Sachez juste ce que vous faites, que ce tableau de rencontre de hasard, correspond à une section ; que cette table de loot de 20 lignes correspond à 20 sections ; que ces 10 sections avec un renvoi au milieu parce que vous le voulez comme ça et que c'est votre droit, ce sont 10 nouvelles sections supplémentaires que vous ne pourrez plus écrire car c'est votre devoir envers la règle de limitation des sections
Retenez juste :
Une section standard, c'est un titre (accès) et un corps de texte (unité de temps et d'action).
Une liste de choix à la fin d'une section, c'est un moment où le temps s'arrète et dont les conséquences sont inconnues.
Donc si votre "section" ne correspond pas à ces critères, vous avez de grandes chances d'être devant une simili-section, soit un équivalent de n (n>1) sections ; attention au dépassement de limite !
Dernier conseil : si vous hésitez lors de votre rédaction ou conception sur cette histoire de comptage de section à la con, n'hésitez pas à poser des questions sur le fofo ou me MP pour les plus fous, on (je) vous aidera(is) à compter les morts.
Pour le reste : éclatez-vous ! éclatez-nous !
Merci pour ceux qui ont tenu jusque-là et encore plus à ceux qui interviendront...
Sic transit gloria minorus-AVHus
PS : et puis si tout le monde s'en tape, moi, j'me serais bien amusé quand même...
Matériel Nécessaire : cerveau, antalgique, sucres lents et rapides, courage, ouverture d'esprit, amour du travail bien fait
Condition optionnelle : me supporter
D'abord je vais préciser le cadre dans lequel je développe ma proposition : le comptage de section n'est pas un comptage formel, mais plutôt un décomptage en section équivalente (partie de l'AVH pouvant être considérée comme des sections stricto-sensu selon ma définition). Cependant, le principe fondamentale de cette vérification est de juger le FOND et non la MISE EN FORME de la section ou simili-section. Le but étant d'avoir un juge de paix en terme de mécanique arborescente équivalente à une AVH classique composée uniquement de section simple numérotée de 1 à 50.
1) J'appellerais donc "section standard", la section classique comme on la pense historiquement : un numéro en titre suivi d'un texte se terminant par un ou des renvoi(s) vers d'autre(s) section(s) ; sans renvoi pour un PFA.
2) Seront nommée "simili-section", toute mise en forme n'entrant pas dans le canon précédent.
3) Une simili-section sera potentiellement décomposable en plusieurs sections standards nommée "sections équivalentes" qui représenteront le nombre de sections standards qui auraient être écrite pour obtenir une structure arborescente globale comparable (ouf). Par ex, une section comprenant un renvoi en plein milieu et un autre à la fin sera redéfinie comme une simili-section de 2 sections équivalentes.
Rappel de la définition la plus simple d'une section d'une mini-AVH :
Une section est une partie de texte avec un titre (nombre ou texte) accessible par un renvoi (explicite ou non).
Explication fondamentale de la limite 50 sections : une mini-AVH se délimite pas un maximum de 50 sections standards (instant lol : pas de limite inférieur, donc une mini-AVH d'une seule section, c'est encore une AVH ? C KDO ).
Une AVH, qu'elle soit mini ou non d'ailleurs, est un récit à arborescence ; il est donc représentable par un organigramme, n'est-ce pas (des carrés de texte reliés entre eux par des flèches-choix).
Et bien c'est juste cela : afin d'avoir une équité entre toutes les propositions, on dit que toute mini-AVH doit entrer dans un organigramme comportant 50 cases (une par section standard). On s'assure ainsi une équité en terme de mécanique et de combinaisons maximum (bon, ce dernier doit ressembler à un truc "50 puissance 50" si mes souvenirs de combinatoires ne sont pas aux fraises )
C'est cela que l'on signifie en définissant et comptant ces sections. On compte des cases d'organigramme.
Ex : prenez l'AVH Une journée à l'hosto de Fifre et remplissez votre organigramme lors de votre premier essai. Si vous dépassez les 50 choix, vous ne devriez plus avoir de place pour votre prochain renvoi, qu'il soit une section classique ou une simili-section "note" => Hors-concours (c'est imparable).
Bien sûr, je ne demande pas aux assesseurs de se farcir l'arborescence de chaque AVH ; mais l'auteur, lui, devrait au moins en être conscient lors de sa création ludo-artistico-littéraire alternative
Oui je sais, ça fait mal à la tête ; mais c'est important pour toutes mes éculubrations ci-dessous
Bien entendu, comme Flam l'a souligné et comme je l'avais sous entendu je-sais-plus-où hier ; il est de bon aloi qu'au moins un assesseur puisse valider ce comptage le plus rapidement après la publication (avec 3 types et un roulement c'est vraiment jouable ; il faut juste prévoir de passer du temps sur cette tâche en venant vérifier que le nb de sections est correct) :
1) Si c'est bon, il peut mettre un message genre "j'ai validé la Mini-AVH de @Auteur. Vous pouvez la lire et la commenter. Les 2 autres assesseurs confirmeront plus tard".
2) Si c'est pas bon, on aura le message suivant : "La Mini-AVH de @Auteur semble dépasser la liimite de 50 sections. Nous allons contacter l'auteur pour résoudrez ce problème rapidement. Vous pouvez la découvrir si vous voulez, mais elle n'est pas en lice pour le moment."
Charge aux assesseurs d'expliquer les simili-sections litigieuse et de donner l'équivalent section afin que l'auteur puisse ou non redresser le tir. S'il y arrive, les assesseurs vérifient et valident la nouvelle version et annoncent sa participation. S'il n'y arrive pas (ou ne veux pas), son AVH est disqualifiée ; on peut cependant lui proposer de la poster dans le cadre des Yaz en l'état ou avec une augmentation s'il s'en sent le courage. C'est toujours mieux de rediriger le tir plutôt que de jeter à la poubelle un travail abouti.
C'est un aspect que les auteurs devront prendre en compte ; mais si tout le monde digère mon pavé et que les auteurs appréhendent mieux les 3 concepts de sections, on devrait idéalement diminuer drastiquement les disqualifications, qui ne sont pas le genre de retour qu'on souhaite sur son travail.
Cette présentation liminaire achevée, je vais maintenant developper en mode HARDCORE mon idée de conversion des simili-sections en sections équivalentes dans l'optique d'obtenir une liberté totale de mise en page des sections tout en respectant la limite de 50 sections standards.
Les exemples vont crescendo : du plus simple au truc le plus infernal qui même à moi ça me fait péter un câble (et cette AVH existe en plus )
Sur ce, en avant Guingamp !
Cas 1 : Une journée à l'hosto de Fifre
Ici, c'est facile. 50 sections numérotées de 1 à 50 suivies de 55 notes dont la mise en page répond strictement à la définition d'une section (le fait d'avoir les chiffres non centrés entre parenthèses n'est qu'une mise en forme de texte et sont donc comparable à un titre), soit d'entrée de jeu 105 sections équivalentes. C'est hors-concours de facto. Il y a d'autres aspects qui augmentent ce total 105 sections équivalentes, mais j'y reviendrais plus tard ; car c'est le moins pire des 2 aspects "OSKOUR ! Mal de tête, on fait comment M'sieur ?"
Cas 2 : Carac de frogeaters
On monte d'un cran dans la mise en forme et notre premier type de simili-section : les tableaux ! Ici aussi, 50 section numérotées suivies d'une Table des Savoirs composée de 66 lignes numérotées et une description suivie d'un renvoi, d'une Table des Effets et un plan !
1) On comprends bien qu'en remplaçant la Table des Savoirs par un Livre du Savoir comprenant 66 sections standards, on obtient ici aussi de facto une AVH de 116 sections équivalentes. Ce tableau donc un agglomérat de 66 simili-sections vallant 66 sections équivalentes en sus des 50 premières. Cette astuce est clairement un système à la Défis et Sortilèges avec le Livre du Pouvoir. donc Hors-concours aussi.
Par contre, si frogeaters nous avait fait un plus petit labyrinthe, disons 25 sections (carte de 5x5) et une table Table des Savoirs de 25 lignes ; on aurait bien eu une oeuvre de 25 section standard + 25 simili-sections valant au total 50 sections équivalentes. Cette réduction est donc valide pour le concours !
2) La Table des Effets ne possédant pas de renvois, c'est juste une annexe informative qui n'est pas concernée par le comptage (bie nqu'on pourrait pinailler sur le fait que d'y faire un demi-tour pour comprendre un effet serait équivalent à un renvois implicite, sans titre/ligne comme le tableau précédent, mais un titre de tableau. Soyons pas trop con lol (voyez, même moi j'y arrive )
2bis) Petite Précision : je considère la liste des lieux du Village de l’Oasis Dorée comme une simili-section aussi, car on s'y rend avec le titre "Village de l’Oasis Dorée" qui n'est pas un nombre, mais une groupe de mots. Mais mécaniquement, les renvois implicites via la sortie du plan et les monolithes de téléportation en font clairement une simili-section de... soit 1 section équivalente si on part du principe que le déplacement libre ne pose pas de problème de compréhension ; ou soit comme une boucle infinie de 8 sections standards (le titre, c'est le nom du lieu ; il faudrait juste rajouter des renvois multiples à la fin de chaque lieu). Une fois de plus, par simplicité, genre de structure libre peut s'apparenter sans problème à 1 section équivalente (+1 dans l'nourrin). Donc en considérant mon exemple 25+25, il faudra aussi ici sacrifier un savoir contre le village, soit 25 salles + 24 Savoirs + 1 Village = 50 sections équivalentes ; le compte y est !
2ter) Digression : frogeaters aurait pu aussi imaginer aussi un tableau de rencontre aléatoire de monstre avec un renvoi implicite expliqué dans les règles : se rendre à ce tableau à chaque changement de pièce. On se trouverait avec un tableau avec des chiffres allant de 2 à 12 réprésentant la liste des monstres. En arrivant au tableau, le joueur lance 2D6, combat et repart sur la carte (là aussi, renvoi implicite). Dans ce cas-là, nous aurions une simili-section d'une section équivalente car le renvoi se fait sur le titre du tableau (les lignes étant désignées par le jet de dés). Encore un exemple de mise en page qui devra compter comme section.
Si on ajoutait ce mécanisme à l'exemple valide précédent (le 25+24+1), on devrait encore raboter une section de notre AVH (salle ou savoir) pour rester dans les 50 max.
3) La carte (re-même mécanisme que Défis et Sortilèges) permet de naviguer dans l'AVH et est clairement un cas d'école : on s'y rend aussi pas des renvois implicites (explicite dans D&S). Mais la carte étant un support graphique, là aussi, on ne comptera pas les cartes/plans comme des sections, même s'il y en a beaucoup ; elles sont considérées comme élément de jeu et non de texte.
Cas 3 : Prisme de MerlinPinPin
Dans cette AVH, nous suivons simultanément 3 personnages (une sorte d'AVH Cloud Atlas). Pour ce faire, chaque section se composait de 3 images prédédent le texte du personnage concerné. Mais selon l'avancement (obtention de codes), il ne fallait lire que le texte de certain(s) personnage(s). Pour un meilleur de confort de lecture, l'auteur a dû créer 3 fichiers PDF correspondant à chaque avancement majeur de l'histoire. Déjà à ce moment-là, on peut commencer à se douter du fait que la section est effectivement un agglomérat de 3 sections (1/personnage). A l'époque, l'originalité de l'histoire et la mise en page extrêmement soignée à eu raison de cet aspect.
Il s'agit ici du cas le plus épineux. On pourrait se satisfaire de cet état de lecture partielle d'une section ; mais cela signifie surtout que le contenu même de la section va changer en fonction des codes récoltés. C'est sur cet aspect de "contenu changeant" que je vais m'empresser de démanteler toutes ces simili-sections en 3 sections équivalentes. Par conséquent, Prisme déroge à la limite des 50 sections.
Cette AVH permet aussi de rajouter une nuance importante (et qui servira pour les cas restants) au terme de "partie de texte" de ma définition simple d'une section : le contenu lu d'une même section restera immuable quelque soit l'arborescence suivie pour y arriver, et ce même si cette dernière fait partie d'une boucle. Si le contenu lu doit changer, alors nous devrons considérer cette simili-section comme équivalente à la somme de ses combinaisons de lectures possibles.
Pour Prisme, il ne s'agissait pas forcément de se retrouver avec une section par personnage, on aurait très bien pu avoir des répartitions textuelles du genre P1P2, P2 seule, P2P3 ou P1 seule pour 2 PDF et P1P2P3 pour un seul). Comme Prisme utilisait 3 PDF, on peut imaginer que cette AVH devait faire au pire 150 sections équivalentes (je n'ai pas vérifié toutes les sections de chaque PDF).
Cas 4 : TERRA INCOGNITA, Les merveilleux itinéraires de Jehan de Mandeville de Gil Jugnot
Nous allons aborder ici le cas douloureux des renvois en milieu de section et essayer de trouver une explication simple pouvant servir de juge de paix. Pour cet aspect (présent dans beaucoup de mini-AVH dont celles de fifre et frogeaters analysées précédemment), la section 22 de la mini-AVH de Gil me permettra d'illustrer mon propos au-delà de mes propres attentes :aime: (si c'est pas beau). Je vais donc reproduire ci-dessous la fin de la section et son florilège de choix (je rajoute une numérotation pour s'y retrouver plus facilement :
Citation :Mais il prend soudain un air suspicieux et aussitôt, reniflant l’air de ses narines aussi larges que votre poing, il se penche vers vous et, sans vergogne, ausculte votre sac :
① Si vous avez noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », mais PAS la « Dent de Mermecolion », vous lui montrez bien volontiers le contenu de votre sac et de la sacoche que vous avez trouvé la veille, n’ayant rien à cacher ; à la vue de cette dernière, découvrez sa réaction au 10.
② Si vous avez noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », MAIS AUSSI la « Dent de Mermecolion », Oplymèphos apprécie en connaisseur votre trophée, et vous déclare qu’entre chasseurs, on peut toujours trouver un arrangement ; continuez vos palabres au 7.
③ Si vous n’avez PAS noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », mais bien le « Rubis Magnifique », lisez ce qui suit : Semblant littéralement la flairer, comme le ferait truie cherchant truffes, Oplymèphos, sans aucunement vous demander votre avis ni votre aval, passe la main dans votre sac et, d’un geste sûr, se saisit de votre précieuse gemme, l’air triomphal et les yeux brillants comme feux de Bengale ! Vous comprenez qu’il ne serait ni prudent, ni malin de la lui réclamer et, admettant qu’elle soit perdue pour toujours, vous décidez de lui offrir, contraint et forcé mais prenant votre attitude la plus sincère, en gage de bonne foi et de pacifique amitié. Effacez le « Rubis Magnifique » de votre Equipement et butin et consolez-vous au 7.
④ Enfin, Si vous n’avez PAS noté dans votre Equipement et butin NI la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », NI le « Rubis Magnifique », vous lui montrez bien volontiers le contenu de votre sac, n’ayant rien à cacher ; le Cyclope hésite un instant, se gratte sous le menton d’un air troublé, puis réagit enfin : poursuivez votre aventure au 10.
Tout comme je l'ai introduit précédemment, j'applique dorénavant le concept de "non-lecture alterrnative" pour une même section. Dans une section classique, on aurait notre texte suivi de ses choix : vous sortez enfin de la forêt sombre, vous allez au nord (25), traverserez la rivière vers l'ouest (50), ou descendrez le chemin jusqu'au village au sud (75).
Ces derniers sont donc empilés à la fin de la section avec leur proposition ; le renvoi marquant à la fois la rupture de la continuité textuelle et aussi la fin de la temporalité exprimée dans la section. C'est cet aspect de coupure textuel ET temporel qui va nous permettre de faire le ménage (mais surtout temporel au final).
L'aspect textuel est le suivant : instinctivement, les choix proposés se situent avant l'action qu'ils décrivent. La description de chaque choix peut intégrer des éléments à venir s'ils sont connu au moment où on est sensé les faire. En gros, le choix ne doit pas se spoiler lui-même. En effet, le lecteur DOIT prendre connaissance de toutes les possibilités qui lui sont offertes avant de se décider sur la suite de son aventure. Donc dire que le village est visible en bas de la pente n'est pas un spoil ; par contre, si on prend l'exemple du 2° choix de Gil : " Si vous avez noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », MAIS AUSSI la « Dent de Mermecolion », Oplymèphos apprécie en connaisseur votre trophée, et vous déclare qu’entre chasseurs, on peut toujours trouver un arrangement ; continuez vos palabres au 7." ; on comprend bien que la partie en gras devrait faire partie de la section suivante. Sa réaction vous étant connue, vous allez intégrer ce fait après la lecture des choix suivants.
Le 3° choix représente le cas le plus rencontré : le texte continue allègrement l'action "comme si vous n'aviez pas choisit les options précédentes (sinon, vous ne seriez pas là) ; mais comme vous devez connaître tous les choix pour décider, vous vous retrouver dans une réalité alternative où des évenements non voulu se déroule sans votre consentement (oui c'est un viol textuel lol). C'est là que l'aspect temporel devient primordial et surclasse l'aspect textuel !
Tel que présentée, la simili-section 22 de Gil vaut 4 sections équivalentes ; alors qu'avec un travail sur l'ordre et la rédaction des choix (et en déplaçant les parties spoil dans la section suivante idoine), on peut la réduire à 2 sections équivalentes (les 3 premiers et le dernier à cause du texte décrivant l'action du cyclope). Ci-dessous la version optimisée (je laisse les numéros des choix initiaux pour comprendre) :
Citation :Mais il prend soudain un air suspicieux et aussitôt, reniflant l’air de ses narines aussi larges que votre poing, il se penche vers vous et, sans vergogne, ausculte votre sac :
② Si vous avez noté dans votre Equipement et butin la « Sacoche de cuir », les « Fruits au noyau d’or », et la « Dent de Mermecolion », allez au 7.
① Si vous avez noté ces 2 premiers objets mais PAS la « Dent de Mermecolion », découvrez sa réaction au 10.
④ Si vous n’avez PAS noté dans votre Equipement et butin NI la « Sacoche de cuir » et les « Fruits au noyau d’or », NI le « Rubis Magnifique, découvrez sa réaction au 10
③ Enfin si vous n'avez aucun de ces objets mais que vous possédez le « Rubis Magnifique », lisez ce qui suit : Semblant littéralement la flairer, comme le ferait truie cherchant truffes, Oplymèphos, sans aucunement vous demander votre avis ni votre aval, passe la main dans votre sac et, d’un geste sûr, se saisit de votre précieuse gemme, l’air triomphal et les yeux brillants comme feux de Bengale ! Vous comprenez qu’il ne serait ni prudent, ni malin de la lui réclamer et, admettant qu’elle soit perdue pour toujours, vous décidez de lui offrir, contraint et forcé mais prenant votre attitude la plus sincère, en gage de bonne foi et de pacifique amitié. Effacez le « Rubis Magnifique » de votre Equipement et butin et consolez-vous au 7.
Note 1 : ce mécanisme comprend aussi les renvois du genre "si vous faites blabla allez immédiatement au 100, sinon, lisez ce qui suit". Car dans ce cas, le lecteur ne peut plus revenir en arrière ; hors cet état de fait se matérialise le plus logiquement pas un renvoi. En clair, on pourrait tout aussi bien avoir la première section qui déroule une chronologie particulière et un renvoi facultatif à chaque choix proposé par l'auteur !
Note 2 : les renvois aller-retour facultatifs aussi doivent être traités comme tel. Par exemple, dans la section 14 de "Quand souffle la Tempête" d'Aragorn, nous avons cette jolie phrase en plein milieu : "Si au lieu de combattre, vous préférez utiliser un objet particulier, rendez-vous au paragraphe qui lui est associé. N'oubliez pas de noter le numéro de ce paragraphe pour éventuellement pouvoir y revenir ensuite."
Il est bien évident que malgré l'aspect facultatif, cette simili-section vaut bien 2 sections équivalentes (cette phrase marquant la coupure).
En conclusion, on identifiera un renvoi de milieu de section comme un générateur de nouvelle section équivalente.
La règle des choix en fin de section est la suivante : tous les choix se font au même moment temporel marqué par la fin de la partie de texte comportant le corps de sa section et ne spoilent pas le lecteur sur leurs conséquences. On considère que le temps s'arrête au moment de l'exposition des choix ; tout ce qui se passe après doit se trouver dans la section suivante du-dit choix.
Cas 5 : La chute de Zyx
Bienvenue en enfer ! Dans cette AVH (ce n'était pas une mini, donc elle n'est pas concernée par notre affaire, mais son mécanisme mérite de prendre des actions chez bigpharma pour le comptage de sections au caz'où...), le mécanisme de renvoi était fort original : dès que l'on rencontrait un nombre écrit en lettre dans le texte, on pouvait arrêter sa lecture et sauter autant de section pour continuer la lecture.
Ici, on rejoint le point précédent ; avec la règle de la temporalité, si une simili-section comportait 3 nombres, on avait 3 sections équivalentes. L'horreur se situe surtout pour les assesseurs s'ils devaient vérifier ce genre de matériel. D'où l'intérêt que les auteurs aussi s'approprient ma proposition...
Cas 6 : Paradoxe de Jehan
Nous touchons ici au bas-fond de l'enfer (le 10° cercle lol), avec les rares mini-AVH en ligne générée... heuuhh, je sais pas comment. Donc à moins de faire confiance à l'auteur... La question étant de savoir comment cette oeuvre est générée. Soit on considère le nombre d'éléments fondamentaux, soit leur recombinaisons (et là, je crains que ça atteigne des valeurs... inconnues).
Concernant la présentation de Jehan, on pourrait considérer une section unique entre 2 clics. Mais il me semble que selon les chemins qu'on a suivi, le programme recombine plusieurs sections en une seule (ce qui permet peut-être d'escamoter un mécanique de gestion de codes qui seraient extrêmement pénible pour le lecteur). Autant, il est possible qu'il ait créé une AVH de moins de 50 sections et que les recombinaisons ne soient que des agrégats de renvois automatiques ; et dans ce cas-là soit, on valide. Car même si je copiais-collais plus de 50 sections différentes, rien n'empêcherait qu'elles émergent de moults combinaisons de sections uniques plus petite (c'est concevable).
Bref, en cas de proposition de mini-AVH programmée, peut-être serait-il de bon aloi que l'auteur fournisse aux assesseurs (par MP) une version textuelle de moins de 50 sections prouvant que nous ne sommes pas en présence d'une mécanique combinatoire ne pouvant être compressée dans un organigramme de 50 cases (ce qui serait pas jojo, hein).
Bienvenue dans le XXI° siècle !
CONCLUSION (OUI !!)
Je rappelle que cette proposition a pour but de simplifier (si!si!) cette histoire de comptage en "section équivalente". Le but n'est pas de pourrir la vie des assesseurs en leur donnant la liste des commissions ; elle est aussi et surtout là pour aider les auteurs à comprendre ce qu'il font.
Ces règles ne sont pas là pour dire : ne postez que des mini-AVH de 50 sections numérotés de 1 à 50
Elles disent : amusez-vous, créez, faites des tableaux, des plans, des annexes, des renvois en milieu de section, des choix complètement spoilés jusqu'aux oreilles et tout ce qui n'a pas été rapporté ici et qui n'a pas encore été imaginé.
Sachez juste ce que vous faites, que ce tableau de rencontre de hasard, correspond à une section ; que cette table de loot de 20 lignes correspond à 20 sections ; que ces 10 sections avec un renvoi au milieu parce que vous le voulez comme ça et que c'est votre droit, ce sont 10 nouvelles sections supplémentaires que vous ne pourrez plus écrire car c'est votre devoir envers la règle de limitation des sections
Retenez juste :
Une section standard, c'est un titre (accès) et un corps de texte (unité de temps et d'action).
Une liste de choix à la fin d'une section, c'est un moment où le temps s'arrète et dont les conséquences sont inconnues.
Donc si votre "section" ne correspond pas à ces critères, vous avez de grandes chances d'être devant une simili-section, soit un équivalent de n (n>1) sections ; attention au dépassement de limite !
Dernier conseil : si vous hésitez lors de votre rédaction ou conception sur cette histoire de comptage de section à la con, n'hésitez pas à poser des questions sur le fofo ou me MP pour les plus fous, on (je) vous aidera(is) à compter les morts.
Pour le reste : éclatez-vous ! éclatez-nous !
Merci pour ceux qui ont tenu jusque-là et encore plus à ceux qui interviendront...
Sic transit gloria minorus-AVHus
PS : et puis si tout le monde s'en tape, moi, j'me serais bien amusé quand même...
сыграем !