Je suis définitivement et totalement contre l'idée d'une limite de mots, parce que cela change totalement la nature du concours.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que la limite du nombre de sections est le principal élément qui donne au mini-Yaz son caractère.
Une limite du nombre de mots/caractères ne doit être considéré que comme une règle additionnelle, un filtre secondaire visant à réduire les possibilités de créer - en interprétant la règle du nombre de section de façon un peu trop libre - une mini-AVH qui n'en soit pas vraiment une.
Une limite de 150 000 caractères ou 25 000 mots serait en pratique très peu contraignante. Je suggère de tenter le coup au moins pour le prochain mini-Yaz ; on pourra toujours en rediscuter ensuite si cette règle supplémentaire se révèle avoir des effets nuisibles.
Je pense également qu'on peut essayer. Les problématiques que soulève Astre*Solitaire sont sans doute pertinentes, mais à mon avis il ne faut pas se poser trop de questions. N'oublions pas que le mini-Yaz a été mis en place pour permettre l'émergence de nouveaux auteurs. C'est super que des membres expérimentés participent aussi, ça fait une belle compétition avec du challenge, mais il faut que les novices aient une chance de briller. Une longue AVH (en terme de mots ou de signes) a souvent plus de chance de bien figurer dans le classement. Bon, OK, pas cette année pour la première place, mais en général c'est le cas. Or la capacité d'écriture d'un auteur débutant n'est pas la même que celle d'un auteur qui a déjà roulé sa bosse.
Et pour moi le mini-Yaz, c'est des mini-AVH. Je trouve que ce n'est pas logique que certaines d'entre-elles dépassent en nombre de mots celles qui sont présentées au Yaz, même si elles respectent la limite des 50 sections.
Également, une limite "souple" à 50 sections avec une tolérance de +10%, ça fait une limite "dure" à 55 sections. Je ne vois pas trop le bénéfice pour le concours.
Je milite donc pour conserver la règle des 50 sections telle qu'elle est, et rajouter une limite de mots ou de signes comme le propose Outremer.
My 2 cents.
J'ai toujours apprécié le mini Yaz car on pouvait se lire une petite AVH entre midi et deux avec un sandwich. Depuis deux ou trois ans, je me lance, j'en lis une, deux et tombe ensuite sur un pavé indigeste en guise d'introduction. Mini c'est mini, concis, rapide, vivant.
Je pense aussi que l'ajout d'une limite (assez large) en nombre de mots peut être pertinente, et que par contre la limite fluctuante en termes de nb de sections va juste déplacer la limite sans apporter grand chose.
J'organise régulièrement des game jams où on est invité à faire de petites aventures textuelles (fictions interactives à la Twine, ou AVH en PDF depuis quelques éditions) limitées en nombre de mots (500 ou 3000 suivant la période de l'année). Nombre de sections illimité. Dans ces jams il est vrai que je présente la limite comme indicative, mais c'est aussi parce qu'il est difficile de vérifier que la consigne a été respectée à la lettre (et que les logiciels comptent différemment le nombre de mots). Pour le mini-yaz et sa limite sur le nombre de sections c'est moins compliqué de savoir si on en est au 50 max (bien que, pour certains jeux comme Porte Monstre Trésor ça pouvait l'être un peu plus, mais sans être insurmontable).
Ceci dit cette limite fluctuante pourrait avoir un sens si parfois vous avez des propositions qui ne jouent pas le jeu et qui ont juste 3 ou 4 sections, n'étant ainsi pas très interactives. En posant 50 +/- 10% on s'assure d'avoir quelque chose qui est dans l'esprit de l'évènement.
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Je pense que la souplesse évoquée dans le nombre de sections doit seulement être appliquée à des techniques qui peuvent être interprétées comme de l'ajout de sections, pas des sections supplémentaires identifiées en tant que tel.
Maintenant si on cherche à définir précisément ce qui doit être considéré comme une section ou pas, il faudra:
- interdire purement et simplement AVH "numériques" (ça fait quelques années qu'on n'en a pas eu);
- songer à financer une thèse sur le sujet, en théorie de l'information;
Je viens de relire tous les commentaires et je ne peux pas m'empêcher d'être amusé tant cela me rappelle le monde réel du dehors de ceux qui ne font pas de la littéraction. On est quand même d'accord pour dire qu'il y a un problème avec le nombre de sections. Le problème, ce sont les sections. On pourrait donc essayer de reprendre, encore, le règlement tel qu'il existe et tenter de l'amender – car, comme certains l'on souligné, il a suffit jusque-là, même si ses limites sont de plus en plus visibles. Donc de faire avec les outils que l'on a. Mais aujourd'hui, c'est la voie législative qui a le vent en poupe, instaurer une nouvelle règle qui, de mon point de vue, en raison de sa nature même de règle, engendrera d'autres problématiques, sans pour autant régler le problème d'origine.
Pour reprendre l'argumentaire, il y a un positionnement avec lequel je suis assez en désaccord, ; c'est lorsque Kraken dit : « mais à mon avis il ne faut pas se poser trop de questions » (mais il n'est pas le seul, je l'ai déjà lu plusieurs fois, cette volonté de rester simple et en surface – ce qui n'est pas une critique en soi ; c'est parfois ce qu'il y a de plus efficace). Justement, ici, il faut se les poser, les questions. C'est à nous de nous questionner pour ensuite traduire les réponses apportées au sein du règlement afin qu'elles deviennent simples, claires et faciles à utiliser. C'est parce qu'en amont il n'y a pas eu ou peu ou trop peu de réflexion, ou de volonté de réflexion sur le sujet que celui-ci pose aujourd'hui problème. Alors on peut le supprimer, plus de comptage de sections, mais cela fera de ce concours d'abord un concours littéraire avant d'être un concours littéractif. Cela lui ôtera de ce qui le rend si particulier. Je ne pense pas que prendre le temps de réfléchir aux concepts soulevés, d'en débattre (comme on le fait ici), de les faire évoluer, d'être à même de se positionner par rapport à eux et ainsi de pouvoir transmettre la spécificité dont se targue cette littérature soit une perte de temps, bien au contraire. Mais ce n'est que mon avis.
Ensuite, j'ai vraiment le sentiment que le terme mini a opéré un glissement sémantique fâcheux, ou bien alors c'est moi qui n'y ait rien compris depuis le début. Ce qui est mini, c'est le nombre des sections, pas le texte. Une mini-AVH peut être plus longue à jouer qu'une AVH dont la pléthore de choix en rend la lecture très rapide (sauf à y revenir). On ne parle tout simplement pas de la même chose. Pourquoi pas, mais je pense que la littéraction y perdrait quelque chose.
Enfin, il me semble que ce concours possède déjà 3 facteurs limitant plus ou moins contraignants : le nombre de 50 sections, le respect de la thématique, le délai imparti pour écrire et remettre son AVH. On en rajouterait donc un 4e qui n'est pas sans poser d'autres problèmes, comme cela a été dit (pictogramme, comptage, etc.) d'autant plus que l'intérêt semble réduit puisque Outremer nous précise que ce serait « une règle additionnelle, un filtre secondaire [...] Une limite [...] en pratique très peu contraignante ». Sans chercher à te manquer de respect, Outremer, mais alors, à quoi sert-elle ? Je veux dire, vraiment, si on ne l'applique pas ou si son cadre est tel qu'il n'est pas opératoire ?
Je ne cherche pas par plaisir à couper les cheveux en quatre et je comprends bien qu'il y a une volonté commune d'essayer de régler le plus simplement possible un problème qui depuis quelques années perturbe le concours. Mais parfois, il n'y a pas de solutions faciles si l'on veut s'attaquer à une difficulté. Et je ne pense pas que la limite de caractères y changera quoi que ce soit, mais plutôt rajoutera une épaisseur au règlement. Maintenant, je peux me tromper et j'espère sincèrement que la solution choisie améliorera le concours.
P.S. @ Kraken : pour le résumé avec les +/- 10 %, c'était juste un exemple (peut-être mal formulé de ma part) pour illustrer un type de souplesse dans la prise en compte du document rendu. Cela n'avait pas valeur de proposition à reprendre .
J'aurais tendance à être plutôt d'accord avec Astre*Solitaire.
Du point de vue de l'auteur, je perçois le "mini-Yaz" comme une forme littéraire et ludique bien spécifique. Ainsi qu'un creuset de nouvelles idées ou concepts que l'on peut développer en se focalisant sur leur exécution. La brièveté serait plutôt une conséquence des contraintes imposées, pas leur finalité. C'est ce qui fait la richesse de ce concours (ce n'est pas un "fast-avh" par exemple).
Bien sûr, l'argument de Kraken qui rappelle la fonction de tremplin pour de nouveaux auteurs ne doit pas être négligé. Mais pour ma part, lors de l'écriture de Mea Culpa, j'étais plutôt soulagé de ne pas avoir trop de contraintes supplémentaires (notamment sur le nombre de mots) car le défi de la construction d'une première oeuvre interactive était déjà un casse-tête en soi. D'ailleurs, certains auteurs ont à juste titre rappelé qu'il était parfois plus difficile de tenir les 50 sections (surtout lorsqu'on débutait) que de rédiger une AVH plus longue. Alors je ne pense pas qu'on doive exagérément redouter que l'évolution récente puisse décourager les nouveaux venus.
Sans vouloir déplacer la polémique sur un autre point clivant, on peut toujours récompenser un auteur novice au pied d'un podium de vétérans par un prix spécial (que je n'ai pas proposé cette année en tant qu'assesseur/juge mais que j'ai envisagé) , d'autant que le règlement actuel permet cette initiative.
Ceci étant dit, je ne suis pas opposé à l'instauration d'une limite en nombre de mots (ample, comme suggérée par Outremer). Cette barrière, essentiellement symbolique, serait au moins de nature à rassurer lecteurs et votants.
(15/08/2023, 15:53)MerlinPinPin a écrit : Du point de vue de l'auteur, je perçois le "mini-Yaz" comme une forme littéraire et ludique bien spécifique. Ainsi qu'un creuset de nouvelles idées ou concepts que l'on peut développer en se focalisant sur leur exécution. La brièveté serait plutôt une conséquence des contraintes imposées, pas leur finalité. C'est ce qui fait la richesse de ce concours (ce n'est pas un "fast-avh" par exemple).
Comme le dit Linflas, il y a certainement des joueurs qui préfèrent qu'une mini-AVH soit une expérience rapide. C'est une position qui se défend tout à fait et qui n'est pas compatible avec un texte trop long. (À vrai dire, si on voulait encourager cette rapidité de jeu, il faudrait plutôt fixer la limite de mots/caractères aux environs de 20 000 / 120 000.)
Personnellement, même si j'apprécie les aventures réellement brèves, ça ne me dérange pas d'avoir des mini-AVH avec une quantité de texte importante. Yin Yang était une de mes aventures préférées en 2021, et - sauf erreur de ma part - c'est de loin la mini-AVH la plus longue jamais écrite.
Le débat sur les règles est amené parce qu'il y a manifestement - comme l'illustre la disqualification de Jehan de Mandeville (ou de Une journée à l'hosto en 2020) - le sentiment que certaines des aventures qui veulent participer au mini-Yaz interprètent la règle des 50 paragraphes de façon trop souple. La question avait déjà été effleurée avec des aventures antérieures : Prisme est une excellente AVH, mais il ne semble pas évident qu'elle aurait pu participer au mini-Yaz si elle avait été présentée cette année.
Bref, il ne me semble y avoir que trois possibilités :
1) On laisse les assesseurs déterminer quelle AVH franchit la limite (assez subjective) de ce qui est acceptable. Cela leur fait porter une responsabilité dont, pour la plupart, ils se passeraient sans doute volontiers.
2) On évolue vers une attitude plus permissive, qui exige seulement d'une mini-AVH de ne pas avoir plus de 50 paragraphes numérotés. Il y a un risque de diluer le caractère particulier du concours. On pourrait cependant dire qu'il appartient aux lecteurs/joueurs de favoriser, par leurs votes, les aventures qui respectent le mieux le principe du concours.
3) On précise la règle existante ou on ajoute une règle qui la renforce en pratique.
Définir précisément ce qu'est un paragraphe amènerait à se montrer exagérément pointilleux. Dans le débat de l'an dernier sur le sujet, je disais :
Citation :L'idée de définir la section comme un bloc qu'on doit lire intégralement est intéressante, mais pourrait aboutir à une rigidité excessive.
Imaginons la structure très simple suivante :
Paragraphe A : Vous parvenez à une intersection, avec une porte verrouillée sur votre gauche et un couloir sur votre droite. Si vous essayez de crocheter la serrure de la porte, RDV au B. Si vous suivez le couloir, RDV au C.
Paragraphe B : Faites un test de dextérité. Si vous réussissez, RDV au D. Si vous échouez, vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir ; RDV au C.
Techniquement, le paragraphe B n'est pas un bloc uniforme, car la dernière phrase ne concerne pas celui qui a réussi son test de dextérité. Mais il serait tout de même un peu exagéré de vouloir que l'auteur consacre un paragraphe entier au fait de dire "vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir".
Une définition trop stricte de ce qu'est un paragraphe pourrait de plus faire peser des contraintes assez lourdes sur l'auteur, notamment du point de vue stylistique.
Oui, c'est exactement ce que je voulais dire par un thèse en théorie de l'information
Définir ce qu'est l' "essence" d'une section, ça peut paraître évident à vue de nez, mais en fait pas du tout.
On peut faire tenir toute une AVH en une seule section, c'est ce qu'avait fait Georges Pérec, en pratique c'est illisible. Donc l'auteur qui abuse se tire déjà une balle dans le pied. Dans l'exemple de Pérec on peut construire un organigramme (ça a été fait par certains) qui permet d'évaluer le nombre "réel" de sections, mais je ne suis pas sûr que la construction de l'organigramme soit unique et non sujette à interpération. Qui plus est les assesseurs ont sans doute autre chose à faire (ou alors on sosus-traite à une IA ).
L'exemple cité par Outremer est typique. Un décompte rigoureux devrait ajouter une section au texte mais en pratique on a toujours considéré que c'était "acceptable". Le problème c'est de le formaliser. Mon petit doigt me dit que je suis en train de le mettre dans un engrenage dont il ne sortira pas indemne...
Bon, comme aucune conclusion, au moins pour la prochaine édition, n'a été tirée, je relance le sujet, en proposant de le clore sur une décision. Bien entendu, si je m'avance trop, n'hésitez pa à me reprendre Les points :
La majorité semble attachée à la limite de 50 paragraphes, au moins dans la forme. Donc on garde.
La limite de caractères ne paraissent pas pouvoir résoudre le problème, mais un certain nombre de personnes y sont favorables. On fait un vote sur ce point précis ? Le nombre de 150 000 est ressorti le plus souvent.
pour les autres solutions, Outremer a fait un inventaire des possibilités :
Citation :1) On laisse les assesseurs déterminer quelle AVH franchit la limite (assez subjective) de ce qui est acceptable. Cela leur fait porter une responsabilité dont, pour la plupart, ils se passeraient sans doute volontiers.
2) On évolue vers une attitude plus permissive, qui exige seulement d'une mini-AVH de ne pas avoir plus de 50 paragraphes numérotés. Il y a un risque de diluer le caractère particulier du concours. On pourrait cependant dire qu'il appartient aux lecteurs/joueurs de favoriser, par leurs votes, les aventures qui respectent le mieux le principe du concours.
3) On précise la règle existante ou on ajoute une règle qui la renforce en pratique.
La 1) c'est celle en place, et franchement, oui, ça refroidira certains assesseurs potentiels de rester là-dessus.
La 2) me semble finalement pas mauvaise, mais personne ne rebondit là-dessus.
La 3) c'est un travail colossal comme beaucoup l'ont souligné, mais quelques-uns paraissent y être attachés. Tant que ce travail n'aura pas été fait, ce n'est pas la peine de proposer une réglementation en ce sens de toute façon.
Donc on trancherait par un second sondage entre les propositions 1 et 2, à savoir, "Êtes-vous favorable à ce que les assesseurs soient amenés à disqualifier des mini-AVH s'ils estiment que leur arborescence dépasse de beaucoup la limite de 50 paragraphes ?"
Si personne ne s'oppose à ces deux sondages, je les proposerais d'ici quelques jours.
la règle des 50 sections est l'essence même des mini-yaz, je trouve sincèrement qu'il serait dommageable d'effacer cette règle
je ne pense pas, personnellement, que ce soit pertinent de plafonner les caractères, à 150 000 pourquoi pas
pour exemple, justement, Résilience fait 149 532 caractères (je ne sais pas si les espaces sont comptés par libreoffice, ni même s'il faut les compter), pour 59 pages en gros, la plupart des autres mini- en lice pour le concours tournaient environ à ces proportions, personne n'a produit d'énorme pavé de 300 pages, donc il me semble qu'il ne serve à rien de limiter ainsi
à l'inverse, c'est sûrement parce que j'étais dans l'urgence des deux dernières semaines (concédées par les assesseurs, merci) que je n'ai pas écrit plus d'une centaine de pages avant de retravailler le texte, donc imaginez si j'avais eu les quatre mois !
m'est avis qu'il faut proposer un sondage sur ce point puis, si l'adhésion majoritaire va à la limite de caractères, en proposer un deuxième définissant cette limite
attendre des assesseurs qu'ils déterminent si les mini- respectent les règles du concours leur demande de les lire au plus vite, ce me semble
or, pour ma part, lorsque j'ai été assesseur l'année dernière, ça m'a pris un mois pour en faire le tour (ce n'est même pas moi qui ai décelé le souci avec l'aventure de GilJugnot)
c'est la règle actuelle, qui me semble fonctionner le mieux pourtant, car assesseurs tout comme votants peuvent tirer la sonnette d'alarme, et ce très vite, il faut juste que tout le monde ne lise pas les mini- en lice dans le même ordre
il me semble que seulement contraindre strictement à 50 sections permet renvois en fin de volume, choix en milieu de section ou dès l'introduction et autres bidouillages malins qu'on a pu voir et qui foulent au pied la limite des 50, base du concours
le terme "dépasser de beaucoup la limite" me semble trop vague et favorise les abus, donc si sondage il y a, je voterai pour conserver la solution actuelle, par défaut
@Fitzounet, mon choupinou, mon canard en sucre, s'il-te-plait, ne lis pas ce post, va plutôt te promener sur la plage, fait des trucs avec ta famille, ou bosse sur une AVH. Au pire, prend un prozac Plein de Bizous (^з^)-☆チュッ☆チュッ☆チュッ☆
(05/08/2023, 15:37)Skarn a écrit : Le truc, c'est que j'ai vraiment pas envie qu'on s'enferme dans un débat sans fin sur la définition d'une section, mais que, effectivement, les avh de 100 écrabouillées en 50, je trouve ça dommageable pour tout le monde. Et donc l'idée serait d'avoir d'un côté un critère souple et subjectif, cadrant sans non plus être trop contraignant, un peu comme le thème en fait, et de l'autre un filet de sécurité simple à mettre en place, pour éviter les craquages les plus extrêmes.
Excuse-moi Skarn ; mais, à quel moment tu comptes quelque chose que tu n'as pas défini un minimum ? Oui, j'ai posé le truc en mode mal de tête, mais le plus intéressant c'est la discussion et la participation d'un maximum de personnes pour en sortir une idée médiane, c'est tout.
Bien sûr qu'on ne va pas chier une encyclopédie sur la nature profonde et fondamentale d'une section. Mais tenir une discussion dans ce sens permet justement d'en extraire les 2-3 éléments les plus sollicités pour en sortir une définition suffisamment explicite pour les participants.
Pour les exceptions et détails, c'est justement le rôle des juges de jeter un oeil à chaque participation (et de préférence le plutôt possible) afin que les lecteurs sachent s'ils doivent commencer à y jouer et l'intégrer dans leur notation.
(06/08/2023, 21:45)Outremer a écrit : Sauf erreur, la taille approximative des AVH primées lors des derniers mini-Yaz est comme suit :
(Pour le Traité sur l'expérience divinatoire, je n'arrive pas à convertir correctement le fichier PDF.) Froides Latitudes : 85 000 caractères Orisha : 96 000 caractères Kintsugi : 145 000 caractères Texaco Bang Bang : 96 000 caractères Les maraudeurs : 96 000 caractères Des ombres : 101 000 caractères Akoni et le Dieu Ours : 85 000 caractères Terreurs boréales : 70 000 caractères Les voies d'Attégia : 134 000 caractères Un jour sans fondement : 95 000 caractères Catabase : 146 000 caractères
(La mini-AVH la plus longue jamais publiée est à priori Yin Yang, avec 319 000 caractères.)
En partant de ces observations, je serais d'avis de fixer un seuil de 150 000 caractères.
J'adore ! En gros : on a du 85, plein de 96, du 134, du 146 aussi, et un gros méchant 300 ; donc maxi = méchant/2 (médaille d'or 2023 de la définition de la méthode du doigt mouillé )
Plus sérieusement : en quoi fixer une limite qui n'a été dépassée qu'une seule fois est-elle vraiment nécessaire ? Je comprends pas. Et même dans les com', je me souviens pas avoir vu une occurence significative de "mini-AVH trop longue" pour qu'on en vienne à légiférer dessus.
Malheureusement, je compte en nb de mots ; mais en vérifiant sur 2-3 textes, en multipliant par 6, on a à la louche un nb de caractères pas trop mal (dépend quand même du style/vocabulaire utilisé). Donc à 150k caractères, ça va chercher dans les 25k mots (soit un peu moins de 30k mots, taille moyenne d'un roman jeunesse).
Pour 2012-2021, seule 6 AVH dépassent cette limite sur 85 AVH publiées dont 10 que je n'ai pas pu vérifier. Donc au pire, 6/75, c'est 8% du cheptel. Pas de quoi se retourner le cerveau, franchement ! Fixe la limite à 30k mots (180 caractères), et là on n'en vire que 2 (voire 1 seule si on accepte 1,1% de rabio )
Donc arrêtez une fois pour toute de nous faire iech avec vos nouvelles fausses contraintes qui n'en sont FACTUELLEMENT PAS !
Après, s'il vient à quelqu'un de vouloir nous envoyer une mini-AVH avec 50 sections de 2k mots, qu'il le fasse. Il y a de grandes chances que justement les com' "trop long" fleurissent, que peu de personnes, le lisent et que son travail finisse au fond du classement. Ce sera son problème, pas celui des lecteurs ou organisateurs.
Mieux, si je sortais une AVH de 5 sections avec une phrase de 100 mots, ça va faire quoi ? Ben pareil, au fond du classement, et après ? On se refait un sujet "nb se section mini" / "nb de mots mini" ? Bah non !
(05/09/2023, 19:38)Salla a écrit : Donc on trancherait par un second sondage entre les propositions 1 et 2, à savoir, "Êtes-vous favorable à ce que les assesseurs soient amenés à disqualifier des mini-AVH s'ils estiment que leur arborescence dépasse de beaucoup la limite de 50 paragraphes ?"
Mais quelle riche idée
C'est marrant, moi, dans ma tête de malade congénital, j'étais persuadé que lors d'un concours, les participants acceptaient les règles (notion de devoir) et que les juges/assesseurs étaient censé faire respecter ces-dites mêmes règles (mais p'têt je vis pas dans le même pays ).
Quand je vois que ces mêmes "responsables" ont la mufflerie de disqualifier des oeuvres après que les gens aient voté, je me dis qu'effectivement y'a un p*t1 de gros problème de responsabilité !! Vous êtes des adultes, les gars : si vous n'avez pas de temps à consacrer à une responsabilité aussi minimre soit-elle, abstenez-vous. Avant que je pète un câble y'a 2-3 ans, je gérais le forum et qqfois même juge des yaz' ; alors quand je vois ça "Modéré par : Fitz, Flam, grattepapier, gynogege, jlb73, Kraken, MerlinPinPin, Outremer, steflip" (9 types pour une sous section qui sert 2 fois par an) ; là aussi, j'me dis qu'y a un décalage
Prochain sujet, plus pertinent en ce qui me concerne : Comment définir des limites inamovibles de dépôt de mini-AVH ?
Vous avez 1h (extensible ad nauséam )
Voilà, moi, ça m'a fait du bien et je vous aime tout pareil qu'avant
J'adore ce message, je sens qu'il va me mettre de bonne humeur toute la journée ! ça m'avait manqué, merci Caïthness ! (aucune ironie dans mes propos).
Après, demander à deux ou trois personnes de revoter, je pense que ce n'est pas la mort du petit cheval. La seule autre option pour être certain que cela ne se produise pas, c'est de donner les AVH à lire aux juges avant de les proposer aux lecteurs. Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle.