[m-yaz 2022] Le mercenaire ultime de l'extrême limite
#16
60 numéros pour 50 sections: Fifre tu es donc un peu "l'auteur ultime de l'extrême limite" Big Grin
Répondre
#17
merci, fifre, d'avoir joué le jeu, au prix d'un pénible travail supplémentaire...
bienvenue au mini-yaz ! et bonne chance
ça va trancher, chérie !
Répondre
#18
Je ne suis pas très à l'aise à l'idée d'endosser le rôle d'un Agent du Système qui Récompense et qui Punit, mais... l'Épilogue (qui fait office de fin alternative évitable) a-t-il bien été compté dans les 50 paragraphes ? Au recomptage, il me semble que non, mais d'autres paires d'yeux moins embuées par les vapeurs du dimanche matin sont les bienvenues...
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
Répondre
#19
(19/06/2022, 09:51)Loi-Kymar a écrit : Je ne suis pas très à l'aise à l'idée d'endosser le rôle d'un Agent du Système qui Récompense et qui Punit, mais... l'Épilogue (qui fait office de fin alternative évitable) a-t-il bien été compté dans les 50 paragraphes ? Au recomptage, il me semble que non, mais d'autres paires d'yeux moins embuées par les vapeurs du dimanche matin sont les bienvenues...
C'est moi qui est suggéré à Fifre cette solution de bricolage de dernière minute qui à mon avis est acceptable. Je ne pense pas qu'on doive lui en tenir rigueur et le pénaliser pour si peu. (Bien sûr chacun reste libre en son âme et conscience de ne pas voter pour cette AVH s'il estime que les règles du mini-yaz ne sont pas respectées)
Répondre
#20
une aventure aisée, foutraque mais délirante, linéaire avec tout au plus deux ou trois écarts bien vite ramenés dans le droit chemin, une histoire improbable au dernier chapitre échevelé, le tout servi par un style nerveux, libre et diablement efficace, aux jeux de mots foireux ("Lave à sec, Tommy !") voire subtils ("qui déteste a des haines", j'adore), une description de mêlée furieuse (au milieu du paragraphe 53) qui m'a fait verdir de jalousie tant elle est belle
on pardonne les fautes, pourtant évidentes à éviter, et on s'amuse avec le sourire jusqu'au générique de fin
merci, fifre, de cette mini-AVH singulière, haletante et maîtrisée : un incontournable, à n'en pas douter
ça va trancher, chérie !
Répondre
#21
Mince, je dois avouer être un peu déçu, peut-être en attendais-je trop alors que toutes tes AVH m'ont fait bidonner. Forcément, s'agissant d'une suite avec le même héros Pat Magnum, je m'attendais à autant d'humour échevelé. Mais cette fois, le rythme de conneries est moins intense. Je ne dirais pas moins inspiré, les jeux de mots et les circonvolutions littéraires sont toujours aussi géniaux (le tamanoir de la justice, tireur d'élytres...). L'impertinence est toujours au rendez-vous, ça sharkle joyeusement chez les bien-pensants et le conformisme intellectuel. C'est juste qu'on subit moins l'avalanche, la cascade, le tombereau de dingueries.

Par contre, l'aventure est plus construite, plus cohérente, ce qui pourrait expliquer cela. On perd en bidonnage ce qu'on gagne en aventure plus classique avec un embryon de challenge puisque les décisions semblent ici y avoir plus d'impact. On a même des codes ou des objets qui servent vraiment et des PFA évitables. Enfin, je n'ai pas vérifié, mais c'est l'impression donnée.
Répondre
#22
J'ai fini il y a quelques jours l'aventure, mais je n'avais pas trouvé le temps d'en donner un petit avis. J'espère que le tout est encore assez frais pour dire des trucs pas trop à l'ouest.


Il faudrait revoir un peu la forme qui nécessite quelques ajustements. Je me demande pourquoi le paragraphe 1 est justifié quand le reste du texte ne l'est pas par exemple. Les dialogues ne sont pas très beaux, comme ici avec : « -"Sumo, capture !" ». Et c'est parfois le cas avec le corps du texte : « magnum 444 (ou l'"arme non-répertoriée") ET une balle ». Une majuscule qui manque au paragraphe 45. Ou encore la virgule suivi de « et », souvent mal maîtrisée par tout le monde. Mais cela reste du pinaillage.


Passons au fond. Je ne connaissais pas les histoires de Pat Magnum. J'ai donc un œil assez frais sur cette aventure. Et pour ma part, j'ai vraiment bien aimé. Le style est riche, littéraire et ce, dans tous les sens du terme. Non seulement parce qu'il sait développer un récit, mais aussi parce qu'il s'adapte aux personnages, variant ainsi les tons. On peut trouver des envolées lyriques, « Que se déchaîne la tempête du chaos ! Rompez, digues ! libérez vos flots impétueux ! Qu'ils inondent la noire vallée du crime », qui se mêlent au langage ordinaire des protagonistes : « se pourrait-il que Pat ait merdé à ce point ? [...] Mais ?... tiens... ah ! oh ! haha, toi alors, Pat ! tu nous as bien eus sur ce coup ! ». À cela se rajoute un véritable feu d'artifice en terme de figures de style qui débordent du cadre de l'AVH tellement elles sont concentrées par millimètre carré de texte. Sans me mettre à faire une liste interminable, j'ai surtout remarqué l'utilisation du décalage sémantique au sein des collocations, syntagmes semi-figés (ou cooccurrences privilégiées) qui génère une attente prévisible de la part du lecteur ou de celui qui écoute : « rire à gorge... ». Tout le monde s'attend à déployée et on lira : rire à gorge déchirée, par exemple. Il y a aussi pas mal de ruptures de la construction syntaxique (l'anacoluthe) mais parfois je me demande si elle est vraiment voulue, comme au paragraphe 26 : « rire de sa propre vacuité qui, mêlée aux onguents parfumés de sa peau, exsude au soleil un halo de bêtise vanillée ». Est-ce bien la vacuité qui exsude un halo de bêtise comme l'affirme la syntaxe ? Ou bien la peau par proximité et par sens (on aurait dans ce cas une hypallage).
Le style est là, l'humour aussi et cela tombe rarement à côté. Je me suis bien amusé et en ce sens, c'est une AVH réussie.

La toile de fond est très agréable, un vieux relent de série B des années 80 qui joue la carte du new retro et moi, j'aime bien. Les personnages sont tous des caricatures sur pattes et personnellement je n'ai cessé de voir l'ombre de Dirty Harry à tous les coins de rue, surtout le coup du collègue qui meurt systématiquement. Il y a des passages savoureux et j'ai adoré deux trois bricoles comme le distributeur, la fin à rebondissement multiples, la scène de la vaisselle sale qui m'a émouvé...

En terme de jeu, c'est un quasi OTP. Je ne suis mort qu'une fois, mais vers la toute fin parce qu'il me manquait un code. En fait, il y a 6 codes et ceux utiles arrivent souvent vers la conclusion, le moment où les actions s'accélèrent et où les choix doivent être les meilleurs. Il n'y a qu'en rejouant tous les numéros que j'ai fini par trouver papier et mou. Cinq morts possibles je crois, soit 10 % de l'histoire et c'est un bon ratio. Une aventure difficile donc, mais tout à fait réalisable, un bon mixe difficulté/jouabilité qui permet d'aller fureter à droite et à gauche, j'ai apprécié.

Le grand oublié, c'est le jeu, quasi absent. Il y a quelques objets et codes à récupérer et c'est bien tout ;  et encore, même-là, une bonne partie est inutile ou anecdotique (dont un Rogntudjuuuu de code). Une fois que l'on a compris la logique de Pat Magnum qui gagne parce qu'il ne fait rien (j'exagère un peu, parfois, il doit agir) ou parce que plus c'est débile mieux cela se justifie, l'histoire se lit plus qu'elle ne se joue. Reste heureusement les choix de paragraphe à sélectionner avec soin.


Au final, j'ai bien ri. C'est très bon, bien écrit, cela propose sur un fond années 80 une histoire divertissante aux rebondissements rigolos. L'AVH est relativement difficile, presque un OTP et sa ludicité serait très grande si ce n'était une mécanique de jeu aux abonnés absents.

Mention : un point bonus pour les critiques de fin, qui reproduisent finement ce que l'on peut lire sur la toile. J'ai savouré.
Goburlicheur de chrastymèles
Répondre
#23
Pour ma part j'ai préféré cette suite au premier opus. Le texte c'est de la haute voltige, j'adore ton humour grinçant. Je sais pas trop à quelle vitesse tu couches sur le papier toutes ces idées, mais il me semble qu'il y a beaucoup de travail derrière tout ça. Le ''restaurant de nouilles visé par une fermeture administrative'', le labyrinthe de papier, l'étrange collection de grains de riz, vraiment y'a beaucoup de trucs qui m'ont faire rire. Dans l'absolu ça semble linéaire, mais il y a aussi des choix à faire, des petits objets, des codes, alors j'ai quand même ressenti l'aspect ''jeu'' en parcourant cette AVH (réussi à la première tentative). Au final je me suis beaucoup amusé, alors merci et bravo pour ce texte.

P.S :
Au P38 petite faute : katanas exisant(s)
P30 : bâtons des les roues
Répondre
#24
J'avais bien aimé Pat Magnum contre la drogue et cette aventure-ci est du même tonneau, avec un humour percutant et une verve bien maîtrisée.

Mais bis repetita non placent, comme on dit vulgairement. L'impression de déjà vu diminue beaucoup le caractère distrayant de l'AVH et il aurait - à mon avis - mieux valu ne pas réutiliser le même héros, dont le potentiel comique n'est tout de même pas inépuisable.
Répondre
#25
de nouveau, une aventure testeronne de pat magnum, dans du pur delire.
pour ma part, je n'ai pas accroché, meme si je suis reste accroche jusqu'au bout, malgre les nombreux reboot du film.
c'est tres bon, l'esprit est la, dans la caricature avec un avertissement bien pensé car certains propos peuvent jours blesser les plus insensible. (dans mon cercle, l'affaire de la semaine est la polemique sur jdr mag, qui part en shitstorm tornado - qui a au moins le merite d'eclipser la polemique Architeuthis).

mais, je n'ai pas accroché, je trouve les textes trop long, avec une certaine repetition et des blagues que je ne trouve pas forcement drole. je n'avais pas eu cette impression lors de pat magnum contre la drogue. mais, il y a le cote adictif, peut etre malsain, de continuer la lecture pour decouvrir la prochaine blagounette.

bref, pour les amoureux du genre, il ne faut pas passer à cote !
Répondre
#26
Caricature sur caricature, parodie au millième degré, blagues de mauvais goût, paratextes débiles à mourir de rire (avertissement, générique, critiques, etc.) : je me suis vraiment bien marré, et j'ai trouvé cette AVH plutôt vertigineuse tout compte fait, toujours sur le fil entre comique et "tellement barré que plus vraiment drôle" -- mais sans jamais se casser la gueule, m'empressé-je d'ajouter. Certes, beaucoup de phrases sont trop longues, mais c'est fait exprès pour noyer le lecteur sous une logorrhée délirante et jouissive. Par contre, trop d'erreurs orthographiques qui pourraient être facilement corrigées, même si c'est secondaire, une histoire de temps et de relecture. Surtout, et c'est ce que je retiens, des tas d'idées tordantes, sous la forme d'à peu près une vanne toutes les deux lignes, avec un gameplay que pour ma part j'ai trouvé très correct ; c'est du délire, mais ça fonctionne. Bravo !
Je précise que je n'ai pas (encore) lu la première aventure de Pat Magnum.
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 4 visiteur(s)