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Coucou les copains !
Ça faisait un bail donc je tente une participation cette année, envie de m'y remettre
Voilà la première avh en 46 sections : Gabriel. sur Littéraction : c'est par là
En Vous souhaitant une bonne lecture.
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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03/06/2021, 00:31
(Modification du message : 03/06/2021, 00:32 par Loi-Kymar.)
Merci pour cette AVH ! Contrairement à tes craintes initiales, elle ne me paraît absolument pas hors sujet !
J'ai apprécié l'aventure, et le petit jeu consistant à équilibrer judicieusement les caractéristiques de départ. Cependant, j'ai buté un peu sur la confusion où m'a laissé, après plusieurs tentatives et plusieurs fins atteintes, l'histoire telle que tu nous laisses la reconstituer au fur et à mesure. D'autre part, il m'est arrivé de trouver le scénario un poil dirigiste :
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SpoilerPar exemple, si j'ai bien tout suivi, il est impossible d'éviter la mauvaise fin sans le code "redingote", autrement dit : au début, laisser à Jean l'opportunité de tenter de se défenestrer, et l'en empêcher.
Quelques notes sur ce qui m'a frappé, en espérant que ce n'est pas le fruit de mon incompréhension :
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SpoilerRécupérer le Glock au début (et le code "automatique") ne sert manifestement à rien : il n'évite pas l'agression qui suit, et ne change rien à l'issue du combat après la première nuit de fuite.
Sur cette dernière rencontre, je note l'ambivalence du début expéditif du paragraphe 27 (on assomme un sbire du "patron" et on s'enfuit) valable pour deux contextes différents (soit on a neutralisé le sbire au préalable, soit c'est lui qui nous a mis la pâtée).
À propos de la fin "J'ai douté", est-elle vraiment censée se dérouler "plusieurs années après" ?
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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03/06/2021, 10:30
(Modification du message : 03/06/2021, 10:32 par sunkmanitu.)
Alors tout d'abord merci pour ton retour et heureux que tu aies aimé.
LE scénario est effectivement dirigiste comme tu le précises. je suis rentré de plein fouet dans l'avh lorsque j'ai vu le thème du mini yaz, et puis très vite les idées ont fusé.
Il aurait fallu à la louche 200 paragraphes pour aller où je voulais et pour étoffer, l’histoire, les persos et ajouter des péripéties.
Je voulais que le joueur comprenne sans que je lui dise qui sont Gabriel et Jean.
En 50 § c'est trop court et j'ai tellement du couper sévère que j'ai même pas atteint les 50.
J'avais peur d'être HS mais j'avais surtout peur - et c'est encore mon ressenti aujourd'hui - d'avoir choisi un sujet trop ambitieux que je ne maîtriserais pas. C'est ce qui arrive
Pour le code que tu mentionnes, à moins que je ne sois parti en vrille totalement, mais il
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Spoiler te permet de shooter tes poursuivants lorsque tu es en voiture et t'évites donc, non pas la mauvaise fin, mais un PFA, simplement !
Si tu as le code "redingote" tu évites une fin entre deux. Un Pfa déguisé en échec à ta quête. Le § 26. Pas un Pfa mortel, pas une fin...
Tu as obtenu une des deux fins, qui sont synonymes de victoire de l'avh. Simplement une est plus "logique", l'autre (la tienne) plus surprenante pour le lecteur, en théorie.
Là encore plus de sections aurait permis de faire monter la pression tant au niveau "traque" que sur le plan émotionnel et psychologique.
Pour l'autre code que tu mentionnes, c'est plus subtil en fait (trop je pense en si peu de place).
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Spoiler
Si tu chopes le Glock au début, tu peux t'en resservir lorsque vous êtes agressé à l'hôtel/auberge.
Le § 39 est charnière pour les tests à venir. Pourquoi ?
Car au 39,
- si tu optes pour violence à mains nues tu as test avec 3 à obtenir,
- si tu optes pour le pommeau, le test tombe à 2,
- si tu as le Glock, le test tombe à 1.
La suite est plus compliquée. tous les tests te conduisent au 33 (réussite) ou 41 (échec) qui te conduit lui même au 16.
Les paragraphes 33 et 16 sont quasiment les mêmes sauf que dans le premier tu as maîtrisé l'agresseur, dans le deuxième c'est toi qui est "l'otage".
Le texte est quasi identique sauf certaines nuances et quelques phrases disséminées qui ,je l'espérais, (mais j'ai pas été assez bon, sur le coup !) ferait opter le joueur pour continuer sa quête obstinément ou espérer autre chose et se relâcher en allant droit dans le PFA déguisé, intitulé "foi vacillante"... Le fameux § 26. J'espère avoir été assez clair et t'avoir éclairé sur les questions que tu te posais
N'est pas Dan Brown qui veut, n'est ce pas ?!
Car l'idée m'a été inspirée par les trois films mettant en scène le professeur Langdon et un brin de
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Spoiler Shutter Island
.
Voilà tu sais tout mon pote
Bonne journée, m'en vais lire des avh maintenant
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Après vérification :
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SpoilerJe confirme que sans "redingote", on finit au paragraphe 26, soit la fin "Foi vacillante", que le texte qualifie de "mauvaise fin" (un PFA déguisé, certes).
Avec "redingote", on est envoyé au 31.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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03/06/2021, 23:15
(Modification du message : 03/06/2021, 23:17 par grattepapier.)
Ce qui est assez fort dans cette AVh, c'est l'état de confusion qu'elle nous fait vivre, en début et à la fin de l'histoire.
Au début, le lecteur a très peu d'informations sur qui il est, pourquoi il est poursuivi et ce qu'il a vu de si particulier qui a changé sa vie. C'est assez perturbant et cela renforce le stress de la fuite. On fuit on ne sait pas trop où, ni qui, ni pourquoi...
Mais c'est à la fin que l'AVH prend toute sa dimension : quand on finit par comprendre l'identité des principaux protagonistes...
J'ai particulièrement aimé l'affrontement final avec le grand méchant, la possibilité de voir réapparaitre la femme disparue, la diversité des épilogues qui offrent différentes interprétations sur ce que l'on a vécu précédemment.
PS : pas d’inquiétude sur le hors-sujet, ton AVH respecte complétement le thème du concours !
PS2 : chapeau bas d'arriver à proposer dans le même temps 2 AVH aussi différentes dans le ton et l'histoire !
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et bien...
Merci !
Que de beaux et gentils compliments et tellement heureux que l'atmosphère te soit apparue autant "troublante".
J'avais la crainte de ne pas arriver à installer une ambiance en si peu de paragraphes sur un sujet si "gros", mais au final et au vu des retours, c'est plutot cool
LE combat final tu ne le trouves pas un peu trop
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Spoiler Hollywood-style ? Je me suis demandé comment rendre ce combat épique sans le rendre ridicule. Je ne voulais pas du X-men, je ne voulais que de psychologique et puis quand j'ai écrit cette avh, c'était la période où je regardais la série TV "the rain". Pour ceux qui l'ont vue et qui donc Connaissent Rasmus, vous verrez l'analogie ...
Proposer deux avh lorsque tu es bloqué à la maison et que tu passes tes journées devant tv/pc/ps4 c'est finalement une occupation qui change et qui remet du baume au coeur
MErci en tout cas pour ton agréable retour.
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04/06/2021, 09:28
(Modification du message : 04/06/2021, 09:29 par grattepapier.)
(04/06/2021, 06:20)sunkmanitu a écrit : LE combat final tu ne le trouves pas un peu trop
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Spoiler Hollywood-style ?
Non. Etant donné la puissance du méchant qu'on a en face, il n'est pas choquant qu'on soit dans une forme de démesure. Et puis c'est quand même le climax de l'histoire !
J'en profite pour deux petites remarques / suggestions de corrections :
paragraphe 1 :
Le dialogue du début " — Gabriel, c'est moi Jean. — Tu vas bien mon ami ?" ne me semble pas très naturel. Surtout le "mon ami". Même si cela peut être un gimmick verbal entre deux potes, cela peut faire aussi "dialogue trop explicatif sur le nom et les liens entre les personnages".
je suggère plutôt quelque chose du style :
"— Gabriel ?
- Oui ?
- C'est moi Jean.
Vous n'aviez pas reconnu la voix de votre ami tant elle semble altérée.
— Ah ! Salut ! Tu vas bien ? Cela n'a pas l'air d'aller... "
Ou quelque chose dans ce style. Enfin tu vois le genre
Paragraphe 37 :
«La Halte» est un hôtel situé au 14e étage d'un bâtiment en comprenant douze.
14e sur 12... Là, ou il y a une erreur ou quelque chose m'échappe.
Ecrire plutôt : " «La Halte» est un hôtel situé au dernier étage d'un bâtiment en comprenant douze. " ?
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Merci pour tes remarques pertinentes sur les deux paragraphes ! j'en prends note je corrigerais, un fois le yaz fini.
Oui effectivement 14/12 étages hormis dans "l'associé du diable" mais sinon, y'a un problème ! Chopez-moi l'architecte et faites le venir ici !!
Et merci pour ton ressenti sur le final
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05/06/2021, 14:37
(Modification du message : 05/06/2021, 14:48 par Gwalchmei.)
J’avais lu ton roman avec grand plaisir et je retrouve dans cette AVH certains des ingrédients que tu distilles régulièrement dans tes textes.
Ce sont toujours des histoires fortes, humaines, avec des sentiments parfois exacerbés. On y rencontre souvent des types cabossés par la vie, par les évènements et qui tentent de faire face ou de fuir. Mais, ils trouvent dans l’autre, une épaule ou un secours inespéré qui les pousse à continuer. Le poids du passé, les blessures à l’âme, tes personnages les portent comme des fardeaux qui meurtrissent plus que les chairs.
Cette AVH ne déroge pas à cette règle. L’amitié entre Jean et Gabriel, les coups du sort, l’inéluctabilité de cette histoire pluvieuse.
Sur la forme, j’aime beaucoup ton style. C’est dynamique avec pourtant assez de place pour des descriptions soignées. Elles arrivent par touches opportunes afin de donner du corps au récit, aux dialogues. Je ne sais pas vraiment comment le qualifier. Mais je dirai qu’il est franc, sincère. Parfois brut de décoffrage, mais toujours chargé d’émotions, c’est évident. Quelques corrections stylistiques, revoir certaines tournures pourrait rendre l’ensemble simplement excellent.
Côté ludique, ma première tentative s’est terminée par la fin « Foi vacillante » parce qu’il me manquait un code. Hé ben c’est un putain de code ! C’est vraiment dur à trouver parce que si je ne dis pas bêtise, il faut sciemment avoir une certaine compétence très basse non ? Enfin, je ne sais pas s’il existe un autre chemin pour échapper à ce code qui, si on ne le possède pas, vous amène directement à une fin brutale.
On sent que tu avais des choses à dire, à nous faire vivre et partager et que tu t’es retrouvé engoncé avec ce format. Du coup, l’ensemble peut paraitre assez linéaire (j’avoue que c’est très compliqué avec 50 paragraphes -ou moins- d’à la fois proposer des variétés de choix, une histoire qui tient la route, développer des intrigues, installer une ambiance… Véritable casse-tête).
Plaisir de lecture de ce samedi matin (nuageux en Bretagne...Ouai j'en profite pour donner la météo).
Merci Sunk.
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Merci mon poto breton pour ces très jolis mots en retour de lecture. Ton âme de musicos est décidément aussi mystérieuse que les menhirs de tes terres, mais si mystérieuse soit-elle, tu lis en moi comme dans un livre (sans jeu de mot tout con ! ).
Je n'ajouterais rien à ce que tu as dis tant c'est touchant et sincère, là où c'est incroyable c'est qu tu as raison dans toute ton analyse...
Pour les avh (le voyage initiatique avait déjà cette couleur involontaire, de mémoire) et pour le roman également, c'est même la base du bouquin...
Pour l'avh en elle-même, la fin "foi vacillante" est un PFA déguisé/une mauvaise fin.
Je t'explique, entre balises, non pas comment atteindre les autres fins (2) mais tu parles d'un code et je pense que à raison, c'est un putain de code à obtenir...
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Le § 26 est "foi vacillante", le pfa déguisé.
Tu y arrives par le 16, le 29, le 33.
Le 16 et le 33 te sont donc inconnus car ils arrivent plus tard dans l'aventure.
C'est donc par déduction, puisque tu parles de code, que c'est le 27 (la poursuite en bagnole) qui t'a conduit au 29, lui même te conduisant au 26.
Le code que tu mentionnes, "redingote" pour l'obtenir il te faut juste proposer un café à ton ami au début de l'histoire.
Tout va s'enchaîner ensuite et tu pourras obtenir le code, mais néanmoins tu as raison sur un point crucial que je corrige immédiatement.
Pour passer du paragraphe 9 au 38 il te faut un total de dissuasion très bas. Sinon c'est direct au 40 où tu n'obtiens pas de code. Je vais donc modifier cela de manière à faire obtenir au joueur un autre code qui lui sauvera la vie au paragraphe 27 (poursuite) et lui évitera la fin foi vacillante.
Mais il faudra tout de même que le joueur, prenne le temps de rester calme et de boire un café avec Jean...
Le fichier est modifié je le publie sur littéraction.
Merci pour cette remarque pas forcément vitale mais handicapante selon le parcours choisi.
Et merci encore pour ce retour, lorsque tu liras "la chèvre de Mr Raymond", tu vas changer d'univers, brutalement
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Votre honneur,
J'apporte à vous les protestations de mon client, Mr Diable, Le, concernant le titre Gabriel, dernière pierre d'une longue série d’œuvres diffamatoires à son égard.
Mon client tient à rappeler qu'il a toujours été d'une honnêteté proverbiale, respectant ses engagements à la lettre, même quand ses partenaires abusaient des astuces les plus sordides pour ne pas lui payer son dû.
C'est cette même honnêteté intellectuelle qui nous fera renoncer à l'emploi de la jurisprudence L'Arpenteur de la Lune. Pour rappel, ce titre avait été l'un des premiers à poser la question « le texte d'un ouvrage interactif peut-il cacher au lecteur des informations dont le protagoniste lui dispose ? ».
Une question à laquelle mon client, avocat de toujours du libre-arbitre, répond que le texte, ou plutôt l'auteur derrière, fait ce qu'il veut. À la question sous-jacente plus objective de savoir si cela est potentiellement dommageable pour le jeu, j'ajouterai personnellement que tant que suffisamment d'informations filtrent pour permettre des choix éclairés, ce n'est pas un problème. Et comme c'est bien le cas pour le présent titre, nous fermerons cette parenthèse.
S'il y a pinaillage ludique à chercher, ce serait plutôt du côté la multiplication des statistiques par rapport à la longueur de l'aventure. Si votre serviteur apprécie grandement l'épure de leur utilisation, avec un simple système de palier à atteindre sans jet d'un ou plusieurs dés, la division entre Santé Mentale et Volonté nous a paru superflue, d'autant plus qu'elles sont souvent liées aussi bien dans l'épreuve que dans le réconfort.
Mon client passera sur le fait qu'il est encore une fois représenté comme le vilain de l'affaire, alors que ce n'est pas lui qui noie la création tous les quatre matins juste parce qu'il est de mauvaise humeur. Il est habitué à de telles bassesses et n'a guère le temps de s'offenser de chacune.
En revanche, en tant que porteur de lumière, il se doit de protester contre l'obscurantisme encouragé par le sieur YHWH. Tant de faux-fuyants, de langue de bois, de tours autour du pot... L'affaire pourrait être entendue en deux minutes si les personnages s'exprimaient clairement. En particulier, mon client proteste contre la représentation de ses agents comme participant à cette aura de mystère, préférant longtemps paroles et actions tangentielles à toute tentative réelle de résoudre le problème.
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Il exprime aussi sa déception à servir de « chef final » dans un contexte où mettre le nez de l'éternel colérique dans ses contradictions n'aurait pas été illogique. S'il n'est d'autre destin que celui nous nous forgeons, disons qu'il y a des précédents de chefs angéliques ayant eu un coup de sang contre leur hiérarchie.
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Votre honneur nous avons entendu le plaignant, je demande une suspension d'audience pour étudier les nouveaux éléments apportés au dossier et y répondre demain.
Mon client, l'auteur ici présent, devra être entendu.
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Mesdames et messieurs la séance peut donc reprendre.
— Maître, c'est à vous.
— Merci votre honneur. Mon client, ici l'auteur, tient à remercier l'avocat de la partie adverse ainsi que son client pour l'analyse poussée des faits, il est vrai que le client adverse est représenté comme le vilain de l'histoire, mais comment pourrait-il en être autrement ?
Mon client ne voulait pas d'un fait absolument manichéen, il souhaitait quelque chose de plus interne, de plus ressenti.
Comme dans toute lutte il fallait un vainqueur et un vaincu, sauf que dans les faits, il n'y eut bel et bien que des vaincus.
Nous reprochons à l'accusé, d'être au coeur de nombreux autres problèmes liés à sa génétique, mais mon client comprend sans difficulté que l'accusé en a marre d'être considéré comme un méchant.
Je rappelle à la cour que le protagoniste principal étant un homme déchu, l'analogie pourrait être faite avec l'accusé, lui aussi déchu.
Merci à la cour et aux jurés de tenir compte de ce fait.
En conséquence, nous remercions l'avocat général pour son réquisitoire, et nous demandons la relaxe pour l'accusé. nous informons la cour que nous ne souhaitons pas engager de poursuite pénale contre le client de la partie adverse.
La relaxe générale est demandée à la cour.
Je tiens à signaler que les agents malveillants ne sont pas à la solde du client adverse mais bel et bien du sieur YHWH, lui même protestant contre cette institution se donnant droit de parole en son nom et droit de jugement en son nom.
Pour les victimes de cette affaire, très complexe, chacun devra en tirer ses propres conclusions et devra placer victime et agresseur du côté qui l'interesse.
Le jugement ne pourra donc être rendu tant qu'il y a un doute et litige qui s'ensuit sera donc remis au libre-arbitre de chacun.
L'audience peut être levée mr le juge.
Skarn tu m'as rendu fou à me faire écrire un plaidoyer à 7h14 ce matin !!
Mais merci pour ton retour très original mon poto
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Sunkmanitu avait émis un doute sur le respect du thème La Traque, choisi pour ce mini-Yaz, concernant sa propre AVH. Pour moi, on est à fond dedans. Aucun problème.
J'ai bien aimé l'idée, le scénario et les héros, moins la manière de traiter le sujet.
C'est cool une aventure à notre époque, où l'on joue non pas un mais quasiment deux héros puisque nous sommes en permanence en compagnie de notre meilleur ami. Sympa aussi de jouer des quasi vieux, même si on n'apprend leur âge que vers la fin.
Ce qui m'amène au problème principal selon moi : le mystère.
La volonté est ici d'intriguer le lecteur, en ne lui donnant que très peu d'infos au départ. C'est à dire que les deux héros, Gabriel et Jean, sont au courant de plein de choses, de leur historique évidemment mais aussi d'une grande révélation qui leur a été faite il y a peu, et qui est à l'origine de leurs problèmes actuels : ils sont pourchassés par plein de gens. Mais nous, lecteurs, ne le sommes pas! On est donc amené à comprendre progressivement les enjeux, au fil de ce que lâchent les protagonistes pendant leurs conversations, nombreuses.
Les premières sections, c'est excitant. Mais à force que Gabriel et Jean n'évoquent sans arrêt leur passé par des appellations impersonnelles, comme des tabous dans le texte, sans nommer les choses directement, ça en devient frustrant. Ils parlent beaucoup (un peu trop parfois) mais on n'apprend vraiment pas grand chose avant le dernier tiers de l'aventure. Et ça ne fait pas très naturel à force.
L'autre écueil qui vient après concerne la structure. Sur l'ensemble, il y a assez peu de sections à choix. Si on enlève les sections à renvoi unique (beaucoup avant la scène finale), celles où l'on demande de vérifier nos valeurs de caractéristiques et celles où l'on demande un code, il n'en reste plus beaucoup. Donc le rythme n'est pas très enlevé, malgré la sensation permanente d'être traqué, l'aventure est linéaire avec des sections souvent longues.
Bien sûr, cela vient de l'histoire. Poser les personnages, dérouler peu à peu la problématique par les dialogues, inclure des scènes d'agression puis préparer le final, tout ça prend beaucoup de place. Pour moi, on est typiquement dans le cas d'une AVH qui aurait gagné à se dérouler sur cinq fois plus de sections, avec des sections plus courtes par moments, des choix plus nombreux et des péripéties annexes qui permettraient de dévoiler le scénario de manière encore plus diffuse.
Car il s'agit d'une sacrée histoire (ou inversement) quand même ! Les prénoms donnaient dès le départ un indice, qui finalement n'est pas malvenu puisque j'étais plongé quand même dans le flou pendant la plus grande partie. C'est très ambitieux et assez inattendu.
Malgré le temps de latence supplémentaire, j'ai bien aimé leur dialogue avant la bataille finale, quand ils échangent sur leurs regrets respectifs. Bien sûr parce qu'on en apprend enfin beaucoup, mais aussi parce que l'émotion fonctionnait bien à ce moment précis.
Niveau jeu, rien de spécial à dire. Pas très compliqué même si un code semble indispensable. J'ai échoué la première fois car il me manquait et que j'ai fini dans le décor. J'ai eu peur quand on m'a demandé le 8 en scores cumulés mais j'ai été soulagé de voir que ça n'empêchait pas de gagner au final.
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Merci Fitz pour ce retour détaillé.
Effectivement, sujet mal maitrisé. J'en suis conscient.
Plus de sections auraient été les bienvenues pour pouvoir proposer plus de choix dans le développement de l'intrigue mais surtout dans le dévoilement de qui est qui, dans l'évolution du moral des protagonistes et encore plein de choses qui auraient pu rendre l'avh plus mystique encore.
Sujet trop ambitieux pour 50 sections, sujet sûrement trop ciblé pour une avh plus longue, donc risque d'ennuyer le lecteur. En fait le sujet choisi peut convenir à un roman, mais pas un roman interactif à mon sens, après réflexion.
Heureux que tu aies apprécié les dialogues (même si souvent longs,c'est un de mes défauts... ) et que tu aies chopé dès le départ quelques indices grâce aux prénoms
Pour info, quelle fin a tu eue ?
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