Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Hello tous.
Je serai ravi de vous accueillir donc. Je vous enverrai un récapitulatif avec adresse et stations de métro à proximité à ceux qui m'en font la demande par MP (demain par exemple).

En attendant, je voulais savoir si l'un des habitués du Café Meisia que vous êtes avez souscrit un "abonnement MVP".
En effet le prix de vente réservé aux abonnés MVP du café donne une ristourne de 10% supplémentaire sur les jeux vendus en magasin.
Il se trouve que je projette d'acheter un jeu épuisé sur Paris mais qu'on trouve encore au Meisia, et uniquement là. D'ordinaire je ne vous aurais pas embêté pour 10%, mais si l'un d'entre vous à l'abonnement, autant que j'en profite (surtout que l'achat risque de tourner autour de 130 euros, c'est Noël !). : vous pouvez m'envoyer un mp sur ce sujet, merci.

Du coup, je compte passer lors de votre prochain Meisia (décidément, c'est la période IRL).
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(03/12/2013, 19:20)Skarn a écrit : Il reste un point que je n'arrive pas à trouver toutefois : quand un joueur invoque des figurines par des effets (comme un carte chaos ou la roue du rat), doit-il ou non respecter la condition de contiguïté ?

Sauf erreur, les invocations provoquées par une carte chaos s'affranchissent de l'exigence de contiguïté, mais pas celles qu'entraîne la roue du Rat Cornu.

Citation :Sinon, je ne sais que penser de cette extension. J'ai lu quelque part qu'elle était plus équilibrée que le jeu de base, mais certains effets sont vraiment différents. Faut-il la jouer systématiquement à partir de maintenant, ou faut-il mieux alterner ?

Je serais partisan de l'essayer les 2-3 fois prochaines, en laissant chacun choisir le dieu qu'il souhaite (quitte à départager aux dés si vous êtes plusieurs à avoir envie d'un démon qui manie une grosse hache). Je pense que nous n'y sommes tout simplement pas encore habitués et que quelques parties supplémentaires nous permettront de mieux découvrir les stratégies possibles.
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Normalement, quand on invoque une créature grâce à une carte Chaos, il faut respecter la règle classique (adjacent à une région où l'on se trouve). Mais le déplacement grâce à une carte Chaos (téléportation...) n'est pas concerné par cette règle par contre.

Concernant l'extension, vous devriez essayer de TOUT mélanger, les cartes Chaos et celles Vieux Monde du jeu de base et de l'extension.
Cela rend les parties beaucoup plus variées et imprévisibles. Au début, je me demandais pourquoi la règle déconseillait de faire ça. Certains forumers m'ont répondu que ça déséquilibrait le jeu si on mélangeait tout.
On ne joue plus que comme ça et on ne voit pas vraiment où est le déséquilibre.

Et oui Khorne est plus facile à contrer en début de partie. Il ne faut pas hésiter non plus à fuir, c'est à dire à enlever des adorateurs se trouvant sous la menace de sanguinaires pour les envoyer ailleurs.
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J'ai rarement un jeu avec des règles aussi floues. J'ai beau consulter toutes les explications officielles, c'est le néant artistique le plus complet sur les invocations via cartes chaos. Il y a bien un sujet sur Board Game Geek, mais c'est juste une foire d'empoigne entre personnes débattant de leur interprétation des règles.

Après quelques recherches, il s'avère d'ailleurs que c'est une spécialité de l'éditeur d'être inconsistant sur le vocabulaire employé et sur des points de détails au final très importants.

Le plus proche consensus que j'ai pu trouver sur le sujet, et qui semble être la vraie règle, ou du moins ce qui s'en approche le plus, c'est que si l'effet mentionne explicitement un déplacement ou une invocation vers ou depuis « n'importe quelle région » (any region en anglais), la condition d'adjacente est ignorée. Dans tous les autres cas, elle doit être appliquée.
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(03/12/2013, 19:44)VIC a écrit : Hello tous.
Je serai ravi de vous accueillir donc. Je vous enverrai un récapitulatif avec adresse et stations de métro à proximité à ceux qui m'en font la demande par MP (demain par exemple).

Je t'ai envoyé un MP hier à ce propos. Wink
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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Oui oui, j'y ai répondu aujourd'hui car j'avais dit hier que j'y répondrais demain, (pour paraphraser Ishka et Grigor dans le ldvelh La Nuit du Météore).
Normalement, ceux qui m'en ont fait la demande jusqu'à présent doivent avoir reçu les coordonnées
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Une bonne moitié de cette soirée-ci a été consacrée à une partie de "Chaos dans le Vieux Monde". Jehan n'était pas là, mais Vic était venu, ce qui nous permettait de jouer à cinq.

J'étais Tzeentch et la partie a spectaculairement mal démarrée en ce qui me concernait. En début de partie, Vic-Khorne m'a tellement pourri l'existence qu'à l'issue du deuxième tour, ma roue était toujours à la case départ et j'étais dernier aux points. J'avais pourtant de bonnes cartes chaos pour le contrer, mais il ne me laissait pas le loisir de les placer !

Face à ce début catastrophique, je me remémorai alors les paroles de sagesse que m'avait dispensées Jehan-sensei sur les plages de sable fin d'un archipel lointain :

"Vois-tu, petit scarabée," m'avait-il dit, "victoire et défaite sont deux soeurs qui ne sont jamais éloignées l'une de l'autre et qu'il est facile de confondre."

"Qu'est-ce que tu me chantes là, espèce de Péloponnésien ?!" avais-je répondu dans mon ignorance. "Tu as fait le sous-marin toute la partie et maintenant tu as deux métropoles et moi pas, il n'y a pas de quoi en faire toute une féta !"

"Jusqu'à ce que quelqu'un la tienne," avait-il sentencieusement expliqué, "la victoire n'existe que dans les yeux de ceux qui l'espèrent."

Frappé grâce à ce flashback d'une illumination ludique, j'entrepris une campagne de propagande sur le thème "Ouin-in-in, je vais perdre, le monde est vraiment trop injuste.", ce qui réussit efficacement à détourner de moi l'attention.

L'Empire était dévasté, Skarn-Slaanesh était en tête, Alendir-Rat Cornu n'était pas terriblement loin derrière, Salla avait dans une crise d'optimisme décidé de faire gagner Nurgle avec la roue. Me reprenant en main, j'ai réussi à être le principal corrupteur de l'Estalie et de la Tilée. Ensuite, j'ai rabattu mes troupes vers Kislev et les Terres des Trolls, où Nurgle avait déjà semé pas mal de points de corruption et où j'ai arraché à chaque fois la place de deuxième corrupteur. J'ai réussi à avancer ma roue juste assez pour obtenir l'amélioration qui, lors du dernier tour, m'a permis de protéger mes adorateurs contre la grosse hache du démon majeur de Khorne. Victoire aux points à l'issue du cinquième tour !


Nous avons enchaîné sur deux parties de Room 25 (à seulement quatre, car Vic essayait alors d'acheter des jeux, ce qui s'est révélé être une véritable aventure en soi).

A quatre joueurs, il y a 20% de chances qu'il n'y ait pas de traître. C'était le cas lors de notre première partie. Momentanément lassé de vivre, Skarn a tout de même réussi à suicider sa gamine en la jetant tête baissée dans une chambre de désintégration.

Lors de la deuxième partie, j'étais le traître, mais Salla (que j'avais trop souvent assassiné lors de parties précédentes de ce jeu) m'a démasqué assez tôt et je n'ai rien pu faire pour empêcher l'évasion.


Vic étant revenu, nous avons conclu la soirée sur une partie de Nosfératu. J'étais Renfield et j'ai choisi Skarn comme vampire. Mais à cinq, si les chasseurs ne font pas l'erreur de poignarder trop vite quelqu'un, il n'est pas facile pour le vampire de gagner et cela n'a pas marché cette fois-ci.
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Hé hé. ^^ Une victoire qui risque de rentrer au panthéon ! Ça te fait au moins la moitié des parties gagnées, non ?

Vous avez testé en mélangeant toutes les cartes — jeu de base et extension —, cette fois ?

Pour jeudi, je vais ramener deux jeux que j’ai achetés ces derniers jours. Le premier s’appelle Fantasy. Il s’agit d’un petit jeu de cartes, un peu à la Love Letter, qui devrait vous plaire : c’est rapide, très simple et ce n’est que du pourrissage. J’y avais joué il y a très longtemps mais j’avais oublié son nom, et je l’ai retrouvé par hasard dans une boutique ce week-end.

Le second, c’est Saboteur. Hier midi, en effet, il y avait un stand de jeux dans le hall de la boîte où je bosse en ce moment, et je me suis laissé tenter par ce jeu de cartes, auquel j’avais également joué il y a longtemps. C’est un jeu coopératif mais pas trop, où les mineurs cherchent à creuser un chemin dans une mine tandis que les saboteurs tentent de leur mettre des bâtons dans les roues, sans se révéler (les rôles sont secrets). Il a surtout le grand avantage de pouvoir se jouer jusqu’à dix, ce qui permettrait de faire au moins quelques parties tous ensemble.
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Avec mon Slaanesh, j'ai appliqué la stratégie inverse d'Outremer : un départ exemplaire, un final catastrophique.

Le hasard ayant attribué un pion Noble dans l'Empire et un autre en Bretonnie, mon plan était de profiter d'une main de départ sympathique (je corrompais avec toutes les figurines, quelles qu'elles soient) pour faire un rush corruption énergique dans ces deux régions, et faire tomber la barre des 50 points avant que les machines à poser des jetons que sont N et T n'atteignent leur vitesse de croisière.

Dans l'Empire, tout s'était passé comme sur des roulettes, j'avais gagné sur tous les fronts (premier dévastateur + participation à la dévastation + domination). Ce qui, évidemment, a braqué l'attention de K-Vic et du Rat-Alendir sur moi, malgré mes protestations énergiques de la dangerosité de N-Salla, qui essaimait massivement sa corruption tout seul dans son coin (à l'époque, T paraissait encore dans les choux).

Mais mes machinations se sont alors retrouvées confrontées à un os, ou plutôt deux. Tout d'abord, des corsaires ont décidé de rançonner ma chère Bretonnie. Ensuite, Khorne a décrété qu'un grand tournoi, rassemblant les plus grands guerriers du Vieux Monde, s'y tiendrait. J'ai donc été contraint de fuir ces terres de sang et de larmes.

Et à partir de là, j'ai fait absolument n'importe quoi. Mon idée était de grappiller des points un peu partout (dominations de petites régions, participation à des dévastations), mais je me suis rappelé un peu tard que je n'étais pas le bon dieu pour cela (pas assez de cultistes, aucun moyen de faire des mouvements de masse ou de poser pour pas cher), ce qui fait qu'au final j'ai échoué sur tous les fronts après avoir changé mon fusil d'épaule à la dernière minute. A posteriori, me concentrer sur une région précise où j'aurais concentrés des nobles aurait été préférable, bien que probablement pas suffisant pour l'emporter.

EDIT : Si je ne m'abuse, sur 7 parties, Outremer a gagné 5 fois... et Salla finit deuxième 7 fois !
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Je précise que j'ai terminé bon dernier avec pourtant de très belles séries de réussites aux dés. Ceci dit l'appel du sang m'a détourné des différents éléments stratégiques du jeu. Mes origines démoniaques me poussaient à foncer dans le tas sans trop comprendre les subtilités du champ de bataille.
Désolé je n'étais pas encore en très grande forme, et aujourd'hui c'est bien pire. J'espère que ça ira mieux pour jeudi ...
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(10/12/2013, 19:16)VIC a écrit : Je précise que j'ai terminé bon dernier avec pourtant de très belles séries de réussites aux dés. Ceci dit l'appel du sang m'a détourné des différents éléments stratégiques du jeu. Mes origines démoniaques me poussaient à foncer dans le tas sans trop comprendre les subtilités du champ de bataille.

Pour une première partie, tu ne t'en es pas mal tiré du tout ! Le jeu a beaucoup de règles et d'autres éléments à digérer ; il serait bien difficile d'improviser une véritable stratégie alors qu'on vient de les découvrir.
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Chaos un jeu de pleureuses?

Oui, oui, oui Twisted
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Soirée à huit (et tous nos souhaits de prompt rétablissement à Alendir, qui n'a pas pu venir).


Il n'y a pas tant de jeux qui permettent autant de participants. Nous avons fait deux parties à trois manches (de pioche, dirait Vic) de Saboteur. C'est un jeu avec des rôles secrets, chacun étant soit un honnête mineur, soit un saboteur (les honnêtes mineurs étant un peu plus nombreux). C'est un jeu rapide et distrayant. A noter que les saboteurs n'ont pas gagné une seule manche (même s'ils y sont presque arrivé deux fois).


Nous avons ensuite joué au deuxième scénario de "Sherlock Holmes : Détective Conseil". Un jeu très sympa. Il a techniquement un élément compétitif (un joueur marque plus de points s'il devine la vérité plus vite) mais nous l'avons joué de manière purement coopérative.

Il nous a fallu suivre neuf pistes pour découvrir la vérité (Sherlock Holmes, qui sert en quelque sorte de point de repère, n'en utilise que quatre). Nous nous en sommes bien tirés, évitant sans problème les fausses pistes pour nous concentrer sur les éléments importants. Il n'y a guère que les deux visites que nous avons faites à des personnes officiellement chargées de certains éléments de l'enquête qui ne nous ont rien apporté. Nous aurions dû nous souvenir que, dans les histoires de Sherlock Holmes, il ne faut jamais compter sur les autres pour découvrir des indices utiles !

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La partie était tout à fait sympa, nous plongeant véritablement dans l'enquête. Le scénario contient cependant un élément assez peu logique, même si on ne s'en rend pas forcément compte avant l'explication finale :

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Ce soir, nous avons enfin pu voir Aragorn et Tholdur en chair et en os. Comme prévu, le premier était bien habillé, le teint cireux, les canines proéminentes, tandis que le second arborait une impressionnante collection de pin's.

Nous étions venus avec assez de matériel pour nous occuper pendant un bon mois, entre les livres-jeux rares, les jeux de plateau ou le simple plaisir de notre conversation. Mais hélas, en raison de malheureuses contraintes temporelles, nous avons dû nous concentrer sur trois activités :
*Manger des pizzas
*Chercher de l'or
*Faire le boulot de la police anglaise à sa place

En-dehors du froid, la première s'est déroulée sans accroc. De même pour la seconde, malgré les inefficaces tentatives de certains de nos collègues pour nous saboter.

La dernière a elle aussi été une partie de plaisir, grâce aux déductions un peu tirées par les cheveux mais justes d'Outremer.

Exemple (en changeant le contexte, pour ne pas spoiler) :
Témoin : « La dernière fois que j'ai vu la victime vivante, elle se rendait à son club. Je m'en souviens bien, car le cheval qui tirait le fiacre a perdu un fer, ce qui nous a retardé le temps qu'un maréchal-ferrant ne vienne s'en occuper... »
Outremer : « C'est lui le coupable ! En effet, la victime a été assassiné avec un lourd objet en métal, comme un marteau de forgeron ! »
[...]
Sherlock Holmes : « Et le coupable est le maréchal-ferrant. »
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Comme je le disais, c'était une intuition de lecteur plus que d'enquêteur. Dans les histoires policières, on ne mentionne pas en passant tel personnage apparemment sans rapport avec l'histoire sans qu'il y ait une très bonne raison !
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