16/10/2008, 10:45
En attendant quelques autres jeux de rôle très attendus (Fallout 3, Fable 2), la XBOX s'était doté d'un jeu puissant et à bonne force de frappe : Mass Effect.
Vous incarnez le commandant Shepard ; suite à une mission de sauvetage sur la planète Eden Prime, vous êtes mis en contact avec un relai stellaire et apprenez la trahison d'un Spectre, Saren. Celui-ci, comme le veut la méchante habitude des grands méchants, veut mettre fin à l'univers. Il vous faut donc protéger le monde entier.
Dans cet univers, la race humaine arrive tardivement dans l'Alliance entre extra-terrestre mais sa capacité d'adaptation lui permet de gravir rapidement les échelons. C'est avec une compréhension humaine que le héros et ses supérieurs tentent de convaincre le Conseil que Saren est un véritable danger qu'il faut arrêter avant qu'il ne fasse trop de dégât.
Mass Effect est développé par Bioware et sent bon le Kotor. On remarquera, outre l'univers futuriste et les milliers de créatures autres que terriennes, de nombreuses fonctionnalités similaires, comme la possibilité de choisir deux des six compagnons à chaque sortie du vaisseau.
Il est possible de choisir entre trois classes (soldat, ingénieur ou biotique, une sorte de magicien) et les hybrides entre les trois. Ainsi, les six compagnons ont chacun leur classe qui permet d'équilibrer les faiblesses du personnage principal.
Concernant les phases de combat, il s'agit d'un jeu de shoot (il faut donc véritablement viser son adversaire) agrémenté d'un système de JDR, à la façon d'un Deus Ex. A chaque niveau, il est possible d'augmenter de quelques points de talents (d'abord trois, puis deux, puis un) ses compétences de combat, telles que les armes, les armures ou les compétences biotiques (magiques), ou alors celles qui permettent d'ouvrir et pirater les containers. Régulièrement à certains palliers, il est possible d'acquérir un mini-pouvoir qui revient rapidement et qui donne de sérieux coups de pouces en combat. Les armes manipulées sont le pistolet, le fusil à pompe, le fusil de précision et le fusil d'assaut, chacun ayant ses propres efficacités selon la situation.
Il est également possible, par le biais de quêtes annexes, d'atterrir sur d'autres planètes. Il s'agit alors en général de récupérer le maximum d'objets (par exemple une dizaine de manuscrits matriarcaux asari, des médailles de guerre turiennes ou alors découvrir des gisements) avant de foncer vers l'objectif de la quête annexe, laquelle apporte son lot d'objets et d'expérience.
Le jeu est assez addictif même si le nombre de séquences de la quête globale est très courte ; on se penche alors sur les quêtes annexes, malheureusement répétitive, dans l'espoir de trouver par hasard tous les objets nécessaires pour remplir les fameuses quêtes minimes. Comme l'on peut imaginer sur XBOX, est inclus un certain nombre de succès (par exemple tuer 150 ennemis synthétiques, descendre 150 ennemis au fusil à précision, utiliser 200 fois le pouvoir Déchirure, avoir une relation avec un compagnon, atteindre le niveau 60) pas toujours complémentaire (impossible d'avoir à la fois 75% d'alignement "bon", et 75% d'alignement "mauvais"), ce qui permet à un hardcore gamer de refaire le jeu plusieurs fois.
Terminer le jeu permet aussi de débloquer, pour un nouveau personnage créé, des compétences auxquelles il n'aurait pas accès en temps normal. Ainsi, un vrai gamer optimiser peut créer un personnage résolument puissant ayant toutes les compétences... monnayant le fait qu'il ait déjà terminé le jeu X fois.
Bref, en résumé c'est un jeu à la fois beau, très fourni en terme de recherche de l'univers (les descriptions du codex sont très belles, ainsi que la moindre planète même si elle n'est même pas à visiter). Il se termine trop rapidement et même si on adhère facilement au jeu devient répétitif. Simplement la seule idée de pouvoir toujours faire un personnage plus fort et débloquer tous les succès (sur XBOX) permet de recommencer le jeu une bonne demi-douzaine de fois.
Note finale : 15/20
Vous incarnez le commandant Shepard ; suite à une mission de sauvetage sur la planète Eden Prime, vous êtes mis en contact avec un relai stellaire et apprenez la trahison d'un Spectre, Saren. Celui-ci, comme le veut la méchante habitude des grands méchants, veut mettre fin à l'univers. Il vous faut donc protéger le monde entier.
Dans cet univers, la race humaine arrive tardivement dans l'Alliance entre extra-terrestre mais sa capacité d'adaptation lui permet de gravir rapidement les échelons. C'est avec une compréhension humaine que le héros et ses supérieurs tentent de convaincre le Conseil que Saren est un véritable danger qu'il faut arrêter avant qu'il ne fasse trop de dégât.
Mass Effect est développé par Bioware et sent bon le Kotor. On remarquera, outre l'univers futuriste et les milliers de créatures autres que terriennes, de nombreuses fonctionnalités similaires, comme la possibilité de choisir deux des six compagnons à chaque sortie du vaisseau.
Il est possible de choisir entre trois classes (soldat, ingénieur ou biotique, une sorte de magicien) et les hybrides entre les trois. Ainsi, les six compagnons ont chacun leur classe qui permet d'équilibrer les faiblesses du personnage principal.
Concernant les phases de combat, il s'agit d'un jeu de shoot (il faut donc véritablement viser son adversaire) agrémenté d'un système de JDR, à la façon d'un Deus Ex. A chaque niveau, il est possible d'augmenter de quelques points de talents (d'abord trois, puis deux, puis un) ses compétences de combat, telles que les armes, les armures ou les compétences biotiques (magiques), ou alors celles qui permettent d'ouvrir et pirater les containers. Régulièrement à certains palliers, il est possible d'acquérir un mini-pouvoir qui revient rapidement et qui donne de sérieux coups de pouces en combat. Les armes manipulées sont le pistolet, le fusil à pompe, le fusil de précision et le fusil d'assaut, chacun ayant ses propres efficacités selon la situation.
Il est également possible, par le biais de quêtes annexes, d'atterrir sur d'autres planètes. Il s'agit alors en général de récupérer le maximum d'objets (par exemple une dizaine de manuscrits matriarcaux asari, des médailles de guerre turiennes ou alors découvrir des gisements) avant de foncer vers l'objectif de la quête annexe, laquelle apporte son lot d'objets et d'expérience.
Le jeu est assez addictif même si le nombre de séquences de la quête globale est très courte ; on se penche alors sur les quêtes annexes, malheureusement répétitive, dans l'espoir de trouver par hasard tous les objets nécessaires pour remplir les fameuses quêtes minimes. Comme l'on peut imaginer sur XBOX, est inclus un certain nombre de succès (par exemple tuer 150 ennemis synthétiques, descendre 150 ennemis au fusil à précision, utiliser 200 fois le pouvoir Déchirure, avoir une relation avec un compagnon, atteindre le niveau 60) pas toujours complémentaire (impossible d'avoir à la fois 75% d'alignement "bon", et 75% d'alignement "mauvais"), ce qui permet à un hardcore gamer de refaire le jeu plusieurs fois.
Terminer le jeu permet aussi de débloquer, pour un nouveau personnage créé, des compétences auxquelles il n'aurait pas accès en temps normal. Ainsi, un vrai gamer optimiser peut créer un personnage résolument puissant ayant toutes les compétences... monnayant le fait qu'il ait déjà terminé le jeu X fois.
Bref, en résumé c'est un jeu à la fois beau, très fourni en terme de recherche de l'univers (les descriptions du codex sont très belles, ainsi que la moindre planète même si elle n'est même pas à visiter). Il se termine trop rapidement et même si on adhère facilement au jeu devient répétitif. Simplement la seule idée de pouvoir toujours faire un personnage plus fort et débloquer tous les succès (sur XBOX) permet de recommencer le jeu une bonne demi-douzaine de fois.
Note finale : 15/20
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.