Ces projets auxquels on renonce
#1
Il nous arrive à tous (je pense !) d'avoir des idées d'AVH qui n'aboutissent pas en fin de compte, pour une raison ou pour une autre. Et il pourrait être plus intéressant d'échanger ces idées abandonnées que de les garder pour nous ! Qui sait, ça peut toujours donner de l'inspiration à quelqu'un d'autre !

Je me lance donc, avec quelques projets que j'ai eu avant d'y renoncer.

- Je l'ai déjà mentionné, mais j'ai eu à une époque envie de donner une suite au "Pensionnat des ombres". Faustine aurait eu deux ans de plus, des capacités un peu plus développées (notamment une superbe maîtrise de la langue latine), beaucoup de problèmes émotionels et une tendance à se droguer. Différent, hein ? Je ne voulais pas produire une aventure trop similaire à la précédente et il m'est venu à l'esprit que ces expériences avec le surnaturel auraient pu avoir un effet traumatique sur son caractère.
J'ai abandonné le projet parce que... en-dehors de ces quelques idées, je n'avais à peu près rien. Je ne pouvais pas raisonnablement coller Faustine dans un nouveau lycée en proie à des forces démoniaques et il ne me venait pas de variante imaginative à l'esprit. Je craignais (à raison, je pense) de tomber dans le problème de tant de suites : produire une oeuvre strictement inférieure, qui n'a plus la fraîcheur de la précédente et n'arrive pas à la dépasser par l'innovation. Faute d'idée lumineuse, j'ai renoncé.

- J'ai eu une fois l'idée d'une aventure extrêmement sombre, relevant plus ou moins de l'héroic fantasy mais sans monde richement détaillé. L'héroïne (encore une, je sais) aurait été une femme enlevée par un culte maléfique, séquestrée dans un dédale souterrain et soumise à de terribles tortures physiques, mentales et spirituelles. Au début de l'aventure, elle a oublié qui elle était (oui, encore, je sais !) et c'est à peine si elle se souvient qu'il existe des sentiments tels que la compassion ou l'empathie.
En revanche, ses tourments lui ont fait découvrir en elle-même des pouvoirs sombres et mystérieux. Je comptais les décrire sous la forme de trois caractéristiques chiffrées : la Rage (qui lui donne une force et une rapidité surhumaines), l'Insensibilité (qui lui permet de résister aux blessures) et la Haine (qui est la clef d'une forme de magie noire). Ses trois caractéristiques auraient varié au fil du jeu selon les choix du joueur. Il y aurait eu une quatrième caractéristiques chiffrée, la Douleur, représentant la souffrance physique et émotionnelle de l'héroïne. Sauf exception, si le total de Douleur (qui augmentait avec les blessures de toute sorte) avait dépassé la somme de la Rage, de l'Insensibilité et de la Haine, cela aurait signifié que l'héroïne ne trouvait plus l'énergie nécessaire pour continuer.
L'aventure commençait lorsque l'héroïne s'échappait de sa cellule et la suivait pendant sa tentative d'évasion. Bien sûr, les choses n'étaient pas tout à fait si simple : l'enlèvement et les tortures dont on été victime l'héroïne sont en fait une partie du processus de recrutement et d'indoctrination du culte démoniaque. L'évasion a été prévue et vise en réalité à vérifier si l'héroïne a bien acquis les pouvoirs que doivent posséder les membres du culte. Il y aurait eu plusieurs fins possibles : rejoindre le culte, tuer le chef du culte pour prendre sa place et, plus difficile que tout, se débarrasser de ses sentiments négatifs pour véritablement parvenir à s'échapper (j'envisageais une fin "en suspens", l'héroïne parvenant enfin à l'air libre, mais sachant que les membres du culte ne vont pas tarder à lui donner la chasse).
J'ai abandonné ce projet parce que... je l'ai commencé et j'ai été incapable de dépasser le premier paragraphe. L'histoire était tellement glauque d'entrée de jeu que cela m'a complètement bloqué. La seule perspective de poursuivre me donnait la nausée et je n'ai donc pas tardé à renoncer complètement.

J'ai encore au moins un exemple, mais il est assez long et il va donc attendre un peu.
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#2
Oh là là … Si je dois commencer à faire la liste des aventures de Xhoromag qui sont restées à l'état d'embryon au cours des vingt dernières années, on n'en finira pas aujourd'hui… ^_^

N'empêche que ce sujet est une bonne idée. Une AVH abandonnée par quelqu'un peut provoquer un déclic chez quelqu'un d'autre.

Et si mes rejetons d'aventures vous intéressent, je peux toujours en déterrer quelques-uns.
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#3
Parmi mes nombreux projets abandonnés ou faiblement embauchés, un me vient à l'esprit en particulier.

L'idée de base est un point qui m'a toujours gêné lorsque j'écris un passage souterrain dans un monde médiéval-fantastique. L'électricité n'existe pas. Une torche ou une lanterne, ça éclaire mal, et ce n'est guère pratique pour effectuer des actions physiques, comme un traditionnel combat. Aussi, les auteurs ont toujours tendance à s'arranger. Notre luminaire ne nous embête pas. Il y a des ouvertures au plafond. Du lichen phosphorescent sur les murs. Des sphères magiques qui ressemblent étrangement à des lampadaires. Et je ne parle même pas des personnages non-humains qui disposent d'une nyctalopie quasiment parfaite.

Je me suis donc mis en tête d'écrire une aventure où on jouerait quelqu'un plongé contre sa volonté dans de sombres cavernes. Cette fois, on serait vraiment dans l'obscurité la plus complète. Il devrait se débrouiller sans sa vue, seul, dans un environnement hostile.

J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les premiers paragraphes où on progresse uniquement à l'aide de son sens du toucher. Puis je me suis rendu compte que le héros allait continuer à raser les murs pendant un bon bout de temps. Et décrire un environnement intéressant sans son aspect visuel est un Oulipo délicat. Surtout sans se répéter. Il existe beaucoup plus de mots pour définir des variantes de couleurs que des différences de rugosité.

Le scénario complet de l'aventure, et même un plan sommaire, existent, mais j'ai bon espoir d'en récupérer de grosses parties pour d'autres projets, donc je les garde dans le secret des dieux pour l'instant.
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#4
Alors, dans la rubrique "ce à quoi vous avez échappé"...
RETOUR A PUERTO VIRGEN :

Une avh trés fortement inspirée de mon jeu culte : GTA San Andreas et GTA Vice City... On y incarnait un soldat de retour du Viet-Nam, dans les années 70, de retour à Puerto Virgen, ville de son enfance. Une mégapole tropicale, sorte de mélange entre RIO et MIAMI. A l'aéroport, le héros est accueilli par Hank, son ami d'enfance, qui tient la plus célèbre boîte gay de la ville. Dans la voiture, le héros demande des nouvelles de Whitney, une superbe black, amie des deux hommes depuis longtemps et pour laquelle le héros a le béguin depuis l'adolescence. Mais Hank lui apprend que Whitney est morte dans un accident étrange il y a deux jours. Aux funérailles, le héros réalise que la jeune femme avait une double vie et était la maîtresse d'un gros caïd de la drogue local. Voilà l'idée de base. J'avais prévu une sorte d'aventure policière, avec également un PNJ important : un ancien officier ripoux avec lequel le héros a un compte à régler et qui est devenu le chef des mercenaires du caïd en question... Le tout en pleine apogée des 70's, sur fond de disco, d'insouciance, de droits des minorités, de new-age... Avec un côté film policier/espionnage des années 70, genre les films avec Robert REDFORD et un peu de American Gigolo...
Dans mon enthousiasme, j'avais entrevu une suite dans les années 80 où le héros retrouve Hank qui a échappé au SIDA, dans une Puerto Virgen cynique et glamour, trés " deux flics à MIAMI "...
Je sais pas pourquoi, ce projet n'a jamais vu le jour...
Anywhere out of the world
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#5
J'avais bien cru ma sauvegarde perdue et, dégoûté, je ne touchais plus à mon projet... Je l'ai retrouvée hier dans des circonstances quasi miraculeuses. Vous n'aurez donc pas droit à mon scénar :p
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#6
(24/08/2010, 08:10)Skarn a écrit : Je me suis donc mis en tête d'écrire une aventure où on jouerait quelqu'un plongé contre sa volonté dans de sombres cavernes. Cette fois, on serait vraiment dans l'obscurité la plus complète. Il devrait se débrouiller sans sa vue, seul, dans un environnement hostile.

C'est une idée tout à fait originale, mais qui aurait en effet été très difficile à réaliser (surtout pour une aventure dépassant les 100-150 paragraphes). Il aurait peut-être été utile d'avoir un environnement plus complexe que de simples cavernes, comme des ruines englouties ou quelque chose du genre.


Mon troisième projet abandonné - encore de l'héroic fantasy - avait une histoire nettement plus élaborée que les deux précédents et, sans avoir tracé le plan complet de l'aventure, j'avais tout de même réfléchi à beaucoup d'éléments importants.

L'histoire : le seigneur d'Argelannes a été un très grand aventurier. Pendant sa carrière, avec une poignée de compagnons, il a voyagé jusqu'à un pays lointain (de genre asiatique) où il a sauvé une princesse des griffes d'une redoutable sorcière. Coup de foudre réciproque (avec la princesse, pas la sorcière !), ils se marient et retournent dans le pays d'origine d'Argelannes, qui y obtient un titre de noblesse, des terres et de la fortune à force de bravoure. Le temps passe, le couple a des jumelles, qui atteignent l'âge de huit ans. Et puis, la belle histoire tourne mal : alors que toute la famille séjournaient dans la résidence privée qu'ils possèdent dans une vaste cité marchande, il y a une attaque de nuit foudroyante, les gardes sont massacrés, d'Argelannes et sa femme sont tués et les jumelles sont enlevées par les assaillants.

(A ce stade de mon résumé, je sais ce que vous êtes en train de vous dire, mais vous avez tort : je ne vous aurais pas fait incarner les jumelles.)

Fort heureusement, quatre personnes ont échappé aux mystérieux assaillants et vont désormais tout faire pour retrouver et secourir les deux fillettes. Inspiré en partie par l'Epée de Légende, j'avais envie de mettre en scène une équipe avec des talents complémentaires. J'avais même respecté la parité entre les sexes, puisqu'il y avait deux hommes et deux femmes.
Le premier homme, d'une cinquantaine d'années, était l'un des premiers compagnons d'Argelannes. Soldat expérimenté, il s'est découvert sur le tard un intérêt pour la magie (en mettant la main sur le grimoire de la sorcière précédemment citée). La forme de magie qu'il est parvenu à maîtriser nécessite de verser son propre sang et il est donc forcé de s'entailler la chair (plus ou moins sérieusement) à chaque fois qu'il veut utiliser un sort. Il maîtrise également l'alchimie et dispose au début du jeu d'un poison mortel et d'une potion conférant un bref instant d'invulnérabilité. N'ayant rien pu faire pour aider son seigneur et sa dame,
il est résolu à sauver au moins leurs filles.
Le deuxième homme, plus jeune, fait partie d'un groupe informel et dispersé de trouvères, qui sillonnent les routes pour recueillir histoires et légendes. Comme tous les membres de ce groupe, il possède une mémoire à peu près parfaite et des capacités surhumaines d'apprentissage (ce qui fait notamment de lui un polyglotte accompli). Il était l'hôte du seigneur d'Argelannes pour quelques jours (dans l'intention de recueillir le récit de ses aventures) lorsque l'attaque a eu lieu. Par loyauté envers son hôte défunt, compassion pour les fillettes et intérêt pour l'aventure, il a choisi de se joindre à la mission.
La première femme, d'une vingtaine d'années, est originaire du même pays que la dame d'Argelannes. Elle fait partie d'une secte de ninjas (grosso modo) et n'a que récemment achevé sa formation. Elle est très compétente en matière d'infiltration, d'espionnage et de combat à mains nues. La dame d'Argelannes s'étant adressée à la chef de secte pour avoir une garde du corps pour ses filles, la jeune initiée s'est vue envoyée dans un pays distant pour un rôle à ses yeux très peu glorieux. Après quelques semaines de bouderie, elle s'est sans le vouloir prise d'affection pour les deux fillettes, jusqu'à se considérer comme leur grande soeur. Le soir du drame, un message secret lui est parvenu de la chef de sa secte, lui ordonnant catégoriquement de quitter le service d'Argelannes et de rentrer au bercail. Elle a commencé à obéir, avant de changer d'avis. Le temps qu'elle regagne la demeure, l'attaque avait eu lieu et les fillettes avaient disparu. Elle est prête à absolument tout pour les sauver.
La deuxième femme, un peu plus âgé, est la plus étrange du petit groupe, car elle n'est qu'à moitié humaine. Elle est né dans un pays désertique, de manière mystérieuse, d'un être humain et d'une créature monstrueuse à la puissance presque divine. Pendant tout le début de sa vie, elle a elle-même existé comme une créature monstrueuse, tuant des êtres humains pour le plaisir. Puis elle a rencontré un adepte d'une secte mystique de guérisseurs, qui est parvenu non sans mal à faire ressortir sa nature humaine et à lui faire contrôler ses pulsions destructrices. Par la suite, elle a elle-même rejoint la secte et voyage désormais pour apporter des soins à ceux qui en ont besoin. Son apparence est totalement humaine, mais sa taille dépasse les deux mètres et elle est d'une force extraordinaire. Son entraînement au combat est très limité, mais l'enseignement de la secte lui a fait acquérir certains pouvoirs, notamment de guérison. Une seule fois au cours de l'aventure, elle peut libérer ses pouvoirs monstrueux, ce qui lui permet de remporter aussitôt à peu près n'importe quel combat. Elle était pour une nuit l'hôte de d'Argelannes lorsque l'attaque a eu lieu et a aussitôt choisi de rejoindre la mission de sauvetage.

L'aventure se serait déroulée sur moins de 24 heures, à travers la ville. Les ennemis viennent en fait de deux camps, alliés par pur intérêt. Il y a d'un côté le puissant seigneur de Ferval, qui voulait se débarrasser d'un rival redoutable ; les assaillants font essentiellement partie de sa garde surentraînée. Il y a aussi un cousin de la dame d'Argelannes, qui aimerait bien monter sur le trône de son pays. Lorsqu'elle s'est mariée, la dame d'Argelannes ne figurait sur la liste de successeurs au trône que de manière distante, mais une curieuse vague d'accidents mortels a changé les choses. Le cousin veut se débarrasser des quelques obstacles qui se tiennent encore (sans le savoir) sur sa route. Il commande un petit groupe de soldats et de mages, assaisonné de ninjas embauchés pour l'occasion. Comme il ne fait pas confiance à Ferval, il a exigé que les fillettes lui soient amenées afin qu'elles puissent être mises à mort sous ses yeux.

Il y aurait eu plusieurs fins possibles, mais sans variation très importante (certains des héros auraient pu se sacrifier afin de permettre aux autres de secourir les jumelles).

J'avais prévu essentiellement des combats de groupe, avec un élément tactique. Les personnages auraient dans certaines conditions pu se "mettre en retrait" du combat le temps d'utiliser la magie, une potion ou autre chose du genre. Ils auraient obtenu des bonus en se mettant à plusieurs contre un adversaire (ce qui aurait généralement été nécessaire, les adversaires en question étant du genre redoutable). Quatre ou cinq blessures auraient généralement suffi à tuer quelqu'un (la mort de l'un des héros signifiant l'échec pour le joueur). J'avais prévu diverses règles (notamment sur les armures) dont je ne me souviens plus guère aujourd'hui.

J'ai abandonné ce projet parce que, comme le montre ce résumé plutôt conséquent, il était tout simplement devenu trop lourd. Il m'aurait fallu au minimum 400 paragraphes, d'une longueur moyenne élevée, sans compter les combats à mettre en scène, les divers chemins qui devaient se recouper, les éléments du scénario à faire découvrir, les interactions entre les personnages, les descriptions du cadre urbain, etc. Je me souvenais du temps que j'avais passé sur des AVH de moins de 250 paragraphes et l'ampleur de ce projet-là m'a effrayé.
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#7
Quel dommage, ça avait l'air génial. Sincèrement. Le principe du groupe de 4 dont aucun ne doit mourir fait penser à la 2ème saga de Défis et Sortilèges mais sans le côté mou grâce à ce scénario en 48 heures.
Avec un système de règles donnant vraiment l'impression de pouvoir profiter des capacités de chacun (comme dans l'Epée de Légende), ça pourrait donner une AVH épique.
Au boulot Outremer!

Moi, ça me déprime de parler de mes projets avortés. Wink
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#8
J'avais un temps envisagé de porter en avh le film Waxwork. Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous l'ont vu, mais ce petit film de série B possède, à mon sens, un charme 50's indéniable. Des jeunes qui visitent un musée de cire dont les principales figurines sont des monstres célèbres tels que Dracula, la Momie, le loup-garou, le Fantôme de l'opéra et etc... Chaque visiteur qui s'approche un peu trop près de la saynète, se retrouve projeté dans le lieu et l'époque de la scène, finit par succomber et vient faire partie intégrante du tableau de cire comme si rien ne s'était passé. Voilà le scénar' en quelques lignes !

Je pensais faire un avh avec 6 monstres, 40-50 § par monstres, avec règles et aptitudes spécifiques à chaque lieu visité. Une avh de 250-300 §, dont le scénar' était légèrement modifié par rapport au film, mais qui fût abandonné par peur de répétition dans les saynètes. Je râle de n'avoir jamais eu le courage d'attaquer ne serait-ce que quelques lignes !

Un autre projet m'a tourné longtemps en tête, mais je ne suis pas sûr qu'il ne ressurgisse pas un jour : une avh nous mettant dans la peau d'un slasher-killer comme Mickael Myers de la saga Halloween. Quelle joie de proposer : " Si vous voulez égorger la femme qui prépare son café, rendez vous au 2, si vous préférez lui asséner une dizaine de coups de couteaux dans le dos, rendez vous au 3."
avec un système d'indice de recherche pour les flics et un système d'indice de violence pour les meurtres les plus sordides. Je sais c'est un peu psychopathe comme avh, mais bon, faut essayer le renouveau non ?! Twisted
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#9
(25/08/2010, 10:09)sunkmanitu a écrit : Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous l'ont vu, mais ce petit film de série B possède, à mon sens, un charme 50's indéniable. Des jeunes qui visitent un musée de cire dont les principales figurines sont des monstres célèbres tels que Dracula, la Momie, le loup-garou, le Fantôme de l'opéra et etc...

Et le Marquis de Sade, non ? Je me souviens d'une scène quelque peu particulière entre une jeune femme et lui. Mrgreen

L'atmosphère du film me semble de nature à donner une AVH sympa, mais il me paraît en effet difficile d'éviter un fort sentiment de répétition.
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#10
Outremer a écrit :Et le Marquis de Sade, non ? Je me souviens d'une scène quelque peu particulière entre une jeune femme et lui.

Euh oui ! Redface Elle m'avait assez marqué...
J'étais tout jeune et je ne connaissais pas encore VMD... LOL
Allez, sur ces bonnes paroles, a plus !
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#11
Je ne sais pas si je devrais le mettre en "projet avorté" ou en "projet stand by", vu que les LDVELH sont plutot en retrait pour l'instant dans ma vie, mais je voulais écrire une AVh hommage aux chevaliers du Zodiaque (je sais, le sujet peut diviser la communauté RV1)

Ca aurait été l'histoire de Dohko, chevalier d'or de la Balance, qui se promène dans les Enfers. Il aurait eu des stats fixes, systeme de combat à la DF mais l'utilisation de coups spéciaux pour booster sa FA et varier les dommages infligées aux ennemis. Les ennemis disposaient aussi d'une palette de techniques variées qui variaient aussi leurs FA et leurs dommages, ce qui permettait de "scénariser" des affrontements (genre, entre Dohko et "Manitou, Spectre du Wendigo", l'un balance son fameux ShoRyuHacolere du dragon, l'autre un "Ice Heart".)
J'avais imaginé plein de spectres ainsi que leurs techniques et des rencontres avec les autres promeneurs des enfers du kurumanga (comme Dohko assistant au combat entre Shaka de la vierge vs Lilith spectre de la succube)

J'en avais écrit 130 paragraphes, mais le développement de "lost canvas", un dérivé des chevaliers du zodiaque avec plein de spectres, le fait que ADVELH rame pas mal sur un netbook ou que ADVELH n'aime pas les textes non Office, et le pouvoir de Aï me font stagner depuis un an.
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#12
Marcheur de cieux a écrit :je voulais écrire une AVh hommage aux chevaliers du Zodiaque (je sais, le sujet peut diviser la communauté RV1)

Eek !Big GrinLove Je ne peux que t'encourager à poursuivre ce brillant scénario ! Tu parles de diviser la communauté RV1, mais sauf erreur beaucoup d'entre nous sont trentenaires, donc nés dans les 80's. Parle des Chevaliers du zodiaque, de Dragon ball ou de Ken le survivant à un trentenaire, dis-lui que tu vas en faire un livre-jeu et tu vas voir la pression qu'il va te mettre !!!

D'ailleurs à ce propos faudra que je lise L'héritier de la grande ourse D'arakya.

Courage chevalier, l'avh est au bout du chemin ! "Des 4 coins de l'uuuunivers, quand triomphe le maaal ! "
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#13
(26/08/2010, 09:50)sunkmanitu a écrit : Tu parles de diviser la communauté RV1, mais sauf erreur beaucoup d'entre nous sont trentenaires, donc nés dans les 80's. Parle des Chevaliers du zodiaque, de Dragon ball ou de Ken le survivant à un trentenaire, dis-lui que tu vas en faire un livre-jeu et tu vas voir la pression qu'il va te mettre !!!

D'ailleurs à ce propos faudra que je lise L'héritier de la grande ourse D'arakya.

L'Héritier de la Grande Ourse est justement une des preuves, s'il en fallait une, qu'il ne faut surtout pas faire d'avh sur les sujets ci-dessus. Déjà, parce que le support n'est pas évident à adapter, l'intérêt des trois séries étant nettement plus visuel que scénaristique. De plus, comme les fanfics, elles n'ont souvent pas d'autres atouts que la nostalgie, et sont en plus basées sur les massacres Club Dorothée plutôt que sur les œuvres originales. Imaginez une aventure "hommage" au Sorcier de la Montagne de Feu, qui serait écrite par quelqu'un ne connaissant que Xaerfal pour vous donnez une idée des dégâts. Remarque, ce serait sans doute très drôle.

Oh, et je n'aime pas Saint-Seiya. Probablement parce que je l'ai découvert à 18 ans passés, en mangas.
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#14
Ouais, tu a peut être raison Skarn, mais il demeure néanmoins une part d'imagination avec laquelle je me verrais bien envoyer des météores de pégase dans la tronche du grand Pope ! Ou balancer une colère du dragon à un foutu chevalier d'argent. Tu as raison sur le fait que ces trois oeuvres sont basées sur le visuel (magna ou anime) mais je pense, et donc rectifie mes propos plus haut, qu'incarner un héros de notre jeunesse pourrait être une expérience à vivre. De même que Goldorak dans le genre SF, par exemple. Wink

Après il est vrai qu'il est inutile de se frapper 200 § qui ne seront lus que par une minorité. Entièrement d'accord avec toi sur ce point Wink
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#15
Ton idée de suite du Pensionnat des Ombres, Outremer, serait à garder et à écrire, sacredieu !!!
Faustine pourrait être devenue une métalleuse droguée, elle évoluerait dans une ville avec ses quartiers chics et ses quartiers crasseux, elle mènerait des enquêtes à la Véronica Mars, mais avec une résurgence du surnaturel, etc !!! Allez, au boulot !!!

Ton 2ème projet, l'exploration du mal, avait un potentiel carrément intéressant. Si tu as trouvé que ça donnait quelque chose de glauque, tu pouvais partir dans quelque chose de plus édulcoré, style Gothika de Kassovitz ou Vol au-dessus d'un Nid de Coucous, ou même la série Le Prisonnier.

Ton 3ème projet, et ce serait bien que tous ceux qui postent ici le dassent, il ne FAUDRAIT PAS EN SPOILER L'INTRIGUE !!! Evil
Si quelqu'un veut reprendre le flambeau de ton idée, tu peux lui en communiquer le dénouement par MP. L'idée d'une compagnie à gérer était bien. Sans doute tes persos étaient-ils trop complexes à gérer, cependant. Tu auras pu t'occuper de l'intrigue et demander à quelqu'un de moins littéraire de se charger de la gestion de l'équipe et des combats.


Skarn, ton idée d'AVH dans le noir est très bien. Il ne fait pas qu'elle soit trop longue, mais il y a du potentiel. Les rencontres avec persos non agressifs peuvent être extra (elles ne se baseraient plus sur l'apparence). Quant aux combats, ils peuvent s'avérer terriblement angoissants. Ils ne devraient pas être trop nombreux, néanmoins. Un ou deux combats contre des adversaires aveugles eux aussi, et le boss final qui voit parfaitement dans le noir et nous poursuit... Brrr.
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