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Je suis plutôt pour un serviteur zombie, quitte à ce qu'il ne serve qu'a être retourné contre Fiorentino, ça peut être rigolo.
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Tordue cette affaire. Va pour le zombie 
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C'est parti pour le zombie !
104 a écrit :« Oh, eh bien... parfait, dit Fiorentino avec une étrange note de regret dans la voix. Je préférerais ne pas me séparer de mon Zombie d'Élite, c'est un prototype unique, mais je peux te laisser un Zombie de Première Classe, peut-être ? »
Sans attendre votre réponse, il se rend près d'une armoire dont il ouvre les portes en grand. Vous vous crispez, craignant d'avoir affaire à une arme secrète, mais le meuble ne contient qu'un cadavre appuyé contre la paroi du fond et tout à fait inerte. Il porte une cotte de mailles et tient une épée longue.
« Activation », dit Fiorentino, et le cadavre s'anime soudain avec une lueur d'intelligence maléfique dans ses yeux caves et desséchés. « Voici ton nouveau maître », ajoute le nécromancien en vous pointant du doigt. Le ZOMBIE DE PREMIÈRE CLASSE hoche la tête. « Et voilà, fils, tu as ton serviteur zombie à toi. »
Le ZOMBIE DE PREMIÈRE CLASSE a une HABILETÉ et une ENDURANCE de 9 et combattra à vos côtés dorénavant. Il est malheureusement impossible de le guérir et il sera définitivement détruit quand on ENDURANCE tombera à 0. En revanche, il est immunisé contre les effets du venin de coagulation sanguine.
Vous quittez les tunnels par là où vous êtes entré et retournez à la Vache à Taches. Une fois arrivé, vous annoncez tranquillement à Joia que vous laissez tomber le contrat sur Fiorentino. Bouche bée, il bafouille des propos incompréhensible tandis que vous prenez un bon repas avant d'aller dormir. Vous perdez 20 pièces d'or et regagnez 6 points d'ENDURANCE.
1047 a écrit :Vous en profitez pour finir de lire Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le surin. Vous gagnez à nouveau 1 point d'HABILETÉ, aussi bien actuelle que de départ.
Par ailleurs, comme vous aviez promis un pourcentage de vos bénéfices aux voleurs, vous feriez bien de leur donner 300 pièces d'or, sans quoi votre espérance de vie va se mesurer en heures.
314 a écrit :Les semaines filent comme des flèches brisées.
Vous remplissez plusieurs contrats durant cette période, mais rien d'aussi inhabituel que Fiorentino, plutôt des gros marchands comme Lecuivré. Vous n'échouez jamais, mais où est le défi là-dedans ? Vous amassez 2978 PO, mais l'ennui vous guette.
Jusqu'au jour où...
« J'ai du lourd, du très lourd, vous annonce Joia un soir en se penchant tout près de votre oreille après avoir jeté un coup d'œil inquiet derrière lui. Cela vous étonne : le silence de la clientèle de la Vache à Taches est ce qui garantit le mode de vie (sinon la vie) de chacun de ses membres.
« Je t'écoute. »
« Tout le monde sait qu'Altgarten est pourrie par le crime. Y a les délits de mœurs, exhibitionnisme, prostitution, chantage, esclavage, ce genre de trucs. Y a les trafics de drogue : marijuana, bentlam, hadive, ladolian, nitrolabe, héroïne, thionite et tout ça. Y a les jeux d'argent : combats de coqs, combats d'ours, combats de chiens, chasse au renard... »
« Et les assassinats, l'interrompez-vous brutalement. Je sais tout ça, Joia, je suis ni aveugle, ni stupide. »
Imperturbable, Joia continue son discours.
« Ce que tour le monde ne sait pas, c'est que tout ce petit monde est régi par une poignée de parrains. Leur rivalité est brutale, mais ils ont atteint un point d'équilibre qu'ils considèrent tous à peu près acceptable. »
Vous commencez à voir où Joia veit en venir.
« Mais les choses ont changé. Un nouveau parrain a fait son apparition. On dit qu'il a des pouvoirs surnaturels, et qu'il peut les transmettre à ses séides, et qu'il leur inspire une dévotion fanatique. Il s'est emparé du marché des lupanars et des esclaves sexuels, de la nitrolabe et de la thionite, et des combats d'animaux aussi. Il s'appellerait Lasombra.
Il est tellement dangereux que les autres parrains ont conclu une trêve, du jamais vu, juste pour l'éliminer. Mais leurs gros bras ne faisaient pas le poids contre ses pouvoirs surnaturels et ceux de ses hommes.
Et c'est là que tu entres en jeu. »
« Les pouvoirs surnaturels, c'est mon dada ! » fanfaronnez-vous.
« C'est pas faux. En rout cas, les parrains proposent 7000 PO au meilleur assassin de la ville pour qu'il descende Lasombra. Ça te tente ?
Si tu refuses, sache que j'irai directement voir la Belladone Fantôme. »
Si vous préfèreriez mourir qu'abandonner à la Belladone Fantôme un job que vous accompliriez mille fois mieux, vous pouvez accepter.
Si vous préférez laisser la Belladone Fantôme courir à sa perte en s'attaquant à un parrain et son gang de surhommes, vous pouvez refuser.
Encore une référence obscure : les drogues fictives que mentionne Joia sortent du Cycle du Fulgur, une série de romans de SF écrite par E. E. Smith dans les années 30-40.
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D'après les journaux de notre mère, notre père serait un nécromancien, un comte ou un croisé. Mais finalement, un mec avec des pouvoirs pourraient bien faire l'affaire. Je suis pour qu'on y aille (avec notre nouvel ami le zombie).
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On y va, évidemment, on ne va pas laisser ce pignouf de fantôme donner l'impression qu'il vaut mieux que nous.
En parlant de références, "Lasombra" en est une (du même genre que "Kiasyd").
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Petite mise à jour de la Feuille d'Aventure :
⚀ ⚁ ⚂ ⚃ ⚄ ⚅
HABILETÉ 13/13
ENDURANCE 19/19
CHANCE 10/12
PSI 9
⚀ ⚁ ⚂ ⚃ ⚄ ⚅
Équipement :
- une épée
- des crochets à serrure
- un croûton de pain
- Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le surin
- un ZOMBIE DE PREMIÈRE CLASSE 9/9 (est-ce que vous voulez lui donner un petit nom ?)
- 7249 pièces d'or
348 a écrit :« Parfait. Mais j'ai bien peur de rien avoir de plus à te dire sur Lasombra. Même les parrains savent pas où il crèche. Va falloir que tu trouves ça tout seul. »
Joia vous laisse seul avec vos pensées. Comment allez-vous vous y prendre ? Non seulement Lasombra doit toujours être entouré d'une sacrée escorte, mais en plus, vous ne savez même pas où il est !
Après mûre réflexion, il vous semble que le seul moyen de débusquer le parrain serait de s'en prendre à ses sous-fifres, ceux qui gèrent ses activités clandestines les moins discrètes.
Dans quelle direction allez-vous orienter vos recherches ? Les affaires de mœurs, les trafics de drogue ou les paris illégaux ?
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Les paris illégaux. J'imagine bien des situations où on pourra mettre en œuvre nos pouvoirs.
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19/11/2020, 22:59
(Modification du message : 19/11/2020, 23:18 par Outremer.)
La drogue, ça semble être l'activité la plus rentable, donc peut-être celle où on a le plus de chance de dénicher des sous-fifres importants.
Pour le nom du zombie, j'hésite entre "Belo", "Dule" et "Zar".
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Rah c'est balôt, mon esprit pervers aurait bien choisi la première option 
Hummm histoire de trancher, on va creuser dans les stups.
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783 a écrit :Grâce à vos contacts, vous obtenez rapidement l'adresse d'un des laboratoires où Lasombra fait produire sa nitrolabe : un hangar dans le quartier du port.
Vous attendez qu'il fasse nuit noire aant de vous y rendre. Vous parvenez à vous approcher suffisamment pour jeter un coup d'œil par une fenêtre. À l'intérieur du hangar, des hommes en bleu de travail munis de gants manipulent de petits objets, qu'ils sortent de caisses en bois pour les plonger dans des bains de liquide et vice-versa. La finalité de ces opérations vous échappe.
Vous comptiez attendre que toute activité cesse pour vous faufiler dans le hangar et vous introduire dans le bureau du responsable pour y attendre son retour, mais ce plan ne pourra pas être mis en œuvre, car le hangar semble être perpétuellement en activité. En fait, on dirait que les ouvriers font les trois huits, à en juger par le roulement des équipes.
Un autre plan s'impose. Vous envisagez trois options :
entrer tranquillement dans le hangar et demander à parler au responsable ;
entrer brutalement dans le hangar, épée au clair, prêt à abattre quiconque se mettrait en travers de votre chemin ;
vous infiltrer dans le hangar en volant le bleu de travail d'un ouvrier.
Si tout cela vous semble trop dangereux, vous pouvez également opter pour une autre voie d'approche vers Lasombra, à travers ses affaires de mœurs ou ses paris clandestins .
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Tenter l'infiltration m'est venu à l'idée avant même que ça nous soit proposé.
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Tentons l'infiltration, ça semble plus sûr que le bluff.
Affronter les occupants de l'entrepôt n'aurait sans doute rien d'impossible, mais cela pourrait donner l'occasion au responsable des opérations de filer.
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301 a écrit :Vous n'avez aucun mal à neutraliser un ouvrier pour voler son bleu de travail. Une fois changé, vous vous glissez à l'arrière d'un groupe de travailleurs qui se dirigent vers le hangar. Très tranquillement, vous vous permettez même de siffloter un air joyeux.
Soudain, une main large comme un quartier de bœuf s'abat sur votre épaule.
« Holà, s'écrie un bonhomme baraqué dont le bleu porte un badge avec la mention CONTREMAÎTRE. Je t'ai jamais vu ici, toi. C'est quoi le mot de passe ? »
Un mot de passe ? Stupéfait, vous êtes incapable de vous concentrer suffisamment pour avoir ecours à la télépathie.
Qu'allez-vous répondre ?
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Euh... Lasombra ?
(C'est probablement trop simple, mais je ne vois pas quoi essayer d'autre.)
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[Traduisons] L'Étranger (Outsider!)
