Le Roi est Mort (Shamutanti)
#31
(03/08/2016, 19:57)Outremer a écrit : Le paragraphe 40 est un bel exemple : notre soeur ne se fait tuer que parce les gardes chargés de surveiller l'assassin de notre père ont le quotient intellectuel d'une bactérie.
Celle-là ! Lool

(03/08/2016, 19:57)Outremer a écrit : L'inertie de notre personnage est par ailleurs assez frustrante, surtout lorsqu'il se révèle sans raison incapable d'empêcher sa mère de faire n'importe quoi.
A moins que lui aussi ait l'inertie d'un bullot... cuit Lool
Ceci dit, j'ai trouvé la mère assez pathétique dans son rôle de moralisatrice voulant que son fils gnagnagna... Mais comme les persos ne sont effectivement pas assez développés, c'est assez difficile de savoir s'il y a un problème avec le perso ou la conception de l'intrigue Confus
сыграем !
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#32
(03/08/2016, 19:57)Outremer a écrit : Assez paradoxalement, le paragraphe fort sensuel où on batifole avec Inciyet développe très bien un personnage et un aspect de la vie du protagoniste...
C'était son rôle, et il était le seul paragraphe à tenir uniquement ce rôle. Un petit détour chez Inciyet pour faire connaissance avec le héros. C'était bien le plan ! Vous êtes plusieurs (tous ?) a avoir souhaité revoir ce perso plus tard, mais dans ma tête il n'avait pas d'autre rôle que nous aider à connaître le héros. J'ai conçu l'histoire comme cela, j'ai du mal à l'imaginer autrement... snif...

(03/08/2016, 19:57)Outremer a écrit : j'ai été un peu frustré par les diverses occasions où cette histoire-ci emploie des deus ex machina à rebours, torturant la logique juste pour garantir que les choses tourneront mal. Le paragraphe 40 est un bel exemple.
Là aussi c'était le postulat de départ. Je me suis dit qu'avec tout le décor "tragédie désuète" ça allait passer. Je sais bien que ce n'est pas réaliste... Mais c'est exactement ça : des deus ex machina inversés, que j'ai essayé de trouver pour chaque éventualité. Faut pas trop chercher la petite bête... je dis ça parce que c'est mon AVH, vous avez remarqué ?

@ Lyzi
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Merci à tous les deux !
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#33
@ Caïth : oui, la mère est un personnage bien lourd et borné (j'vais pas dire que mon scénar est pourri !). Sérieusement, ça aussi c'était dans les plans. Qu'on en doute : non, pas dans les plans...

Maman relou et papa con, pour résumer. D'où le kiffe du héros pour sa sœur, la seule à posséder un cerveau dans la famille !
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#34
(04/08/2016, 00:27)Shamutanti a écrit : Maman relou et papa con, pour résumer. D'où le kiffe du héros pour sa sœur, la seule à posséder un cerveau dans la famille !
Dommage qu'elle ne l'utilise que pour se flinguer NoGreen
сыграем !
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#35
t'as vu sa famille ?? son mec est mort !
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#36
Honnêtement, j'ai passé un bon moment avec cette avh, pas exceptionnelle certes, mais ca passe comme une lettre à la poste.


Évidement, il y a quelques défauts comme le fait de ne pas savoir à quoi servent la potion et la poudre. Il aurait fallu une explication. L'autre problème vient de la résurrection du roi qui change la donne et qui aurait du donner une fin différente.


Le style est impeccable, le coté tragique est bien rendu. On retrouve bien la marque de fabrique de Shamutanti qui offre plusieurs fins toutes plus ou moins tragiques. En gros, cela nous incite à faire l'aventure plusieurs fois, faire des choix et c'est au lecteur de choisir la fin la plus supportable. Je ne mettrais pas les points de honte car c'est purement subjectif. En quoi le fait de quitter le palais est il une fin plus heureuse que de se donner la mort ? Subir les tourments jusqu'à la mort est il mieux que d’abréger ses souffrance ? Pas certain. Dans ce cas pourquoi pas mais il aurait fallu renforcer davantage la culpabilité du héros devant tous ces morts. En plus, il n'y a aucune différence entre sauter dans le trou ou avaler la poudre rouge alors que ce sont deux choix dans le même paragraphe.


Mais bon, cette multitude de choix et cette liberté d'action est pour moi le point fort de l'avh.


Au final, on a une mini-avh pas exceptionnelle mais sympathique qui nous plonge dans le récit.
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#37
Merci pour ce retour Titipolo. Dans la Saltarelle n°11 je propose une version modifiée. J'ai tenu compte des remarques pour étaler les fins de "moins noire" à "très noire" afin que toutes ne soit pas du même noir !!! J'ai donc rajouté une variable, mais ce n'est pas "honte" qui effectivement est trop subjective. C'est une variable "rôle" qui récompense une attitude cohérente. J'ai mieux expliqué le rôle des potions (une ligne a suffi !)
J'ai davantage explicité les sentiments du héros. Parfois je regrette. J'aime bien l'implicite, le doute, l'équivoque. Je garderai toujours la V1 et la V2 côte à côte.
Tu me diras ce que tu penses de la V2 ? La Saltarelle sort à la fin du mois ou début octobre.
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#38
Note pour la V2 (Alkonautes 11)

J’ai rajouté une variable et regroupé les fins en deux types : échec ou victoire. Les joueurs seront davantage satisfaits. Celle-ci laisse moins de place à l’interprétation à cause d’un épilogue que j’ai ajouté à la fin. Est-ce mieux ? Je suis peut-être plus attaché à la première version. A vous de me dire !

Une astuce (pour pas dire « amélioration possible ») : au 18, si vous souhaitez sauver Siyah, il ne faut pas dépenser la potion blanche (ni la rouge, si vous le souhaitez). La seule solution est de tenter de quitter la prison au 30.

L’aspect tragique exagéré, souvent peu réaliste, m’empêche de juger correctement mon AVH. Je la trouve parfois en carton. Cela me motive autant que cela me décourage pour une futur V3.
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