Colloques « Jeu de rôle », Université Paris 13
#41
On peut toujours trouver matière à réflexion sur tout et n'importe quoi^^ Mais si les choses étaient un tant soit peu cadrées cela irait tout de même plus vite pour séparer le bon grain de l'ivraie. Peut-être que c'est le mot "cadrer" qui bloque? Alors je le remplace par orienter. Orienter ne va en aucun cas brider, c'est juste indiquer une direction première où aller, pour éviter de s'éparpiller dans toutes les sens.
Pense que certaines personnes, pour faire des contributions de qualité, ont besoin de savoir a minima vers où aller, et que pour elles si tu laisses le champ des possibles trop vaste, elles vont se sentir dépassées par l'ampleur de la tâche. C'est en quelque sorte un coup de pouce que tu donnes, toi qui as déjà pas pal creusé le sujet, pour éviter qu'on parte trop vers de mauvaises directions, où s'engager ne serait que "perte de temps" à 99%.
Et même, si tu "osais" orienter, guider les bases de réflexions, personne ne serait assez rigide pour être bridé comme tu dis et rester tout le temps dans ce cadre! Une fois la réflexion sur un sujet bien engagé, on est tous capables d'élargir le champ d'investigation. On peut vouloir s'engager sur d'autres chemins offrant à priori moins d'intérêt, mais a priori seulement, et qui pourraient bien malgré tout réserver quelques bonnes surprises (le 1% restant de tout à l'heure). Mais vouloir trop ouvrir dès le départ, je ne trouve pas que ce soit la meilleure méthode.
Il faut voir cette orientation comme une base de départ, non réductrice, dont on peut ensuite s'affranchir pour aller plus loin voire explorer carrément hors des sentiers battus. Mais avant de s'aventurer vers ces contrées peu explorées, il faut avoir fait un minimum de parcours sur les chemins balisés, à mon sens en tout cas.

Ceci mis à part, si de manière générale tu veux obtenir le maximum de contributions sur un sujet, le fait de ne pas répondre favorablement à des demandes très basiques comme la mienne, qui était juste d'avoir des précisions, un premier angle sous lequel attaquer la réflexion, risque de te fermer à une bonne partie des contributeurs potentiels. D'ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi il t'était impossible d'éclairer ma lanterne à minima. La crainte de brider les réflexions? Ça ne tient pas, je pense l'avoir montré. Alors quoi d'autre? Je m'interroge...
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RE: Colloque « Les 40 ans du jeu de rôle », Paris 12-14/06/2015 - par tholdur - 09/05/2017, 22:59



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