10/12/2006, 17:33
(Modification du message : 10/12/2006, 17:37 par Mad Martigan.)
J'aime Ian Livingstone pour une raison simple : ses aventures ont un charme incomparable, que je ne retrouve que rarement dans les livres-jeu les plus récents (à partir du DF 30, seul Jonathan Green pourrait à peu près s'en rapprocher...)
Alors d'accord : comme tu le rappelles, on pourrait objecter énormément de choses à la jouabilité, la linéarité, au côté bourrin des aventures qu'il proposait.
Mais Livingstone a le feu sacré, le "sense of wonder" : chacun des épisodes qu'il décrit (Yaztromo, les rues de Port de Sable Noir, les rencontres dans la forêt...) dégagent la magie directe et naïve des contes de fées.
C'est comme ça. On a ce don ou on ne l'a pas ; mais personne ne le choisit, lui moins qu'un autre ; et ses livres, aussi mal fichus soient-ils, sont donc marquants.
Ce côté est pour moi beaucoup plus important qu'un livre au système hyper-souple... mais proposant une aventure hyper-terne (cf Destins et Cie).
Personnellement (et comme le dit Oiseau), j'aime aussi beaucoup le côté "jeu" de ses livres ; et j'éprouve même un certain plaisir à buter vingt fois sur le même passage, voire à mourir vingt fois sur le même combat (chaque relecture augmentant le challenge, mais donnant également de l'épaisseur, du "mythe", à l'épisode en question.)
Je préfère donc 10 000 fois un One True Path à l'ambiance inspirée, dont les passages resteront gravés au fer rouge - plutôt qu'une multiplicité de parcours fadasse, dont on ressort sans égratignure et surtout : sans le moindre souvenir (est-ce pour cette raison qu'une bonne partie des Loup Solitaire m'indiffère?)
Bref : je me fous d'être libre, mais dans un livre je veux être :
1°) enchanté
2°) marqué
3°) agacé par une certaine difficulté.
Livingstone, vous l'aurez compris, ne pouvait que faire partie de mes auteurs préférés.
Alors d'accord : comme tu le rappelles, on pourrait objecter énormément de choses à la jouabilité, la linéarité, au côté bourrin des aventures qu'il proposait.
Mais Livingstone a le feu sacré, le "sense of wonder" : chacun des épisodes qu'il décrit (Yaztromo, les rues de Port de Sable Noir, les rencontres dans la forêt...) dégagent la magie directe et naïve des contes de fées.
C'est comme ça. On a ce don ou on ne l'a pas ; mais personne ne le choisit, lui moins qu'un autre ; et ses livres, aussi mal fichus soient-ils, sont donc marquants.
Ce côté est pour moi beaucoup plus important qu'un livre au système hyper-souple... mais proposant une aventure hyper-terne (cf Destins et Cie).
Personnellement (et comme le dit Oiseau), j'aime aussi beaucoup le côté "jeu" de ses livres ; et j'éprouve même un certain plaisir à buter vingt fois sur le même passage, voire à mourir vingt fois sur le même combat (chaque relecture augmentant le challenge, mais donnant également de l'épaisseur, du "mythe", à l'épisode en question.)
Je préfère donc 10 000 fois un One True Path à l'ambiance inspirée, dont les passages resteront gravés au fer rouge - plutôt qu'une multiplicité de parcours fadasse, dont on ressort sans égratignure et surtout : sans le moindre souvenir (est-ce pour cette raison qu'une bonne partie des Loup Solitaire m'indiffère?)
Bref : je me fous d'être libre, mais dans un livre je veux être :
1°) enchanté
2°) marqué
3°) agacé par une certaine difficulté.
Livingstone, vous l'aurez compris, ne pouvait que faire partie de mes auteurs préférés.