13/09/2006, 23:32
Personnellement, j'aime bien alterner les deux. Un héros anonyme offre plus de liberté à l'imagination du joueur, mais son côté trop "lisse" peut finir par ennuyer. Un héros préexistant a davantage de personnalité, mais on peut se lasser de se voir imposer un moule précis (sans compter qu'on n'accroche pas nécessairement avec le personnage).
Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'il ne s'agit là que de deux extrêmes, entre lesquels viennent se ranger beaucoup de livres-jeux !
L'archétype du héros anonyme est celui qu'on retrouve dans beaucoup de DF, tel que Le Sorcier de la Montagne de Feu, Le Labyrinthe de la Mort ou encore Le Manoir de l'Enfer. On ne sait rien sur son passé, on est à peu près libre d'imaginer sa personnalité et son apparence (en-dehors du fait que c'est un homme) et ce qu'on nous dit à son sujet est réduit au minimum (c'est un aventurier, c'est un homme normal, etc.).
C'est un modèle que l'on retrouve aussi dans plusieurs "Dragons d'Or" et dans la plupart des "Défis de l'Histoire".
Il y a cependant un nombre non négligeable de DF où le héros est moins anonyme (mais n'a toujours pas de nom...). Par exemple, Les Gouffres de la Cruauté, L'Empire des Hommes-Lézards, Les Rodeurs de la Nuit, La Vengeance des Démons, etc. Le personnage a une identité plus définie (c'est l'héritier du trône, c'est un voleur, c'est un pirate, etc.). Il a peut-être un peu de famille, quelques amis, quelques ennemis, ce genre de choses. On connaît quelques détails sur son passé.
Ce modèle se retrouve par exemple dans "L'Epée de Légende".
Il y a des livres où on joue un personnage bien défini, mais qui laisse une certaine liberté d'interprétation au joueur. C'est par exemple le cas dans "Loup Solitaire", "La Quête du Graal", "La Voie du Tigre" et "Astre d'Or". C'est rarement le cas dans les DF, à quelques exceptions près, comme L'Ancienne Prophécie et La Créature Venue du Chaos.
Enfin, il y a les livres qui nous glissent dans la peau d'un personnage doté d'une histoire, d'une identité et d'une personnalité précise. C'est le cas dans "Loup*Ardent" et "Défis et Sortilèges". L'illustration la plus extrême qui me vienne à l'esprit est "Métamorphoses", où Jack Madrygal est presque aussi indépendant du joueur que le serait un personnage de roman.
Bref, voici une tentative de division des types de héros en quatre catégories ! Il y aurait sûrement beaucoup à y redire, mais elle me semble plus juste que de ne pas admettre de position intermédiaire entre les extrêmes.
Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'il ne s'agit là que de deux extrêmes, entre lesquels viennent se ranger beaucoup de livres-jeux !
L'archétype du héros anonyme est celui qu'on retrouve dans beaucoup de DF, tel que Le Sorcier de la Montagne de Feu, Le Labyrinthe de la Mort ou encore Le Manoir de l'Enfer. On ne sait rien sur son passé, on est à peu près libre d'imaginer sa personnalité et son apparence (en-dehors du fait que c'est un homme) et ce qu'on nous dit à son sujet est réduit au minimum (c'est un aventurier, c'est un homme normal, etc.).
C'est un modèle que l'on retrouve aussi dans plusieurs "Dragons d'Or" et dans la plupart des "Défis de l'Histoire".
Il y a cependant un nombre non négligeable de DF où le héros est moins anonyme (mais n'a toujours pas de nom...). Par exemple, Les Gouffres de la Cruauté, L'Empire des Hommes-Lézards, Les Rodeurs de la Nuit, La Vengeance des Démons, etc. Le personnage a une identité plus définie (c'est l'héritier du trône, c'est un voleur, c'est un pirate, etc.). Il a peut-être un peu de famille, quelques amis, quelques ennemis, ce genre de choses. On connaît quelques détails sur son passé.
Ce modèle se retrouve par exemple dans "L'Epée de Légende".
Il y a des livres où on joue un personnage bien défini, mais qui laisse une certaine liberté d'interprétation au joueur. C'est par exemple le cas dans "Loup Solitaire", "La Quête du Graal", "La Voie du Tigre" et "Astre d'Or". C'est rarement le cas dans les DF, à quelques exceptions près, comme L'Ancienne Prophécie et La Créature Venue du Chaos.
Enfin, il y a les livres qui nous glissent dans la peau d'un personnage doté d'une histoire, d'une identité et d'une personnalité précise. C'est le cas dans "Loup*Ardent" et "Défis et Sortilèges". L'illustration la plus extrême qui me vienne à l'esprit est "Métamorphoses", où Jack Madrygal est presque aussi indépendant du joueur que le serait un personnage de roman.
Bref, voici une tentative de division des types de héros en quatre catégories ! Il y aurait sûrement beaucoup à y redire, mais elle me semble plus juste que de ne pas admettre de position intermédiaire entre les extrêmes.