30/03/2024, 08:42
(Modification du message : 30/03/2024, 08:44 par Voyageur Solitaire.)
Deuxième opus de la saga, bien meilleur que le premier (attention, on a pas dit que c'était le Graal non plus).
Nous voici donc à Kharé, la Cité des Pièges, charmante localité qu'il nous faut traverser pour poursuivre notre périple. Problème : la porte nord est verrouillée de façon originale, il faut pour l'ouvrir réciter un poème de quatre vers, chaque vers étant en possession d'un habitant différent.
Scénario original donc et une ville qui offre un sacré terrain de jeux avec quantité de lieux, une population variée et pas toujours recommandable, des quartiers différents, une exploration urbaine assez sympa. Si les combats ne sont pas spécialement ardus, retrouver les quatre vers du premier coup n'est pas évident et incite donc à se replonger dans le labyrinthe des rues et venelles de la cité.
Oui mais...
Encore une fois, niveau crédibilité et cohérence, y a du boulot.
On est obligé de passer par cette ville parce que ce serait le seul endroit où traverser un fleuve. Il a quoi ce fleuve ? Des courants violents, il est pollué, rempli de piranhas sur toute sa longueur ? On est seul, à pied, y a pas moyen de traverser à la nage quelque part, quitte à faire quelques bornes de plus ?
On est obligé de sortir par la porte nord avec son foutu poème. Pas moyen d'accéder tout simplement aux remparts (depuis les toits avec un grapin par exemple) et, une fois sur le chemin de ronde, de laisser descendre une corde et de filer ?
Kharé est visiblement très peuplée. Donc désolé mais moi, si j'arrive et qu'on me dit qu'il faut que je retrouve quatre habitants différents dans une cité entière, je fais demi-tour direct.
Kharé la Cité des Pièges. Ha bon ? A lire l'intro, la cité a pour spécificité d'être bourrée de pièges conçus par les habitants pour se protéger de la "faune" qui règne en ville. Intéressante cette idée d'habitants presque "assiégés" dans leur propre ville. Sauf que dans l'aventure, les pièges, on les cherche encore. Je me souviens d'un seul PFA où on nous dit qu'on est victime d'un des pièges créés par les habitants pour se protéger.
(Petit HS : même chose pour La Cité des Voleurs, bien supérieur pourtant, où les voleurs en question se font bien rares. On s'attendait à une ville presque contrôlée par une puissante guilde ou déchirée par les luttes entre plusieurs familles ou clans de voleurs pendant que les habitants louvoient entre les embuscades et les règlements de comptes pour rentrer chez eux. Mais à part une vieille qui nous fait les poches en nous refilant deux œufs et une embuscade d'archers dans une rue... Là encore, il y a de la marge entre le produit et la pub)
Bon, au final, ce second opus est meilleur que le premier, plus original, plus mouvementé mais casse pas des barres non plus.
Et les illustrations de John Blanche sont finalement plus effrayantes que la cité elle-même.
Nous voici donc à Kharé, la Cité des Pièges, charmante localité qu'il nous faut traverser pour poursuivre notre périple. Problème : la porte nord est verrouillée de façon originale, il faut pour l'ouvrir réciter un poème de quatre vers, chaque vers étant en possession d'un habitant différent.
Scénario original donc et une ville qui offre un sacré terrain de jeux avec quantité de lieux, une population variée et pas toujours recommandable, des quartiers différents, une exploration urbaine assez sympa. Si les combats ne sont pas spécialement ardus, retrouver les quatre vers du premier coup n'est pas évident et incite donc à se replonger dans le labyrinthe des rues et venelles de la cité.
Oui mais...
Encore une fois, niveau crédibilité et cohérence, y a du boulot.
On est obligé de passer par cette ville parce que ce serait le seul endroit où traverser un fleuve. Il a quoi ce fleuve ? Des courants violents, il est pollué, rempli de piranhas sur toute sa longueur ? On est seul, à pied, y a pas moyen de traverser à la nage quelque part, quitte à faire quelques bornes de plus ?
On est obligé de sortir par la porte nord avec son foutu poème. Pas moyen d'accéder tout simplement aux remparts (depuis les toits avec un grapin par exemple) et, une fois sur le chemin de ronde, de laisser descendre une corde et de filer ?
Kharé est visiblement très peuplée. Donc désolé mais moi, si j'arrive et qu'on me dit qu'il faut que je retrouve quatre habitants différents dans une cité entière, je fais demi-tour direct.
Kharé la Cité des Pièges. Ha bon ? A lire l'intro, la cité a pour spécificité d'être bourrée de pièges conçus par les habitants pour se protéger de la "faune" qui règne en ville. Intéressante cette idée d'habitants presque "assiégés" dans leur propre ville. Sauf que dans l'aventure, les pièges, on les cherche encore. Je me souviens d'un seul PFA où on nous dit qu'on est victime d'un des pièges créés par les habitants pour se protéger.
(Petit HS : même chose pour La Cité des Voleurs, bien supérieur pourtant, où les voleurs en question se font bien rares. On s'attendait à une ville presque contrôlée par une puissante guilde ou déchirée par les luttes entre plusieurs familles ou clans de voleurs pendant que les habitants louvoient entre les embuscades et les règlements de comptes pour rentrer chez eux. Mais à part une vieille qui nous fait les poches en nous refilant deux œufs et une embuscade d'archers dans une rue... Là encore, il y a de la marge entre le produit et la pub)
Bon, au final, ce second opus est meilleur que le premier, plus original, plus mouvementé mais casse pas des barres non plus.
Et les illustrations de John Blanche sont finalement plus effrayantes que la cité elle-même.
Anywhere out of the world