03/04/2018, 17:00
(31/03/2018, 21:27)Skarn a écrit : Un truc que j'ai remarqué sinon : j'essaye toujours d'écrire le moins de sections distinctes possibles même quand ça n'a aucun intérêt.
Exemple : écrire une section longue plutôt que deux courtes, pour un même nombre total de mots, et quand bien même les liens cliquables rendent négligeables l'effort nécessaire pour sauter d'un paragraphe à l'autre.
Je ne m'explique pas ce phénomène rationnellement. Volonté pour mon cerveau de réduire la complexité globale de l’œuvre (moins de sections = moins de liens = moins gros sac de nœud) ?
J'ai vaguement la même habitude (même si je fais de temps en temps des sections séparée quand il s'agit de deux "moments" de l'histoire distincts), et pour ma part je sais pourquoi cela arrive :
1) Un reste d'approche assez "juvénile" des AVH, où "plus y'a de sections, plus c'est balèze", et où les sections sans choix sont "de la triche".
2) Même principe mais plus réfléchis : considérer que la section est un ensemble de texte sans embranchement, et qu'il n'y a donc pas de raison de la segmenter avant d'avoir un dit embranchement (même si cette approche est mise à mal par l'approche "moment de l'histoire" à laquelle je donne priorité).
3) Un sentiment diffus de "gaspillage" si l'on fait des sections "inutiles".
4) Même si un lien cliquable rend le changement de section faible en termes d'efforts, il n'en reste pas moins qu'il brise le flot de la lecture, et qu'il doit donc être réservé à un moment significatif (et il y a également un reste psychologique "nouvelle section = tourner des pages").
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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