Petite demande égoïste pour mon avenir professionnel
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(20/05/2014, 17:26)Ylemort a écrit : undefined

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Parce que bon c'est pas comme si le secteur rapportait un rond ou marchait bien pour le moment...
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Sans vouloir paraître, comment dire...sombre, défaitiste ou ce genre de trucs, mais bon je ne pense pas que ce genre de rêve (si on peut l’appeler ainsi) soit au rendez-vous et l'avenir très beau à ce niveau...
[...]

Ylemort, je me permet de faire une suite à ton message, car j'ai déjà fait une réponse à Segna sur La Taverne. Or, ma réponse allait dans un sens tout à fait différent de la tienne, mais c'est surtout parce que je ne répondais pas exactement à la même question.
Je vais préciser ici le fond de ma pensée, afin d'être mieux compris :
- pour moi, il n'y a pas de "secteur" du ldvelh, mais 2 marchés.
- les ldvelh font à la fois partie du marché du Livre de loisir et du marché du Jeu
- le marché du Livre de loisir est un marché où l'offre est bien supérieure à la demande, et ce, depuis des siècles... (Sauf erreur, même Alexandre Dumas ou Jules Vernes n'ont longtemps été que des "feuilletonistes" parmis d'autres). Pour vivre de ce secteur comme auteur, il faut donc écrire beaucoup et dans plusieurs genres. De même, pour vivre de ce secteur comme éditeur, il faut donc éditer beaucoup, et chercher la rentabilité sur plusieurs années. Cela reste valable, à mon sens, pour les ldvelh, qu'il soient imprimés ou électroniques. Jonathan Green, par exemple, est un auteur polyvalent. Gallimard, par exemple (pour prendre un cas de livre papier), est un éditeur qui a trouvé la rentabilité sur plus d'un siècle de pratique.
- le marché du Jeu est un marché où l'offre est également bien supérieure à la demande, depuis toujours, et ce dans tous le secteurs du jeu que je connaisse (de société, vidéo, jeu de rôle, ...). (La seule exception que je connaisse à cette règle est le jeu sportif où la demande est généralement supérieure à l'offre). Dans ce contexte, il est évident que réussir à vendre un jeu réclame énormément de propagande ou de communication (quand on reste à une plus petite échelle).
Tout cela n'empêche pas de nouveaux auteurs de se "lancer" régulièrement, de tout temps et en toute époque. Et dans certains cas, de nouveaux éditeurs. Ce sont d'ailleurs aujourd'hui souvent des auteurs "indépendants" qui font parler d'eux. Combien de candidats pour combien d'élus ? Je l'ignore, mais les faits sont là.

Je pense bien entendu que tu as déja remarqué tout cela, Segna, et je tiens à indiquer que je ne travaille pas moi-même dans le domaine de l'édition de livres ou de jeux. Je veux simplement faire comprendre que (selon moi) la demande pour les ldvelh existe bel et bien, mais que bien peu d'auteurs ou d'éditeurs ont aujourd'hui le bras assez long pour se faire connaître au milieu de ces 2 marchés saturés que sont celui du Livre de loisir et celui du Jeu. Mais Dieu sait que de tous ces "prétendants", c'est quand même bien Ian Livingstone qui a les plus grandes paluches Mrgreen.
Lutin Jaune. (Ni Tristus Ni Rigolus, mais pas un "Bleu" pour autant !)


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RE: Petite demande égoïste pour mon avenir professionnel - par Lutin jaune - 21/05/2014, 20:33



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