01/12/2007, 20:10
Comme vous l'avez sans doute remarqué, Beowulf fait son retour sur grand écran. Après sa première adaptation de 1999, où le mythe est transposé dans un univers post-apocalyptique, pour un résultat douteux, on propose enfin ce dont j'avais envie : un film médiéval-fantastique avec plein de vikings dedans. Quand en plus j'ai appris que Neil Gaiman avait mis la main à la pâte, la tentation était irrésistible.
Bilan :
Ce que je n'ai pas aimé : le fait que le film ait été réalisé avec la technique de motion capture. L'impact visuel aurait été plus fort avec des acteurs "réels"
Ce qui m'a fait rigoler : les artifices déployés pour que le sexe de Beowulf n'apparaisse pas à l'écran dans la scène où il combat nu. On veut bien montrer des arrachages de bras, mais un zizi, pas question : le puritanisme hollywoodien a encore frappé.
Ce que j'ai aimé : l'ambiance est fantastique, les modifications apportées au mythe original sont judicieuses (sauf l'introduction du christianisme qui, en plus d'être historiquement fausse (il n'apparaît au Danemark que trois bons siècles après la date indiquée), n'apporte rien à l'histoire; mais c'est un détail mineur). J'ai énormément apprécié que Beowulf ne soit pas un de ces héros irréprochables et tout propres comme on en rencontre trop souvent : il est menteur, vantard et corruptible.
Au final, j'ai bien aimé, en dépit du défaut susmentionné et du fait que je n'ai pu le voir qu'en VF.
Bilan :
Ce que je n'ai pas aimé : le fait que le film ait été réalisé avec la technique de motion capture. L'impact visuel aurait été plus fort avec des acteurs "réels"
Ce qui m'a fait rigoler : les artifices déployés pour que le sexe de Beowulf n'apparaisse pas à l'écran dans la scène où il combat nu. On veut bien montrer des arrachages de bras, mais un zizi, pas question : le puritanisme hollywoodien a encore frappé.
Ce que j'ai aimé : l'ambiance est fantastique, les modifications apportées au mythe original sont judicieuses (sauf l'introduction du christianisme qui, en plus d'être historiquement fausse (il n'apparaît au Danemark que trois bons siècles après la date indiquée), n'apporte rien à l'histoire; mais c'est un détail mineur). J'ai énormément apprécié que Beowulf ne soit pas un de ces héros irréprochables et tout propres comme on en rencontre trop souvent : il est menteur, vantard et corruptible.
Au final, j'ai bien aimé, en dépit du défaut susmentionné et du fait que je n'ai pu le voir qu'en VF.