18/05/2014, 17:07
(Modification du message : 18/05/2014, 17:10 par Voyageur Solitaire.)
Le temple de la terreur. Avec un nom comme ça, on se dit que ce n'est pas vraiment l'endroit rêvé pour des vacances au soleil... Et la somptueuse couverture de Christos Achilleos ne fait que renforcer l'idée qu'il vaut mieux ne pas y poser ne serait-ce que le bout de ses tongs. Et puis d'ailleurs, qu'irait-on foutre dans cette cité perdue en plein désert, hum ?
Ben sauver le monde, tout simplement. Parcequ'on a un méchant sorcier maléfique qui s'y rend, à la recherche de mystérieuses statuettes de dragons cachées (par qui ? Pourquoi ?) dans cette cité pour en faire par ses pouvoirs une armée prête à déferler sur le monde. Brrrr... D'autant plus qu'on a de ce sorcier une description à faire passer Toth Amon lui-même pour un bateleur de foire en train de jouer du piano à manivelle sur la place du marché tandis que son ouistiti apprivoisé tend sa sébille...
Tout le monde le sait : pour contrer un magicien, rien ne vaut un autre magicien. On va donc demander l'aide du vieux et sage Yaztromo et on se rend vite compte que le vieux n'a aucunement l'intention de bouger son cul et qu'il se contentera de nous apprendre, vite fait, deux/trois sorts avant de retourner soigner ses hortensias... C'est donc muni de ce maigre viatique qu'on se met en route.
Bon, alors franchement... Déjà, dès le départ, on a un One True Path de toute beauté, le choix entre deux chemins, si on prend le mauvais, on est mort. Sympa. Après, c'est le désert, un désert dans lequel on s'aventure à pied, sans cheval ni chameau, ni prendre part à une caravane, sans gourde d'eau non plus. Martine à la plage, vous connaîssez ? Bon, on arrive enfin à Vatos et là, c'est un superbe "une porte-un monstre-un trésor" qui nous attend, un donjon des plus classique avec des eunnuques bedonnants en pantalons bouffants pour faire exotique. Pour les statuettes, bon courage, il n'y a aucune logique, elles sont cachées au petit bonheur la chance. Il y a sûrement eu un type qui, les statuettes dans les bras, s'est baladé dans les couloirs en se disant :"Tiens, si j'en mettais une là ? Et ici... Et là, oh oui ! Comme il va en chier pour les trouver, je suis trop méchant, hi, hi, hi !"
On a droit également aux incongruités livingstoniennes habituelles : on tombe sur la grande et terrible prêtresse de l'endroit et la seule arme capable de la vaincre, c'est une dent de ver des sables... A supposer qu'on en ait une, c'est très logique : on tombe sur un adversaire et on fouille dans son sac en se disant :"Tiens, et si j'utilisais une dent de ver des sables plutôt que mon épée ?" Et puis, le fameux nain qui débarque quasiment à la fin pour nous apporter le marteau sans lequel il nous serait impossible de détruire les statuettes (Ben oui, on vous l'a dit, on est parti sans rien). Heureusement, Yaztromo nous a envoyé ce brave nain qui a juste le temps de nous tendre le marteau avant de crever. Costaud le nain : il a réussi à se taper tout le voyage et tout le temple pour nous rejoindre, à la limite on se demande si on aurait pas mieux fait de lui laisser la place. Il mérite une statue ce gars, sans rire. Et voilà donc Malbordus, notre sorcier, qui se pointe, charismatique et classieux comme une porte de prison, semblant sortir d'un trou de chiottes et tellement inspide et fadasse que c'est ça qui fait peur en fait...
Bref, c'est du très médiocre plombé de surcroît par une difficulté exagérée avec des adversaires survitaminés et des illustrations moches. Et pour la magie, passé un certain endroit, ça ne marche plus. Super... Un truc à retenir quand-même : le Messager Fatal, trouvaille assez diabolique et profondément originale.
Ben sauver le monde, tout simplement. Parcequ'on a un méchant sorcier maléfique qui s'y rend, à la recherche de mystérieuses statuettes de dragons cachées (par qui ? Pourquoi ?) dans cette cité pour en faire par ses pouvoirs une armée prête à déferler sur le monde. Brrrr... D'autant plus qu'on a de ce sorcier une description à faire passer Toth Amon lui-même pour un bateleur de foire en train de jouer du piano à manivelle sur la place du marché tandis que son ouistiti apprivoisé tend sa sébille...
Tout le monde le sait : pour contrer un magicien, rien ne vaut un autre magicien. On va donc demander l'aide du vieux et sage Yaztromo et on se rend vite compte que le vieux n'a aucunement l'intention de bouger son cul et qu'il se contentera de nous apprendre, vite fait, deux/trois sorts avant de retourner soigner ses hortensias... C'est donc muni de ce maigre viatique qu'on se met en route.
Bon, alors franchement... Déjà, dès le départ, on a un One True Path de toute beauté, le choix entre deux chemins, si on prend le mauvais, on est mort. Sympa. Après, c'est le désert, un désert dans lequel on s'aventure à pied, sans cheval ni chameau, ni prendre part à une caravane, sans gourde d'eau non plus. Martine à la plage, vous connaîssez ? Bon, on arrive enfin à Vatos et là, c'est un superbe "une porte-un monstre-un trésor" qui nous attend, un donjon des plus classique avec des eunnuques bedonnants en pantalons bouffants pour faire exotique. Pour les statuettes, bon courage, il n'y a aucune logique, elles sont cachées au petit bonheur la chance. Il y a sûrement eu un type qui, les statuettes dans les bras, s'est baladé dans les couloirs en se disant :"Tiens, si j'en mettais une là ? Et ici... Et là, oh oui ! Comme il va en chier pour les trouver, je suis trop méchant, hi, hi, hi !"
On a droit également aux incongruités livingstoniennes habituelles : on tombe sur la grande et terrible prêtresse de l'endroit et la seule arme capable de la vaincre, c'est une dent de ver des sables... A supposer qu'on en ait une, c'est très logique : on tombe sur un adversaire et on fouille dans son sac en se disant :"Tiens, et si j'utilisais une dent de ver des sables plutôt que mon épée ?" Et puis, le fameux nain qui débarque quasiment à la fin pour nous apporter le marteau sans lequel il nous serait impossible de détruire les statuettes (Ben oui, on vous l'a dit, on est parti sans rien). Heureusement, Yaztromo nous a envoyé ce brave nain qui a juste le temps de nous tendre le marteau avant de crever. Costaud le nain : il a réussi à se taper tout le voyage et tout le temple pour nous rejoindre, à la limite on se demande si on aurait pas mieux fait de lui laisser la place. Il mérite une statue ce gars, sans rire. Et voilà donc Malbordus, notre sorcier, qui se pointe, charismatique et classieux comme une porte de prison, semblant sortir d'un trou de chiottes et tellement inspide et fadasse que c'est ça qui fait peur en fait...
Bref, c'est du très médiocre plombé de surcroît par une difficulté exagérée avec des adversaires survitaminés et des illustrations moches. Et pour la magie, passé un certain endroit, ça ne marche plus. Super... Un truc à retenir quand-même : le Messager Fatal, trouvaille assez diabolique et profondément originale.
Anywhere out of the world