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J'ai beaucoup aimé cette aventure. L'introduction en particulier est très réussie, avec cette histoire de particules exotiques et d'expérimentation qui tourne mal. Sans en être un grand connaisseur, j'apprécie les histoires de super héros et j'ai tout de suite pensé au Dr Manhattan des Watchmen dans ce qui arrive au protagoniste. On retrouve également cette inspiration dans la relation qui unie notre héros à sa curieuse acolyte, avec cette complicité désinvolte qui ressemble à celle qu'on a entre Batman et Robin. Ou Batman et Alfred. Ou Ladybug et Chat Noir. Enfin vous voyez ce que je veux dire...
Le grand méchant et peu présent, peu décrit, mais le peu qui est dit à son propos fait que je l'ai également beaucoup apprécié. Il rappelle évidemment certains milliardaires américains magnats de la tech, mais également des adversaires de Comics comme Lex Luthor ou Norman Osborn. Le fait que l'existence d'un tel personnage soit de moins en moins irréaliste fait froid dans le dos.
Le déroulement de l'histoire est sympa, mais les descriptions des extraordinaires capacités de notre personnage font que j'ai rapidement éprouvé un sentiment d'invincibilité, si bien que j'ai été un peu surpris de me retrouver finalement catapulté au 13, qui est quand-même une sacré mauvaise fin. Notre binôme de choc avait pourtant pas mal bousillé l'armée de robots. Je pense qu'on aurait pu attendre qu'Alice termine son analyse pour nous permettre de nous en sortir sans bobos! Bon, à ma deuxième tentative j'ai obtenu la fin du 50 sans trop de mal
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, en m'intéressant un peu plus à ces mystérieuses tornades.
Aventure relativement facile, donc.
La fin du 50 est plus satisfaisante que celle du 13. Elle se conclut sur un échange qui là encore m'a rappelé une réplique célèbre de Comics, adressée à un certain Spider-Man: un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... Je ne m'y connais pas si mal en super héros, finalement.
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La première chose qui frappe - tel un mur arrêtant une voiture lancée à pleine vitesse - en entamant la lecture de cette AVH est l'écriture fleuve, ultra-dense, alternant lestement humour et considérations métaphysiques, forme travaillée assidûment par Skarn depuis quelques œuvres. Mon esprit lent et étroit a dû relire certains paragraphes deux fois pour en saisir toute la moelle. La forme, mobilisant l'intellect tout en maintenant ostensiblement une distance avec l'émotion, peut faire craindre une barrière entre l'aventure proposée et l'implication du lecteur (à l'instar de ce qui peut arriver devant, disons, un film de Christopher Nolan), d'autant plus que le fait de jouer un héros malgré lui accompagné de son acolyte, alors que tous deux ont perdu au moins une part de leurs caractéristiques humaines, contribue à l'abstraction du récit. Néanmoins, c'est ainsi que ce même lecteur, pourvu qu'il persévère, se trouve directement admis dans la singularité de "l'univers" de l'AVH, apte à s'y adapter et in fine à en jouir.
J'ai joué à la version 1.1 "rééquilibrée". Je n'ai pas tout à fait fini d'en faire le tour, et pour l'heure l'aventure, que je résumerais comme une lutte avec phases d'analyse puis de bataille, me paraît délicieusement retorse. L'enchaînement des choix tactiques avec boucles possibles et des variations de scores entretient le flou sur la meilleure approche à adopter : tout essayer pour accumuler les codes ? aller au plus rapide avant épuisement de nos ressources ? ne compter que sur certains codes ? Et si l'approche à choisir était fonction des choix faits au début, autour du paragraphe 38 ? Au moins, Hic sunt atomi ne semble pas être un OTP, ce qui devrait permettre un certain nombre de versions de ce combat apocalyptique.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Je rejoins certains commentaires précédents : j’ai dévoré les 7 premières pages, complètement happée par le début de cette aventure complètement barrée et très bien écrite. Le challenge pour l’auteur était de continuer aussi fort. Je n’ai pas lu d’autres avh de Skarn, je ne peux donc pas comparer celle-ci avec ses anciennes mais je trouve que la façon dont il a traité le thème imposé apporte une fraîcheur dans le concours. Tu réussis à garder le même niveau littéraire sur les 50 sections mais les trouvailles qui nous surprennent et nous charment au début se font par la suite plus rares et on peut en effet ressentir une certaine lassitude, le choix narratif d’un dialogue entre deux entités non humaines ne favorisant pas l’empathie.
J’ai toutefois pris plaisir à lire ton avh, me régalant des échanges (moins je comprenais, plus j’aimais), rien ne m’a paru décalé puisque tout est décalé. Je pense que dans ce genre d’avh, le versant littéraire prend le pas sur le versant jeu/aventure, ce qui peut rebuter certains.
Autrement…
Le hub du 38 a un petit côté rébarbatif.
Donc, augmenter 0 de 5%, cela fait 0% ou 5% (j’ai moi aussi tiqué) ?
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26/07/2023, 22:40
(Modification du message : 26/07/2023, 22:44 par steflip.)
bon, il faut bien que je trouve quelque chose à redire, quand même…
euuuh… pfff…
ah oui ! il y a des fautes, d’orthographe, d’accord, de concordance, mais aussi des lettres qui manquent, des mots aussi, des phrases bancales, holala dis donc…
voilà
oui oui, c’est tout, le reste est parfait, mes félicitations, Skarn
oui, parfait ! ah bien sûr, il faut accepter le postulat de départ, et c’est normal, c’est une œuvre de fiction
ouiii, c’est vraiii, dans la vraie réalité véritaaable, bien sûûûr… mais là on s’en fout, ok ?!
oui, la matière exotique, toujours théorique actuellement, expliquerait et confirmerait la matière noire (vu qu’on ne peut plus compter sur le neutrino pour cela, et que le graviton reste encore théorique lui aussi), mais cette mini-, par postulat, se débarrasse de cette inconnue pour mieux nous proposer autre chose, c’est-à-dire une magie moderne et scientifique : tout est possible du moment que la quantique exotique s’en mêle et, en soi, pourquoi pas ! car par définition, tous les possibles peuvent avoir lieu, ont lieu et doivent avoir lieu
moi, personnellement, j’adhère carrément, et les premières sections que l’on lit sont, dans ce sens, jouissives
ainsi, le héros est « intégré » par une IA quantique froide, qui le mène sans la moindre difficulté d’un bout à l’autre de l’aventure, grâce à une redéfinition de la physique modélisée (et, pour l’envers du décor, un cumul de codes et de scores astucieux afin de prendre en compte le cheminement) et ce, malgré quelques hésitations (induites par une expérimentation logiquement lacunaire)
et tout ceci fonctionne, on ne peut tout bonnement rien redire à tout cela
ce supercalculateur probabiliste embarqué va permettre au héros de voyager à plusieurs dizaines de Mach sans la moindre protection, réussissant à contrer par la même occasion le cône de turbulences (qui, lui, existe bien, il n’y a que le héros qui soit devenu exotique, pas la nature qui l’entoure de toute sa physique impérieuse) et son écoulement, et les minuscules bombes présentes dans l’air (à cette vitesse formidable, les spores, pollens, aérosols et micro-organismes véhiculés deviendraient des bombes pour la peau et la chair non carénées) sans oublier les poussières dans les nuages (alors, vous vous doutez bien qu’une tempête de sable, même si tout récent et donc à aspérités aiguës, à maximum 180 ou 200 km/h, c’est peccadille et pipi de chat)
cette IA assimilée va permettre aussi de racornir d’un simple geste des Machines Absurdes (dans leur démentiel principe) et un robot géant improbable (et pourtant…) menant à des fins toutes très intéressantes
non non, je vous le dis, tout fonctionne, et c’en est effrayant, presque ! plaise aux dieux que nous n’en arrivions pas là
en conclusion, je renouvelle mes félicitations, Skarn, et te remercie de cet excellent moment
juste une question, tout de même, que je me suis posée durant la lecture (et que tu peux considérer comme de la tétrapilectomie abusive) : pourquoi ce très très méchant milliardaire a-t-il choisi de débuter sa Solution en Afrique ? parce que, historiquement, la population de ce continent a été considérée maintes fois dispensable ?
je ne vois pas d’autre explication, mais elle se révèle alors contre-productive : en une semaine, cette Solution aurait été bougrement plus efficace en étant initiée au Népal ou au Tibet (en arrondissant grosse maille : Chine + Inde = 3 milliards de personnes sur seulement 13 millions de km², alors que continent africain = seulement 1,5 milliard de personnes sur 30 millions de km²) (je suis allé chercher les chiffres, pour être sûr de ne pas dire de conneries pour une fois)
mais bon, est-ce réellement important, au final ? eh bien non, parce que dans l’action, ça passe sans souci
car somme toute, le plaisir certain de la lecture de cette mini- très travaillée, très documentée, de la découverte de cet univers surprenant dans lequel tout a été réfléchi pour nous prendre par la main et nous emmener, nous raconter une histoire et nous étonner, nous extraire de notre quotidien et nous amuser, n’est-il pas de toute façon primordial et légitime ? surtout quand on prend en compte la somme de travail (gratuit, ne l’oublions pas) abattue, que nous pouvons tous nous représenter
donc, une nouvelle fois, merci, cher Skarn
Le trolley part, minou !
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Comme la plupart du temps avec les aventures de Skarn, on a ici un traitement original du thème "Terra incognita" puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de reconfigurer l'univers dans une ambiance R&D plutôt que D&D. Alors on ne sait pas vraiment où on fout les pieds (normal, lisez le thème...) mais c'est une aventure sympa, même si moins emballante pour moi que "Pour l'Argent".
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