Qu'est-ce qu'une section ?? (dans le cadre d'un comptage minutieux)
#1
Question 
Introduction Liminaire : cette réflexion n'a d'intérêt que dans le cadre du mini-yaz où le nombre de sections est limité. Les arguments n'ont pas lieu de chercher des poux dans les AVH sans contraintes sur le nombre section déclaré par l'auteur.


Format de base d'une section (ou paragraphe) que tout le monde à en tête :
Citation :35
Au bout du sombre corridor aux suffocants relents de moisissure, vous arrivez à une intersection. Si vous allez à droite, allez au 66 ; si vous préférez tourner à gauche, rendez-vous au 7.
Donc, la définition serait la suivante.
Une section, dans une aventure à arborescence, se compose :
1) d'un titre : un nombre le plus souvent, voire un mot ou un symbole plus rarement permettant d'y accéder.
2) un texte décrivant l'action. Remarque : on pourrait y imposer une limitation de taille MOYENNE en mots/caractères ; ce qui donnerait une estimation de la taille à l'oeuvre en multipliant par son nombre de section ; voire y adjoindre une limite maximum.


Et oui, c'est tout ! (car un PFA, c'est une section Mrgreen )
Corrolaire débile : introduction, prologue, épilogue et règles du jeu (si y'en a), sont des sections Gne (je déconne)




Bon venons-en aux sections non-PFA mefiant
3) une section peut comprendre des renvois vers d'autres sections.

Et là commence notre mal de tête concernant les renvois, car
a) ils peuvent être de nature :
- explicite (allez au 45) ou bien (si vous avez une clé avec un numéro, allez au numéro inscrit pour ouvrir la porte...). Il y a aussi le fameux retournez à la section qu'où vous veniez qui pose quelque fois des problèmes LOL
- implicite (passez la porte au 30) ; mais vous allez lire le 50 car comme vous avez récupéré un chapeau spécial précédemment, le texte vous a demandé d'ajouter 20 au numéro de section à chaque fois vous passerez une porte tant que vous en êtes coiffé. Autre variation : un mot (cascade) qui vous envoie à une nouvelle section dont l'accès vous a été expliqué (calcul à partir du numéro de section en cours le plus souvent) ; bref, tout ce qui ne se voit pas à la lecture.

b) ils peuvent être localisés :
- en fin de section (cas classique) : blablabla... Combattez au (345) ou fuyez au 201.
- en milieu de section : blablabla... Si vous avez le code "Saladier", rendez-vous immédiatement au 115, sinon continuez votre lecture. blablabla... (suivi d'autres renvois en fin de section)
- début de section (ça arrive et c'est un cas particulier du précédent). Si vous êtes arrivé ici en vélo, allez d'abord au 27 ou bien Si la section commençe par : « Vous êtes dans l'obscurité complète... », déduisez 20 du numéro de cette section.
- au niveau du titre : ce sont forcément des renvois implicites utilisant une propriété du titre dont le mécanisme a été expliqué à un moment antérieur voire dans les règles. On peut s'amuser avec une propriété du nombre (se finissant pas 7), sa police de caractère (italique), sa mise en forme (-45-), la présence d'un symbole (*), etc...
- sur la feuille d'aventure (sisi!). C'est un renvoi généralement subordonné à un compteur (temps, objets, etc...). Par conséquent, la FA est-elle une section ? (oui, j'aime les questions débiles Lool )


J'ai sûrement oublié des trucs, et je ne doute pas de l'imagination des auteurs pour nous pondre de nouveaux mécanismes n'entrant pas dans ces catégories à l'avenir. Mais faut bien commencer quelque part Big Grin

Au final, existe-t-il une forme de section non-PFA élémentaire permettant de disqualifier certains mécanismes ? Reprenons le modèle de base
Citation :35
Au bout du sombre corridor aux suffocants relents de moisissure, vous arrivez à une intersection. Si vous allez à droite, allez au 66 ; si vous préférez tourner à gauche, rendez-vous au 7.
Le point 3) écrit plus haut deviendrait :
3) une section peut comprendre des renvois EXPLICITES vers d'autres sections UNIQUEMENT A LA FIN de celle-ci.

Par conséquent, les sections comprenant des renvois en début et milieu devraient être démantelable en sections plus élémentaires
Citation :55
blablabla... Si vous avez le code "Saladier", rendez-vous immédiatement au 115, sinon continuez votre lecture. blablabla... (suivi d'autres renvois en fin de section)
deviendrait
Citation :55
blablabla... Si vous avez le code "Saladier", rendez-vous immédiatement au 115 sinon allez au 155.

155
blablabla... (suivi d'autres renvois en fin de section)
Donc, pas de renvois explicites ailleurs qu'à la fin.



Jurisprudence Prisme
2) un texte décrivant l'action uniquement conséquente au renvoi l'y amenant. Tout mécanisme nécessitant une lecture partielle du contenu de la section devra être déplacer dans une autre section.
Remarque : on pourrait y imposer une limitation de taille MOYENNE en mots/caractères ; ce qui donnerait une estimation de la taille à l'oeuvre en multipliant par son nombre de section ; voire y adjoindre une limite maximum.

Donc les sections multi-personnages de prisme qui avaient nécessité des fichiers différents (et une police de caractère de le même couleur que le fond) peuvent être démantelé en section plus élémentaire et donc ne pas être compter comme une seule section.

Note : on est d'accord que si l'on compte comme ça, Prisme est un équivalent "plus de 50 sections" et donc n'aurait pas pu être présenté au mini-yaz. Mais je ne dis pas que l'auteur doivent démanteler ses sections pour présenter son AVH avec un label "80 sections" (chiffre pris au hasard). Il aurait très bien pu la présenter au yaz normal avec cette numérotation 50 sections, car la mise en forme fait partie de son travail d'auteur.
Le problème reste toujours le même : on utilise une limitation "50 sections", mais personne n'est d'accord sur la définition d'une section (ce que j'essaie de faire ici).
Il faudra faire de même pour le comptage de mots. Word considére "l'avion" comme un mot, alors que techniquement c'est une contraction de "le avion". Il y a bien 2 mots : un article avec un "e" élidé remplacé par une apostrophe et le substantif "avion".
Astuce pour compter les mots dans un texte word : rajoutez le nombre d'apostrophes (sauf si vous les utilisez dans un autre cadre que l'élision) Cool ou utilisez un site de comptage qui gère les apostrophes (comparez : L'avion est d'habitude soumis à l'autorisation d'appareiller par l'équipe de l'aéroport LOL )


Jurisprudence frogeaters
4) une section se situe dans le corps du texte, cependant si des parties de textes utilisant des renvois se situe dans des tableaux ou des annexes (livre de personnages à la Défis et Sortilège, livre de Magie ou tout autre équivalent), ils seront aux aussi considéré comme une section. Si ce comptage dépasse la limite de 50, l'oeuvre devrait être non-recevable au titre de mini-AVH de 50 sections ou moins.





Conclusion
Je propose

Sera comptabilisé comme section pour le mini-yaz, toute partie de texte accessible par un renvoi (explicite ou implicite) lisible en INTEGRALITÉ quelque soit sa position dans l'oeuvre (corps, tableau, annexe) et la combinaison de chemins y menant.

Avec "INTEGRALITÉ", je fais sauter toutes les lectures partielles (renvoi pas à la fin ; lecture multiples à la prisme), donc principe de démantellement en sections élementaires.
La position dans l'oeuvre permet d'éviter les mécanismes farfelus (ou extrêmement originaux mais qui s'assument) qui pourraient laisser penser une tentative de gruge sur la limitation Mrgreen
Point faible de la définition : faire une AVH avec que des renvois implicites dans tous les coins des sections Lool
On sous-entend aussi que les introductions, prologues, épilogues, règles du jeu et FA ne sont bien évidemment pas comptabilisé (par contre si un malin se tente à faire une création de perso en arbo suivie de 50 sections derrière... Rolleyes )

EDIT pinaillage : je me rends compte qu'un système de jeu peut générer ça (un combat, un test mortel, un mécanisme de comptage, etc...) ; bien évidemment, les événements systémiques interromptant l'aventure définitivement en cours de lecture d'une section n'etre pas en compte. On pourrait peut-être presque accepter la mort avec la possession d'un code en milieu de section (si ça stop net la lecture évidemment).

EDIT pinaillage² : si on se retrouve avec plus d'un épilogue et que chacun d'eux est indépendant, il faudra les comptabiliser comme des sections (tentative d'arnaque par extension des PFA lol).
Je considère qu'un auteur de bonne foi pourra toujours poster une question sur son mécanisme afiin de voir si ça correpond à la règle. Si ça ne marche pas, soit il réduit les possibilités pour respecter les 50, soit il fait un yaz normal.
Dans tout les cas, chercher à gruger la limite prouve juste que l'auteur n'est pas capable de la tenir, et n'assume pas les règles du concours ; à un moment donné, faut arrêter les conneries Rolleyes


La parole est à la défense  Merci
сыграем !
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#2
Citation :cette réflexion n'a d'intérêt que dans le cadre du mini-yaz où le nombre de sections est limité.


Hello,
je trouve le sujet super intéressant, mais je pense aussi que si on ne parle que des mini-yaz, il faut quand même passer par une définition théorique de la notion de "section" en général, et dont celle des Mini-yaz serait un type particulier.

Pour ma part je propose en définition générique à améliorer:

Section : Fragment de texte doté de multiples sources et/ou suites selon les choix du lecteur.
Note: la définition doit comporter la notion de continuité de la narration, sinon un quizz pourrait être qualifier d'AVH Smile

Maintenant, pour ce qui est des Mini-Yaz, n'ayant pas d'expérience sur le sujet, je dirais simplement que la notion d'une fourchette de nombre de mots (10 000/15 000) , et ou du nombre de fins (3+), et ou du nombre de choix pour atteindre la fin la plus longue (5+) etc. sont des contraintes qui peuvent être pertinentes.


Si on part du principe que les contraintes/règles d'un concours sont faites pour:
- Que tous les participants soient sur un pied d'égalité
- Éviter des débordements, gruge  etc.


Alors, je suis complètement d'accord avec :

Citation :3) une section peut comprendre des renvois EXPLICITES vers d'autres sections UNIQUEMENT A LA FIN de celle-ci.

Car les renvois en milieu de section sont clairement une gruge sur la granularité .

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#3
Bon ... 70+ vues de ce post , 0 réactions

Alors je relance car


Citation :on utilise une limitation "50 sections", mais personne n'est d'accord sur la définition d'une section (ce que j'essaie de faire ici).


Nan mais sérieux ?!!!!
@caithness ouvre un sujet super développé avec une argumentation, et y a personne qui se bouge les doigts sur le clavier, ne serait-ce que pour faire ch...

Alors comme je n'y connais rien à l'historique des Mini-Yaz, ni les compromis qui ont présidés les règles, permettez que j'étale avec enthousiasme mon ignorance :

1 - Les mini-Yaz , c'est qui , c'est quand, c'est comment, c'est pourquoi ? aux premiers jours ?
2 - Historiquement, d'où vient la limitation à 50§ ?
3 - Pourquoi @Caithness pense que le sujet est important aujourd'hui ? WTF || qu'est-ce qui a changé ?

Smile

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#4
Ma position n'a pas changé. Je suis pour ce qui apporte de la simplification et contre ce qui apporte de la complexité.

Restreindre les sections à une définition c'est ajouter un nouveau niveau de complexité, donc je suis contre (nonobstant toute la qualité de réflexion apportée pour la proposition de ces définitions). Vouloir imposer un nombre de fins et de sections y conduisant, idem.

Je suis pour une liberté totale de rédiger comme on l'entend, en mettant des renvois où l'on veut quand on veut.

L'idée de mettre une limite de mots à la place des 50 sections me semble aller dans le sens de la simplification tout autant que dans celui de la clarification (un mot, c'est un mot), d'autant qu'il existe des compteurs gratuits: http://compteur-de-mots.net/ https://compteur-de-mots.fr/ ).

Reste à proposer une limite de mots pour l'ensemble, et je n'ai pas vraiment d'avis sur le nombre à proposer. Mais toujours par souci de simplification, je suis persuadé qu'absolument tout devrait être englobé dans cette limite (les sections, mais aussi les éventuels avant propos, règles du jeu, introduction, sections, remerciements, citations de droits, etc.)
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#5
Personnellement, je suis favorable à une définition stricte de ce qu'est une section (la définition de Caithness me paraît convenir, mais je me pose des questions sur "l'intégralité"). Je suis également pour une limite à environ 20000 mots, afin de ne pas trop défavoriser les auteurs débutants, leur mettre le pied à l'étrier étant l'un des buts initiaux du mini-yaz.
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#6
Dans le cadre strict du Mini-Yaz, cette définition stricte me paraît convenir.

Par ailleurs, je reprends une question de Ledahu : historiquement, d'où vient cette limite de 50 paragraphes ? Alors que d'autres "mini-concours" (majoritairement anglophones) préfèrent plafonner à 100 ?
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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#7
La question mérite d'être posée et le développement de Caïthness est super intéressant. Ça fait écho à ce que je rédige actuellement. Le personnage de mon AVH n'est défini que par une seule caractéristique : ses points de vie. Dans un paragraphe, au milieu de celui-ci, on en perd un nombre conséquent (il s'agit d'un passage obligé). En fonction de nos actions précédentes, cette perte peut être fatale au personnage. Mais par soucis d'économie, j'ai simplement indiqué un truc du style "Vous perdez x points de vie. Si vous n'avez pas succombé, continuez votre lecture"... J'aurai pu à la place renvoyer à deux nouvelles sections : Points de vie à 0 ou moins, allez au xx (PFA rapide sur le thème de l'agonie), sinon rendez-vous au yy (qui est la suite de mon paragraphe cité avant, simplement coupé en 2).

D'un autre côté, la deuxième option amène à des "solutions de facilité" je trouve (ça prend 3 paragraphes au lieu d'un seul) pour une situation assez évidente et qui n'apporte pas grand chose en terme de développement scénaristique. L’intérêt d'une AVH de 50 paragraphes c'est aussi de chercher des astuces afin "d'économiser" des sections (sans que ça devienne un contournement artificiel et explicite de la règle) et proposer ainsi une histoire qui donne au joueur des possibilités d’interactions intéressantes en se focalisant sur des choix forts. Car cette limite de 50 sections impose souvent un dilemme cornélien entre linéarité, liberté d'action, contenu et intérêt...
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#8
J'aime bien les arguments de Tholdur pour une limite de mots :

Simple (suffit de regarder en bas du doc)
Conforme aux autres concours d'ecriture
Et ça assure d'avoir avoir affaire à une vraie mini AVH, dans le sens moins à lire que dans une Avh.
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#9
C'est exactement ce que j'avais proposé il y a quelques semaines, donc forcément je suis aussi contre une limite / comptage de sections. Si la limite est suffisamment basse, d'après moi ça pourrait difficilement approcher les 100 sections de toute façon. Après à chacun son style, soit priorisé l'histoire, les descriptions, le nombre de choix, ...
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#10
En dehors de la supression de l'intérêt que constituait le fait de devoir raconter une histoire entière en 50 paragraphes seulement, l'abandon de cette limitation risquerait de rendre compliquée la distinction entre le Yaz et le mini-Yaz.
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#11
L'idée de définir la section comme un bloc qu'on doit lire intégralement est intéressante, mais pourrait aboutir à une rigidité excessive.

Imaginons la structure très simple suivante :

Paragraphe A : Vous parvenez à une intersection, avec une porte verrouillée sur votre gauche et un couloir sur votre droite. Si vous essayez de crocheter la serrure de la porte, RDV au B. Si vous suivez le couloir, RDV au C.

Paragraphe B : Faites un test de dextérité. Si vous réussissez, RDV au D. Si vous échouez, vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir ; RDV au C.

Techniquement, le paragraphe B n'est pas un bloc uniforme, car la dernière phrase ne concerne pas celui qui  a réussi son test de dextérité. Mais il serait tout de même un peu exagéré de vouloir que l'auteur consacre un paragraphe entier au fait de dire "vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir".


Concernant l'idée de remplacer le nombre maximal de sections par un nombre maximal de mots, je n'y suis pas favorable. L'intérêt du format particulier des mini-AVH vient à mon avis principalement des contraintes imposées par le nombre limité de sections.

Si la limite imposée était basée sur le nombre de mots, ce nombre devrait être (à en juger par les mini-AVH publiées par le passé) au grand minimum de 20.000. Mais en 20.000 mots et avec un style un peu sobre, il est facile d'écrire une aventure qui fasse 150 ou 200 paragraphes (Interlude Sylvain fait 13.000 mots pour 100 paragraphes), ce qui n'aurait plus grand-chose à voir avec une mini-AVH.

Ajouter un nombre maximal de mots au nombre maximal de sections, pourquoi pas ? Mais je pense que la limite devrait être du genre généreuse (25.000 mots, voire 30.000).
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#12
Faudrait s'entendre sur la définition de mini dans ce cas... À mon sens Interlude Sylvain est plus une mini-AVH qu'un texte de 30,000 mots. Rendu-là, personnellement je vois pas trop l'intérêt d'ajouter une limite supplémentaire, on parle quasiment de la taille d'un Défi Fantastique Smile. Mais de grâce, disqualifier une AVH de 50 sections parce qu'il y a un renvoi en milieu de paragraphe, je ne crois pas que ça serait heureux pour le succès du mini-Yaz.
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#13
Euh... une parenthèse, pour contextualiser, pour les newbies comme moi ,

C'est quoi le problème exactement avec cette question des 50§ ?

Je veux dire: les mini-yaz existent depuis ... ouf ... 8 ans ? plus ? .. avec les mêmes règles ?

Qu'est-ce qui motive une remise en cause ou tout du moins un besoin d'ajustement ? @caithness ?

https://www.quefaitesvous.com
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#14
(11/05/2022, 09:59)Gwalchmei a écrit : D'un autre côté, la deuxième option amène à des "solutions de facilité" je trouve (ça prend 3 paragraphes au lieu d'un seul) pour une situation assez évidente et qui n'apporte pas grand chose en terme de développement scénaristique. L’intérêt d'une AVH de 50 paragraphes c'est aussi de chercher des astuces afin "d'économiser" des sections (sans que ça devienne un contournement artificiel et explicite de la règle) et proposer ainsi une histoire qui donne au joueur des possibilités d’interactions intéressantes en se focalisant sur des choix forts. Car cette limite de 50 sections impose souvent un dilemme cornélien entre linéarité, liberté d'action, contenu et intérêt...

(11/05/2022, 18:32)Outremer a écrit : L'idée de définir la section comme un bloc qu'on doit lire intégralement est intéressante, mais pourrait aboutir à une rigidité excessive.

Imaginons la structure très simple suivante :

Paragraphe A : Vous parvenez à une intersection, avec une porte verrouillée sur votre gauche et un couloir sur votre droite. Si vous essayez de crocheter la serrure de la porte, RDV au B. Si vous suivez le couloir, RDV au C.

Paragraphe B : Faites un test de dextérité. Si vous réussissez, RDV au D. Si vous échouez, vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir ; RDV au C.

Techniquement, le paragraphe B n'est pas un bloc uniforme, car la dernière phrase ne concerne pas celui qui  a réussi son test de dextérité. Mais il serait tout de même un peu exagéré de vouloir que l'auteur consacre un paragraphe entier au fait de dire "vous ne parvenez pas à crocheter la serrure et vous décidez d'emprunter le couloir".

(11/05/2022, 19:48)Flam a écrit : Mais de grâce, disqualifier une AVH de 50 sections parce qu'il y a un renvoi en milieu de paragraphe, je ne crois pas que ça serait heureux pour le succès du mini-Yaz.

Complétement d'accord avec les points de vue de Gwalchmei, Outremer et Flam sur les renvois en milieu de paragraphe.
Il m'arrive d'en utiliser parce que c'est juste plus élégant de faire ainsi (cela évite de multiplier les paragraphes pour rien et parfois cela permet de ne pas spoiler un point important). Du moment que ce n'est pas utilisé de façon systématique, il ne faut pas s'en formaliser.

En imposant des règles trop rigides (et arbitraires), on décourage les nouveaux entrants et on bride la créativité de tout le monde.

Il faut mieux une règle simple et facile à appliquer mais aussi à vérifier. C'est le cas de la règle des 50 paragraphes.
Par contre, bonjour le travail des assesseurs s'ils doivent vérifier chacun le nombre de mots de chaque AVH... ET vérifier que dans chaque paragraphe de chaque AVH il n'y a pas de renvoi au début ou en milieu...

Je pense qu'on peut faire confiance aux assesseurs comme aux votants pour éliminer les AVH qui détournent vraiment trop les règles et proposent des fausses mini-AVH.

Le passé a montré qu'en général, l'auteur qui détourne les règles de façon excessive se tire lui-même une balle dans le pied,  soit par ce que sa fausse mini-AVH se verra requalifiée en AVH (cas par exemple de "Une journée à l'hosto" et c'est probablement ce qui va arriver à "Carac") soit parce que cela aboutit une AVH indigeste pour le lecteur, pas adapté au format (cas par exemple de "Ying-Yang" dont pas mal de lecteurs ont souligné qu'elle aurait été bien meilleure si elle avait fait davantage que 50 paragraphes, et je pense que "Carac" présente le même inconvénient). (NB : cela ne remet pas en cause la qualité de 3 AVH citées précédemment, c'est juste que le choix des auteurs de les faire rester dans ce carcan de 50 paragraphes n'était pas pertinent au regard de leurs ambitions et l'histoire qu'ils voulaient raconter, et en plus les a desservi)

Idem pour la limite du nombre de mots : pourquoi fixer une limite ? Si un auteur est assez fou pour dépasser les 30 000 mots, pourquoi pas... mais il est très peu probable qu'il suscitera l'adhésion des lecteurs. Beaucoup vont même abandonner la lecture en cours de route. Il n'a donc aucun intérêt à le faire.
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#15
Citation :Je pense qu'on peut faire confiance aux assesseurs comme aux votants pour éliminer les AVH qui détournent vraiment trop les règles et proposent des fausses mini-AVH.
Tout est dit dans cette phrase. Il ne faut pas oublier le but du concours (écrire - et lire/jouer) et son statut amateur (au sens où il n'y a pas d'enjeu suffisamment lourd pour entraîner son cortège de triche, contrôles, dopage - encore que ^^ - etc.).

Totalement d'accord avec grattepapier d'ailleurs. Sauf peut-être sur la question du nombre de mots car le comptage n'est pas vraiment un problème avec les outils actuels (sauf AVH numérique, il suffirait de demander à l'auteur de fournir la version textuelle complète, comme pour l'AVH de Jehan l'année dernière).
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