Cet opus est troisième, je crois, de la série. Série qui, soit dit en passant, est achevée. C'est donc le dernier jeu de la série Kohan, tous indépendants les uns des autres. A leur sortie, les Kohans sont apparus comme spécial. Même si depuis certains aspects du jeu ont été reproduits ailleurs, il reste tout de même original.
Ce jeu de stratégie ne vous propose pas de gérer des centaines ou des milliers d'unités. Au contraire, leur nombre est assez réduit. Les unités forment des groupes, appelés compagnie. Menés par un héros ou un capitaine à la bataille, si votre armée essuie une défaite, elle peut être reconstituée si une ou deux unités sur dix ont survécu : tant que chaque groupe n'a pas été totalement décimé, il peut se régénérer. D'où l'importance de replis stratégiques.
L'aspect gestion est assez présent : au départ vous commandez une seule ville évolutive, avec ses bâtiments, ses technologies, mais vous pouvez étendre votre empire en construisant de nouvelles colonies ou en prenant des cités ennemies. Les cités, et les forts qu'on peut construire n'importe où, sont nécessaires pour la quasi-totalité des races à la régénération des troupes. Par ailleurs, ces grands bâtiments sont équipés d'une milice permanente voire de murs qui servent de défense moyennement efficace. Disons que même si vous laissez une ville sans une compagnie pour la protéger, elle ne sera pas vulnérable au premier imbécile venu et à son armée de deux hommes.
Le système économique est assez différents, lui aussi, de ce qu'on a l'habitude de voir. En effet, vous n'accumulez pas vos productions. Et si vos besoins sont supérieurs à votre production, cela vous fait simplement perdre de l'or (gare à vous de ne pas trop être en déficit).
Le fait qu'on puisse appuyer ses unités avec des forts (ou avant-postes) plaçables n'importe où ajoutent l'impression de jouer aux échecs : on peut renforcer une position avec ces bâtiments spéciaux. Cela peut servir à mener un siège, en ravitaillant rapidement des unités blessées, ou à mieux protéger une cité, ou encore une mine isolée.
Cependant, l'IA est très moyenne, comme dans à peu près tous les jeux. En revanche, il y a de très bons joueurs humains, et une communauté active malgré la date de parution du jeu.
Quoi d'autre ?... Pas mal de monstres sont dispersés sur la carte, et détruire leurs refuges permet de gagner de l'or, ce qui n'est pas sans intérêt pour rentabiliser une armée. Aussi, on peut enregistrer ses parties solo ou multi-joueurs dans des films, c'est très sympa pour voir les tactiques de ses adversaires humains.
Enfin, si le jeu date bien de 3 ans, les graphismes de Kings of War, contrairement aux précédents opus, sont acceptables.
Et un dernier point positif : le jeu coûte 5€ à la FNAC. Cherchez-le si vous ne voulez pas passer à côté d'un STR assez spécial.
Ce jeu de stratégie ne vous propose pas de gérer des centaines ou des milliers d'unités. Au contraire, leur nombre est assez réduit. Les unités forment des groupes, appelés compagnie. Menés par un héros ou un capitaine à la bataille, si votre armée essuie une défaite, elle peut être reconstituée si une ou deux unités sur dix ont survécu : tant que chaque groupe n'a pas été totalement décimé, il peut se régénérer. D'où l'importance de replis stratégiques.
L'aspect gestion est assez présent : au départ vous commandez une seule ville évolutive, avec ses bâtiments, ses technologies, mais vous pouvez étendre votre empire en construisant de nouvelles colonies ou en prenant des cités ennemies. Les cités, et les forts qu'on peut construire n'importe où, sont nécessaires pour la quasi-totalité des races à la régénération des troupes. Par ailleurs, ces grands bâtiments sont équipés d'une milice permanente voire de murs qui servent de défense moyennement efficace. Disons que même si vous laissez une ville sans une compagnie pour la protéger, elle ne sera pas vulnérable au premier imbécile venu et à son armée de deux hommes.
Le système économique est assez différents, lui aussi, de ce qu'on a l'habitude de voir. En effet, vous n'accumulez pas vos productions. Et si vos besoins sont supérieurs à votre production, cela vous fait simplement perdre de l'or (gare à vous de ne pas trop être en déficit).
Le fait qu'on puisse appuyer ses unités avec des forts (ou avant-postes) plaçables n'importe où ajoutent l'impression de jouer aux échecs : on peut renforcer une position avec ces bâtiments spéciaux. Cela peut servir à mener un siège, en ravitaillant rapidement des unités blessées, ou à mieux protéger une cité, ou encore une mine isolée.
Cependant, l'IA est très moyenne, comme dans à peu près tous les jeux. En revanche, il y a de très bons joueurs humains, et une communauté active malgré la date de parution du jeu.
Quoi d'autre ?... Pas mal de monstres sont dispersés sur la carte, et détruire leurs refuges permet de gagner de l'or, ce qui n'est pas sans intérêt pour rentabiliser une armée. Aussi, on peut enregistrer ses parties solo ou multi-joueurs dans des films, c'est très sympa pour voir les tactiques de ses adversaires humains.
Enfin, si le jeu date bien de 3 ans, les graphismes de Kings of War, contrairement aux précédents opus, sont acceptables.
Et un dernier point positif : le jeu coûte 5€ à la FNAC. Cherchez-le si vous ne voulez pas passer à côté d'un STR assez spécial.