Je copie-colle ici ma critique de Babelio, sur ce roman horteur/ados sur le thème du JDR :
Un intéressant petit roman, avec des qualités et des défauts. Je l'ai lu pour la 1ère vers l'âge de 11 ans, séduit quoique un peu effrayé par la couverture. Je l'ai acheté en occasion avec mes quelques sous d'argent de poche, avec l'impression d'une semi-transgression : pas le genre de bouquin qu'on aimait me voir lire à la maison ! A l'époque je ne connaissais pas le jeu de rôle, j'avais de vagues souvenirs de la série animée Le Sourire du Dragon et j'avais commencé à lire des livres-jeu "Défis Fantastiques" peu auparavant. Je ne savais alors pas que Le Repaire des monstres avait été écrit dans le cadre d'une mode qui avait généré plusieurs livres (peut-être pas tous super documentés), après un fait divers aux USA concernant un rôliste.
L'histoire : un groupe d'ados, des rôlistes, fatigués de jouer au classique Donjons et Dragons, essaient un JDR grandeur nature dans une maison réputée hantée. Le jeune maître de jeu, qui a acheté les règles à un auteur un peu halluciné lors d'une convention, a caché des objets, des pièges et des peluches en guise de monstres dans le grenier, la cave, etc. Mais lors de la partie en pleine nuit, ces objets paraissent être devenus de vrais artefacts. Et les monstres... sont vrais ! La porte est bouclée, par la fenêtre le paysage angoissant semble être celui d'un autre monde**, il faudra donc jouer cette partie jusqu'au bout pour retrouver la Terre...
Qualités : ambiance, atmosphère, histoire entraînante. On suit sans souci même si on ne connaît rien au JDR. Omniprésence envoutante du thème du livre, de la bibliophilie (le livret de jeu, les réunions dans la biblio, l'une des héroïnes qui a le tic de toujours lire les titre sur les tranches des bouquins en passant le doigt dessus...). Ecriture légèrement plus sérieuse, plus ado que dans d'autres livres de Bruce Coville (les Chair de Poule pour enfants). Se lit vite, fait passer quelques heures de lecture distrayante. Finalement ça rappelle Le Manoir de l'enfer de Steve Jackson en plus cheap.
Défauts : énormément de personnages (tous ces prénoms et surnoms). La victoire à la fin n'est pas obtenue par les héros (qui agissent de moins en moins) mais par un personnage secondaire, ce qui est un peu frustrant pour le lecteur qui s'identifiait un peu aux personnages principaux. Lecture quand même pas épaisse, ça se lit aussi vite qu'un Harlequin et ne laissera pas forcément à tous les lecteurs le même souvenir qu'à moi.
**On en ferait facilement un escape game.
Un intéressant petit roman, avec des qualités et des défauts. Je l'ai lu pour la 1ère vers l'âge de 11 ans, séduit quoique un peu effrayé par la couverture. Je l'ai acheté en occasion avec mes quelques sous d'argent de poche, avec l'impression d'une semi-transgression : pas le genre de bouquin qu'on aimait me voir lire à la maison ! A l'époque je ne connaissais pas le jeu de rôle, j'avais de vagues souvenirs de la série animée Le Sourire du Dragon et j'avais commencé à lire des livres-jeu "Défis Fantastiques" peu auparavant. Je ne savais alors pas que Le Repaire des monstres avait été écrit dans le cadre d'une mode qui avait généré plusieurs livres (peut-être pas tous super documentés), après un fait divers aux USA concernant un rôliste.
L'histoire : un groupe d'ados, des rôlistes, fatigués de jouer au classique Donjons et Dragons, essaient un JDR grandeur nature dans une maison réputée hantée. Le jeune maître de jeu, qui a acheté les règles à un auteur un peu halluciné lors d'une convention, a caché des objets, des pièges et des peluches en guise de monstres dans le grenier, la cave, etc. Mais lors de la partie en pleine nuit, ces objets paraissent être devenus de vrais artefacts. Et les monstres... sont vrais ! La porte est bouclée, par la fenêtre le paysage angoissant semble être celui d'un autre monde**, il faudra donc jouer cette partie jusqu'au bout pour retrouver la Terre...
Qualités : ambiance, atmosphère, histoire entraînante. On suit sans souci même si on ne connaît rien au JDR. Omniprésence envoutante du thème du livre, de la bibliophilie (le livret de jeu, les réunions dans la biblio, l'une des héroïnes qui a le tic de toujours lire les titre sur les tranches des bouquins en passant le doigt dessus...). Ecriture légèrement plus sérieuse, plus ado que dans d'autres livres de Bruce Coville (les Chair de Poule pour enfants). Se lit vite, fait passer quelques heures de lecture distrayante. Finalement ça rappelle Le Manoir de l'enfer de Steve Jackson en plus cheap.
Défauts : énormément de personnages (tous ces prénoms et surnoms). La victoire à la fin n'est pas obtenue par les héros (qui agissent de moins en moins) mais par un personnage secondaire, ce qui est un peu frustrant pour le lecteur qui s'identifiait un peu aux personnages principaux. Lecture quand même pas épaisse, ça se lit aussi vite qu'un Harlequin et ne laissera pas forcément à tous les lecteurs le même souvenir qu'à moi.
**On en ferait facilement un escape game.