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Bonjour,
Gros coup de coeur pour le dernier Escape Book des éditions 404. (ce n'est pas un LDVELH mais un cousin éloigné)
On nous plonge dans une aventure lovecraftienne très prenante (forcément) et avec des énigmes qui s'intègrent bien à la thématique.
L'ambiance est au rendez vous !
Il y a un passage dans un théatre que je trouve cultissime!
C'est de la pure folie ce bouquin!
Je précise que je ne connais pas l'auteur et que je ne suis pas particulièrement un gros fan de cthulhu mais quand c'est bon il faut le dire!
Je conseil donc,
NicolAS
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07/12/2017, 17:42
(Modification du message : 07/12/2017, 18:23 par Sukumvit.)
Tiens, je l'ai fini le même jour que toi.
Ce livre est effectivement un très beau travail, même si j'ai du mal à me faire une opinion, parce que automatiquement je le compare à celui sur Sherlock Holmes, et c'est assez troublant : car il est indéniable que la marque de Cthulu est techniquement meilleure, et pourtant j'ai préféré le piège de Moriarty (qui m'avait émerveillé)
J'ai trouvé deux principales qualités à ce ldvelh :
- On est face à une sublime connerie. L'auteur a un talent comique et un finesse d'esprit dignes des plus grands humoristes. De ce point de vue, c'est bluffant. C'est hyper drôle, délirant au possible (et rarement de mauvais goût). Le style de l'auteur (oral spectaculaire) est très congruent avec cela, et globalement il y a beaucoup d'intelligence et de talent : on est régulièrement impressionné.
- Le livre est ludiquement presque parfait. contrairement à celui sur Sherlock Holmes, il est beaucoup moins fouillis et plus accessible, la difficulté est parfaitement bien dosée et progressive. L'auteur (qui sévit régulièrement sur nos forums) est membre du forum et a déjà écrit un ldvelh. cela se sent car c'est très clair, très propre et bien fait au niveau jeu. Et le carnet de notes est globalement beaucoup plus clair et intuitif que dans le piège de Moriarty.
Malgré tout cela, je me suis quand même ennuyé.
Déjà, je vais être clair : je déteste lovecraft (et je même n'ai jamais compris l'engouement, et d'un autre côté j'adore sherlock Holmes), en plus là il y a vraiment une histoire globale digne des pires séries b (mais c'est cherché et assumé) donc rien de bien surprenant dans l'intrigue, et pour couronner le tout je ne suis pas fan de ce dosage d'humour. J'ai vraiment besoin quand je lis une aventure qu'il y ait quand même un fond solide et premier degré, pour moi l'humour ce n'est que la cerise sur le gâteau, et là, la distanciation fait que c'est impossible de prendre cela au sérieux, de s'identifier au personnage et de s'y croire vraiment, voire même d'avoir peur (ce qui quand même étrange pour du Cthulu), donc on est clairement dans le registre de la parodie absurde. Et cela ne suffit pas à me faire rêver. Concernant le passage le plus osé du livre (la scène du spectacle), je ne peux pas vraiment juger car j'ai sévi comme comédien pendant quelques années, et je faisais beaucoup de théâtre de l'absurde, on va dire donc que de moins point de vue j'ai trouvé ça bien fade par rapport à d'autres choses que j'ai joué ou vu, mais là je ne représente pas à mon avis le lecteur lambda.
Donc c'est bien fait au niveau jeu. Si vous voulez vous marrer un bon coup, allez-y. Mais n'en attendez pas plus, sauf si vous êtes fan de cthulu (mais je préviens cela ne fait pas peur).
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(07/12/2017, 17:42)Sukumvit a écrit : Et le carnet de notes est globalement beaucoup plus clair et intuitif que dans le piège de Moriarty.
Et c'est un point important car dans cette série de livre, je me suis souvent retrouvé perdu à ne savoir comment utiliser le carnet de note (la tour de l'alchimiste). Dans la marque de Cthulhu c'est plus fluide.
J'ai personnellement abandonné Sherlock Holmes car je me suis retrouvé perdu avec pleins de pièces accessibles et d'objets mais sans savoir trop quoi faire, ni pourquoi (j'ai pas insisté mais maintenant tu me fait douter). J'ai eu plus de facilité à m'identifier à cet homme perdu dans un village et ce moment de vie où tout bascule...
Ce que j'ai aimé dans la marque de Cthulhu c'est "l'action" dans la réflexion (interaction avec les personnages, la pièce de théatre, le téléphone etc.), l'ambiance oppressante (sans tomber dans l'horreur gore effectivement, ce que j'ai trouvé classe) et les énigmes. Sinon, je ne me souviens pas de l'humour que tu décris.
:-)
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Fini cet Escape Book, le premier que j'essaie. Une série que l'on peut trouver dans les boutiques de jeux, comme les Makaka, ce qui est agréable.
Le scénario est assez simple: le joueur est coincé dans un bled paumé (aka Arkheim) et peu à peu plongé dans un délire Cthulhien duquel il doit s'extirper. D'abord il faut savoir que c'est un livre qui joue volontairement sur l'humour et personnellement j'ai trouvé que c'était un peu trop forcé au départ (la lettre de Denis Lamère par exemple). Que le lecteur se rassure, on finit par s'habituer, ou plutôt l'auteur dose mieux ses saillies par la suite, et surtout d'autres éléments dramatiques passent par devant ce ton... bon, on a pas trop peur dans l'ensemble, quoique, je suis plutôt bon lecteur de ce côté là et la progression vers le glauque est plutôt bien rendue.
Le livre est un concentré d'énigmes plus ou moins difficiles (pas trop dans l'ensemble) qui permettent d'avancer dans la narration. Dans la galaxie ldvelh on pourrait dire qu'on a à la fois une large liberté d'exploration mais que ça reste très linéaire. Ca peut paraître paradoxal mais pas tant que ça. L'ordre des énigmes à résoudre est quasiment obligé (avec une petite exception dans la dernière partie). Il s'agit donc en fait de découvrir une histoire et de l'amener à sa conclusion plutôt que de choisir une branche de l'aventure. Du coup la qualité littéraire est un élément vraiment important et de ce côté, une fois franchi le cap du ton initial, on n'est pas déçu, avec une pièce de bravoure théâtrale que j'ai particulièrement appréciée. La dernière partie est la plus prenante et vient parfaitement conclure l'ouvrage. C'est aussi celle qui offre le plus de liberté.
Une belle réussite donc pour l'originalité des idées, la maîtrise de la narration, la qualité de certaines énigmes (les poèmes) et le fait qu'on est souvent aidé par l'auteur. Je suis moins convaincu par contre par le système de jeu.
Les paragraphes numérotés sont accompagnés de sous-paragraphes I,II,III qui correspondent souvent à la résolution des énigmes. Sur le principe ok, le problème c'est que avec la meilleure volonté du monde le regard louche souvent et finit par capter des informations qui déflorent le jeu (par exemple pour fouiller les tiroirs ou les allées). Ou si on se trompe dans la résolution d'une énigme on lira la solution d'une autre...
Le système des combinaisons d'objets pose un problème similaire. On va très vite chercher dans le tableau quels sont les objets qui se combinent entre eux, du coup on perd l'excitation des jeux video où on essaie désespérément un objet avec tous les autres (est-ce qu'un bête système de multiplication de nombres premiers ne serait pas plus efficace ?). Par contre le système des conversations est très efficace, le point de jeu le plus réussi selon moi. Les PFA sont bien écrites mais moins intéressantes que dans un ldvelh classique. Tout simplement parce que la linéarité du jeu fait que personne ne s'embêtera à repartir de zéro et résoudre toutes les énigmes (qui ont forcément perdu leur intérêt) juste pour revenir au même endroit éviter le PFA. Il serait plus intéressant de demander au lecteur de noter combien de PFA il a subis avant de réussir le livre. Avec encore le souci que certains PFA se repèrent à l'oeil nu du fait de la structuration du livre et personne n'ira dedans... il n'y a que la dernière partie où il y a un vrai intérêt à recommencer avec le décompte des coups d'horloge.
Bref, il me semble que le système classique des paragraphes ldvelh aurait été plus efficaces sur un certain nombre de points. Par contre je pense que la linéarité et le fait de reprendre là où on était (pas trop de branches quoi) est cohérent avec le côté escape book. Au plaisir de relire du Dagonides (à quand Baskerville en poche ?)
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31/12/2017, 13:17
(Modification du message : 04/11/2018, 13:20 par Dagonides.)
Merci à vous tous pour ces notes de lecture détaillées. Les retours concernant poèmes-énigmes + pièce de théâtre m'ont particulièrement intéressé.
C'est vrai que le cahier des charges de la série induit une structure qui parait d'abord curieuse ! (les notes I, II, III + les Combinaisons d'objets). J'avais tenté de m'en affranchir, mais on m'a vite remis dans le droit chemin... (question de cohérence dans la série). Les conseils au lecteur en cours d'histoire et les "je vais maintenant au Lieu numéro tant" sont une concession de François Lévin (créateur des EB) qui voulait d'abord un texte plus "nu", avec moins de garde-fou et de fléchage. Le système de PFA et les Conversations viennent de Stéphane Dorne (tome 2, Prisonnier des morts), un nom connu dans le JDR.
Précision : dans Cthulhu, en cas de PFA, le lecteur n'est pas forcé de rejouer (règles p.247), il se contente de revenir à l'énigme ou au piège et de faire un autre choix moins... fatal (sauf impasse totale, aucune idée pour continuer). A noter que certains PFA n'en sont pas forcément et sont nécessaires au jeu, hé hé...
Un article intéressant (et bien illustré) sur le site trictrac.net :
https://www.trictrac.net/actus/escape-bo...o-ludiques
Une SOLUTION pour l'Escape Book La Marque de Cthulhu, voir le premier post sur ce topic de La Taverne.
gynogege a écrit :à quand Baskerville en poche ? Bientôt sous un format accessible
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !
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Bravo Dagonides, je viens de finir la marque de Chtulhu !
Je me joins aux louanges (la pièce de théâtre, l'humour, le rebondissement final digne des meilleurs films d'horreur).
J'ai du lire les erratas sur l'autre site pour comprendre qu'il n'y avait pas de carte dans le dernier acte : du coup à quoi sert l'horloge ? Il me semble difficile d'atteindre 13...
Ensuite, le plan à la Brennan m'a induit en erreur dans le quartier de la rue neuve, parce quen sortant de chez notre contact, je suis tout de suite aller vers la mine : la suite des événements m'a alors paru étrange, puisque j'ai eu un deuxième rêve avant le 1er...
Là où les premiers actes bénéficiaient d'une "fausse" liberté de mouvement, les 3 derniers actes sont devenus des longs tunnels, et le plan Brennan de l'acte 3 ne sert à rien
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A y réfléchir, c'est vrai que j'ai rédigé les derniers chapitres 3 et 5 comme si le lecteur aborderait les lieux + ou - dans l'ordre numérique. L'effet tunnel dont tu parles. L'Horloge Lunaire sert à mettre le feu aux fesses au lecteur pour un "run" final : le but n'est pas d'atteindre 13 coups d'horloge mais bien de les éviter !
Merci de ton retour !
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La Marque de Cthulhu
Un livre de la collection Escape Book de 404Editions, écrit par Gauthier Wendling et illustré par David Chapoulet
Cette aventure est le premier (et seul à ce jour) livre auquel j’ai joué au sein de cette collection. Nous y incarnons un journaliste littéraire qui se rend à Arkheim-en-R’Lyeh, un village d’Alsace-Lorraine que je n’ai pas retrouvé sur Google Map, pour y découvrir un exemplaire de la mythique pièce le Roi en Jaune, sur invitation du bibliothécaire municipal. Et assez vite, comme on le devine au titre du livre, les choses vont tourner au tentaculaire.
L’expérience de lecture et de jeu de cette aventure m’a un peu fait l’effet de montagnes russes, où on devrait pédaler pour arriver au sommet : une expérience déroutante demandant une implication personnelle au début, à terme récompensée par d’excellents passages dans le livre. Les points qui m’ont déstabilisés au début sont la structure de l’interactivité du livre d’une part, et le style de l’autre. Pour expliquer mon point de vu, je vais évoqué des éléments du livre que certains pourraient percevoir comme des spoilers, rien de grave de mon point de vu, je ne donne pas les solutions des énigmes, ni ne révèle les retournements de situation, mais je préfère prévenir.
Pour la structure, elle est apparemment propre à la série, et Dagonides a expliqué plus haut que c’est une contrainte éditoriale (vu après rédaction de mon retour). Le problème, c’est que cette contrainte rend les choses un peu trop linéaire. Le livre est séparé en 5 chapitres, divisés en sous-sections représentant chacune, dans 4 des 5 chapitres, les différents lieux à visiter. On nous explique qu’on peut visiter les lieux librement, mais assez vite, on comprend qu’il vaut mieux s’en tenir à les lire dans l’ordre. Pour ce qui est des résolutions d’énigmes, les solutions sont chiffrées, mais au lieu d’utiliser des numéros de paragraphes, la solution est soit une note de bas de page d’un des chapitres (chaque chapitre en ayant 3), soit un chapitre BIS, TER. Et il y a le tableau d’utilisation des objets aussi...
Le problème, c’est que bien souvent, surtout au début, la solution se trouve être une des notes de bas de page de la sous-section en cours, il est donc assez difficile de ne pas loucher et de voir la solution avant même d’avoir lu l’énigme. Surtout que les impasses sont exprimées en quelques mots, quand ce n’est pas un simple RAS. Autre cas déstabilisant, c’est le chapitre 4, où on en vient à résoudre une série d’énigmes complexes dont la réponse nous amène toujours à la section qui suit numériquement celle où on se trouve. Sur le coup, j’en suis venu à me demander quel était l’intérêt. Je dois m’efforcer à résoudre par moi-même des énigmes dont la solution est écrite en gros devant mes yeux. C’est un livre dont je suis sensé être le prisonnier qui doit s’évader, mais je dois aussi jouer le rôle de gardien qui s’assure que je joue bien le jeu. Ce fonctionnement me rappelait un peu ces profs de math de collèges et lycées qui me demandaient de dérouler sur deux pages le raisonnement d’un calcul qu’on fait en deux secondes dans sa tête. Et ce n’est qu’en résolvant la magistrale énigme finale que j’ai compris que c’est exactement ça. Cinq chapitres de dur labeur et d’auto-discipline pour me permettre de ne pas tomber dans le piège, et de résoudre du premier coup la grosse énigme du bouquin . finalement ça valait le coup. Car les énigmes sont très bien ficelées (et c’est ce qui rend décevant le fait de voir la réponse avant), et la dernière tout particulièrement, qui pour le coup, ne souffre pas de ce problème.
Pour le style ensuite, je dois avouer qu’au début, je ne savais pas si j’avais affaire à une aventure humoristique 100 % déconnade qui désamorce tout ce qu’une telle aventure porte de fantastique et d’épique, ou à quelque chose qui se voulait plus sérieux. Nous suivons l’aventure à travers les notes de celui qui la vit. Le détachement exprimé par ce personnage dans le vécu des événements, et ce dès les premières lignes, m’a un peu perturbé. J’avais été auparavant confronté à une situation similaire avec les livres de la série Rendez-Vous au 14, notamment ceux de Neil Jomunsi, et j’étais resté assez dubitatif sur le résultat.
Mais dans la Marque de Chtulhu, nous avons assez vite des éléments tangibles d’une cohérence de l’univers parcourus et du sérieux de l’intrigue, avec par exemple des plans des lieux du village que nous visitons, les illustrations réussies dans un style réaliste et propre, et une logique dans les situations que nous vivons. Moyennant un petit effort au début pour s’impliquer et s’imaginer le vécu comme vrai, par delà l’expression détachée et narquoise du narrateur, on finit donc par se retrouver happé par l’histoire et la suite des événements. L’aspect d’abord inquiétant puis horrifique de tout récit lovecraftien qui se respecte se retrouve finalement parfaitement retranscrit ici, et avec une meilleurs efficacité que les appels à « l’indicible qui dépasse toute raison humaine » systématique aux œuvres de HPL, ou que l’ambiance vaporeuse et désincarnée des récits du Roi en Jaune de Chambers. Quelques passages sont même mémorables, et si j’ai indiqué plus haut que le point d’orgue ludique de l’aventure se trouve au chapitre 5, c’est au chapitre 4, où nous aurons droit à une représentation de la pièce mythique, que l’aspect narratif est à son comble.
Bref, une expérience que j’ai perçu dans un premier temps comme déstabilisante et un peu laborieuse, pour finalement s’avérer positive et mémorable (sachant que j’ai fini d’écrire ce retour aujourd’hui, alors que j’avais terminé l’aventure mi-janvier).
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14/04/2019, 19:49
(Modification du message : 16/04/2019, 15:58 par Dagonides.)
Merci de ce retour détaillé sur ton expérience de lecture, Salla Destabilisant mais mémorable, c'est ce qu'aurait pu dire un héros lovecraftien, criant dans la solitude de sa cellule matelassée après avoir échappé par miracle aux zélateurs de quelque divinité fongoïde...
Arkheim n'existe pas sur Google Map, MAIS elle peut se visiter ! Par fragments. C'est un collage entre un village de fond de vallée où je m'ennuyais adolescent (du coup je lisais... du Lovecraft) + le mystérieux tunnel inachevé d'Urbès + l'église bombardée de Leimbach + une supérette faisant Poste-dépôt de pain-notaire (!!!) dans une ville du Nord Alsace.
Après avoir écrit, j'ai visité un village du 88 à demi dépeuplé, j'ai vraiment cru voir Arkheim, tout collait : la bibliothèque claquemurée aux horaires improbables, l'église en ruines, les rues vides, les boutiques désolées aux vitrines rafistolées, les fenêtres dont les volets pendent, c'était limite effrayant. Perdu au milieu de tout ça, le Coney Island, un bar peinturluré de vert qui tentait désespérément de mettre une touche de gaieté dans le paysage.
J'ai essayé dans une certaine mesure de placer des réponses d'énigmes dans la section Conversation (ou ailleurs...) plutôt que dans les I-II-III juste en-dessous, afin d'éviter le problème que tu signales. Ça ne plaisait pas trop aux relecteurs mais j'ai fait mon têtu J'ai poussé un peu davantage le truc dans Hôtel Mortel.
Il y a aussi une impasse à la fin d'un chapitre où il ne faut pas chercher à résoudre l'énigme, mais il faut... ah non je ne vais pas le dire
Il faut penser à visiter aussi la fin alternative (gare aux spoilers sur ce coup...).
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Ça doit quand même être fun de voir en vrai quelque chose qu'on a imaginé (enfin pas tout en effet )
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La fin du livre, ne pas lire si vous ne l'avez pas fini
Oui, j'ai lu la première fin, qu'on est sensé obtenir quand on se base sur le sens du poème, et la véritable si on utilise les règles utilisées lors du chapitre 4. Ma fierté étant d'avoir deviné l'astuce avant d'avoir lu les indications données lors de la première fin.
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