27/02/2007, 20:46
Le 1er tome de la série Epouvante (qui en comporte seulement deux) de J.H. Brennan, l'auteur des séries Loup Ardent et Quête du Graal.
Je me rappelais vaguement avoir joué à cette série il y a très longtemps et qu'elle ne m'avait pas plu du tout. Quand je les ai trouvés récemment à vendre, je les ai pris car je n'en avais presque plus aucun souvenir.
La particularité de ce livre est qu'on peut interpréter soit un chasseur de vampires, soit Dracula. On a alors deux histoires différentes mais se déroulant dans le même lieu : le château de Dracula. Une série de 40 paragraphes au début du livre traite des différents lieux et servent donc dans les deux histoires. Les 180 "vrais" paragraphes décrivent plutôt l'action et ce sont ceux là qui sont séparés en 2 histoires. Donc, environ 90 paragraphes pour jouer le chasseur de vampires et 90 autres pour l'histoire où l'on interprète Dracula.
Cela fait très court à première vue. Mais la grande difficulté et la quasi-obligation de visiter tout le château permettent de rallonger (un peu) le récit. J'ai commencé par jouer le chasseur de vampires et j'ai réussi à terminer le bouquin au 13ème essai. Et encore, j'ai triché pour remporter le combat final qui n'est gagnable qu'avec des lancers de dés très chanceux. Ensuite, avec Dracula, j'ai abandonné après un 7ème échec. Non pas parce que le livre était trop difficile cette fois-ci mais parce que j'avais alors compris qu'il fallait réunir une douzaine d'objets pour gagner. Ceux ci ne sont pas très compliqués à trouver mais on est obligé de se taper moults combats et ces derniers sont très fastidieux. J'ai donc terminé le livre en roue libre sans effectuer de lancers de dés ni de combats, juste pour visiter les lieux que je n'avais pas encore faits.
La série s'appelle Epouvante et c'est vrai qu'une ambiance glauque se dégage de ce livre. Brennan est un bon écrivain et décrit bien les lieux visités, en particulier ce fameux château. Ce dernier est conçu de manière très logique et on comprend tout de suite l'utilité de tracer un plan pour le visiter, ce qui aide à s'immerger dans l'histoire. Dans un endroit sur deux on rencontre des morts-vivants ou des pièges mortels ce qui maintient une pression constante. Bref, "l'épouvante" pourrait être au rendez-vous.
Mais un élément casse toute l'ambiance : LES REGLES.
Défaut typique de Brennan, les règles sont très lourdes. Dès qu'on change de paragraphe, il faut penser 1) à s'ajouter des points de vie par la guérison naturelle 2) à lancer les dés pour s'avoir si on trouve un passage secret. Et ce à chaque paragraphe... Bonjour le plaisir de la lecture. Je déteste ce genre de règles. J'étais très satisfait quand Joe Dever avait supprimé celle de la guérison dans Loup Solitaire à partir du 13ème tome (+1 point d'endurance par paragraphe).
Passons aux combats : pas aussi complexes que ceux de Loup Ardent du même auteur, mais pénibles quand même. Surtout qu'ils sont très nombreux dans ce livre.
Ce LDVELH n'est pourtant pas exempt de qualités. L'humour absurde très Monthy Python de Brennan est présent et les monstres loufoques sont légions. On peut se faire attaquer par une pomme-vampire, parler avec des objets, etc... On aime ou on aime pas. Moi ça me va, ça a au moins le mérite de l'originalité.
Comme écrit plus haut, le côté "tracé du plan du château" est aussi très intéressant car on a vraiment l'impression de progresser à chaque nouvel essai.
Mais les règles indigestes, les lancers de dés à profusion et les nombreuses morts injustes (vous ouvrez la porte, vous tombez dans un précipice, allez au 13) ternissent l'histoire.
Je préfère largement la Quête du Graal du même auteur.
Je me rappelais vaguement avoir joué à cette série il y a très longtemps et qu'elle ne m'avait pas plu du tout. Quand je les ai trouvés récemment à vendre, je les ai pris car je n'en avais presque plus aucun souvenir.
La particularité de ce livre est qu'on peut interpréter soit un chasseur de vampires, soit Dracula. On a alors deux histoires différentes mais se déroulant dans le même lieu : le château de Dracula. Une série de 40 paragraphes au début du livre traite des différents lieux et servent donc dans les deux histoires. Les 180 "vrais" paragraphes décrivent plutôt l'action et ce sont ceux là qui sont séparés en 2 histoires. Donc, environ 90 paragraphes pour jouer le chasseur de vampires et 90 autres pour l'histoire où l'on interprète Dracula.
Cela fait très court à première vue. Mais la grande difficulté et la quasi-obligation de visiter tout le château permettent de rallonger (un peu) le récit. J'ai commencé par jouer le chasseur de vampires et j'ai réussi à terminer le bouquin au 13ème essai. Et encore, j'ai triché pour remporter le combat final qui n'est gagnable qu'avec des lancers de dés très chanceux. Ensuite, avec Dracula, j'ai abandonné après un 7ème échec. Non pas parce que le livre était trop difficile cette fois-ci mais parce que j'avais alors compris qu'il fallait réunir une douzaine d'objets pour gagner. Ceux ci ne sont pas très compliqués à trouver mais on est obligé de se taper moults combats et ces derniers sont très fastidieux. J'ai donc terminé le livre en roue libre sans effectuer de lancers de dés ni de combats, juste pour visiter les lieux que je n'avais pas encore faits.
La série s'appelle Epouvante et c'est vrai qu'une ambiance glauque se dégage de ce livre. Brennan est un bon écrivain et décrit bien les lieux visités, en particulier ce fameux château. Ce dernier est conçu de manière très logique et on comprend tout de suite l'utilité de tracer un plan pour le visiter, ce qui aide à s'immerger dans l'histoire. Dans un endroit sur deux on rencontre des morts-vivants ou des pièges mortels ce qui maintient une pression constante. Bref, "l'épouvante" pourrait être au rendez-vous.
Mais un élément casse toute l'ambiance : LES REGLES.
Défaut typique de Brennan, les règles sont très lourdes. Dès qu'on change de paragraphe, il faut penser 1) à s'ajouter des points de vie par la guérison naturelle 2) à lancer les dés pour s'avoir si on trouve un passage secret. Et ce à chaque paragraphe... Bonjour le plaisir de la lecture. Je déteste ce genre de règles. J'étais très satisfait quand Joe Dever avait supprimé celle de la guérison dans Loup Solitaire à partir du 13ème tome (+1 point d'endurance par paragraphe).
Passons aux combats : pas aussi complexes que ceux de Loup Ardent du même auteur, mais pénibles quand même. Surtout qu'ils sont très nombreux dans ce livre.
Ce LDVELH n'est pourtant pas exempt de qualités. L'humour absurde très Monthy Python de Brennan est présent et les monstres loufoques sont légions. On peut se faire attaquer par une pomme-vampire, parler avec des objets, etc... On aime ou on aime pas. Moi ça me va, ça a au moins le mérite de l'originalité.
Comme écrit plus haut, le côté "tracé du plan du château" est aussi très intéressant car on a vraiment l'impression de progresser à chaque nouvel essai.
Mais les règles indigestes, les lancers de dés à profusion et les nombreuses morts injustes (vous ouvrez la porte, vous tombez dans un précipice, allez au 13) ternissent l'histoire.
Je préfère largement la Quête du Graal du même auteur.