Le dragon des glaces
L'assassin royal - 11
Robin Hobb.
"Le clan des Artiseurs, qui s'est formé autour du prince Devoir progresse enfin : sous la houlette de Fitz Chevalerie, Lourd, Umbre et le prince Devoir lui-même développent leur maitrise de l'art. Pas assez vite, cependant, au goût de Fitz, car l'heure de tenir ses promesses a sonné. Devoir et ses amis embarquent sur la flotte royale, afin de permettre au prince de mener sa quête : le dragon Glasfeu, prisonnier des glaces, doit mourir de sa main pour que devoir puisse épouser la Narcheska Elliania. Fitz prend alors conscience, dans les rêves qu'il partage avec sa fille Ortie, qu'un autre dragon s'intéresse de près à leur périple, et que celui-ci voit le projet du prince des six-duchés d'un très mauvais oeil."
L'assassin royal fait partie d'une des rares séries dont j'attends avec impatience la parution en livre de poche. Je me souviens longuement avoir hésité à ouvrir le premier tome lorsque j'ai constaté que l'action et la description du monde se faisait à la première persone, par les yeux de Fitz, le bâtard de la lignée royale, éduqué par le responsable de l'écurie de son père et par un mystérieux «homme grelé», bâtard lui-même.
Et bien cette série ne se lit pas, elle se dévore. Surtout que l'on partage une bonne partie de la vie du héros (au départ, la série ne contenait que quelques tomes mais sous la pression des fans, l'auteur reprend le récit, des années après - on recontre le héros pour la première fois en début d'adoslescence et on finit par le voir approcher de la quarantaine) et on s'y attache forcément.
Les livres s'étoffent de personnages secondaires attachants et pas du tout faire-valoir et ce, du fait que Robin Hobb nous fait partager non seulement les aventures du héros mais aussi son quotidien... tellement banal qu'on pourrait de temps en temps regarder par-dessus son épaule pour voir si ce n'est pas une partie de votre vie que vous lisez.
Comme je l'ai déjà fait remarquer dans une précédente critique, le point fort de Hobb c'est ses personnages torturés qui se comportent en anti-héros : là où l'on s'attend que le héros réagisse de telle manière (approche hollywoodienne) les personnages se posent des questions, pèsent le pour et le contre et finalement agissent comme nous le faisont tous : la lâcheté et l'égoisme prennent le pas sur ce que la morale ou la raison voudrait (ou la logique littéraire dnas ce genre de récit).
Au fil du temps, la série s'est vu agrémenter d'un peu de low-fantasy, un peu à la manière du Trône de Fer : on commence avec le don plus ou moins maudit du héros dont on saura le nom plus tard : la magie du Vif, ensuite apparait l'Art, sorte de pouvoir psychique uniquement présent dans le sang des Loinvoyant, la famille royale, puis apparaissent les dragons de pierre, la magie tsigane (à base de collifichets)...mais toujuors de façon à aider le récit, sans trop dénaturer l'univers.
Mais je ne vais pas vous faire un résumé des 10 volumes précédents.
Ce qu'il faut savoir ici, c'est que ce Dragon des glaces va nous permettre de découvrir un peu plus les ennemies les plus dangereux des six-duchés : les Outriliens, les pirates rouges des premiers tomes. On va donc partager le quotidien de ce peuple semblable à nos vikings (bien que par moment j'ai l'impression d'être dans Blood Moon, l'extension glaciale de Morrowind) aux coutumes particulières.
Il y a peu d'action dans ce tome maisi l dévoile une partie de l'intrigue mais suffisement peu pour nous allécher. Malheureusement on ne voit que très peu le fou, et on n'en saura pas plus de sa relation ambigue avec Fitz. L'essentiel du récit est réservé à Lourd et ... son mal de mer et à Ortie.
Je regrette les facilités que l'auteur a pris, notemment vers la fin du livre où elle bâcle un peu le voyage ; comme si elle s'était rendu compte qu'elle devait finir ce tome à un moment donné et qu'elle lui restait peu de pages.
Et comme d'habitude, j'attend la suite !
Note aux éditeurs : pourquoi avoir continué à appeler la série l'assassin royal alors que l'auteur a écrit ça en plusieurs trilogies de noms différents ? Sutout que Fitz est bien loin de son rôle de tueur de l'ombre...
L'assassin royal - 11
Robin Hobb.
"Le clan des Artiseurs, qui s'est formé autour du prince Devoir progresse enfin : sous la houlette de Fitz Chevalerie, Lourd, Umbre et le prince Devoir lui-même développent leur maitrise de l'art. Pas assez vite, cependant, au goût de Fitz, car l'heure de tenir ses promesses a sonné. Devoir et ses amis embarquent sur la flotte royale, afin de permettre au prince de mener sa quête : le dragon Glasfeu, prisonnier des glaces, doit mourir de sa main pour que devoir puisse épouser la Narcheska Elliania. Fitz prend alors conscience, dans les rêves qu'il partage avec sa fille Ortie, qu'un autre dragon s'intéresse de près à leur périple, et que celui-ci voit le projet du prince des six-duchés d'un très mauvais oeil."
L'assassin royal fait partie d'une des rares séries dont j'attends avec impatience la parution en livre de poche. Je me souviens longuement avoir hésité à ouvrir le premier tome lorsque j'ai constaté que l'action et la description du monde se faisait à la première persone, par les yeux de Fitz, le bâtard de la lignée royale, éduqué par le responsable de l'écurie de son père et par un mystérieux «homme grelé», bâtard lui-même.
Et bien cette série ne se lit pas, elle se dévore. Surtout que l'on partage une bonne partie de la vie du héros (au départ, la série ne contenait que quelques tomes mais sous la pression des fans, l'auteur reprend le récit, des années après - on recontre le héros pour la première fois en début d'adoslescence et on finit par le voir approcher de la quarantaine) et on s'y attache forcément.
Les livres s'étoffent de personnages secondaires attachants et pas du tout faire-valoir et ce, du fait que Robin Hobb nous fait partager non seulement les aventures du héros mais aussi son quotidien... tellement banal qu'on pourrait de temps en temps regarder par-dessus son épaule pour voir si ce n'est pas une partie de votre vie que vous lisez.
Comme je l'ai déjà fait remarquer dans une précédente critique, le point fort de Hobb c'est ses personnages torturés qui se comportent en anti-héros : là où l'on s'attend que le héros réagisse de telle manière (approche hollywoodienne) les personnages se posent des questions, pèsent le pour et le contre et finalement agissent comme nous le faisont tous : la lâcheté et l'égoisme prennent le pas sur ce que la morale ou la raison voudrait (ou la logique littéraire dnas ce genre de récit).
Au fil du temps, la série s'est vu agrémenter d'un peu de low-fantasy, un peu à la manière du Trône de Fer : on commence avec le don plus ou moins maudit du héros dont on saura le nom plus tard : la magie du Vif, ensuite apparait l'Art, sorte de pouvoir psychique uniquement présent dans le sang des Loinvoyant, la famille royale, puis apparaissent les dragons de pierre, la magie tsigane (à base de collifichets)...mais toujuors de façon à aider le récit, sans trop dénaturer l'univers.
Mais je ne vais pas vous faire un résumé des 10 volumes précédents.
Ce qu'il faut savoir ici, c'est que ce Dragon des glaces va nous permettre de découvrir un peu plus les ennemies les plus dangereux des six-duchés : les Outriliens, les pirates rouges des premiers tomes. On va donc partager le quotidien de ce peuple semblable à nos vikings (bien que par moment j'ai l'impression d'être dans Blood Moon, l'extension glaciale de Morrowind) aux coutumes particulières.
Il y a peu d'action dans ce tome maisi l dévoile une partie de l'intrigue mais suffisement peu pour nous allécher. Malheureusement on ne voit que très peu le fou, et on n'en saura pas plus de sa relation ambigue avec Fitz. L'essentiel du récit est réservé à Lourd et ... son mal de mer et à Ortie.
Je regrette les facilités que l'auteur a pris, notemment vers la fin du livre où elle bâcle un peu le voyage ; comme si elle s'était rendu compte qu'elle devait finir ce tome à un moment donné et qu'elle lui restait peu de pages.
Et comme d'habitude, j'attend la suite !
Note aux éditeurs : pourquoi avoir continué à appeler la série l'assassin royal alors que l'auteur a écrit ça en plusieurs trilogies de noms différents ? Sutout que Fitz est bien loin de son rôle de tueur de l'ombre...