Chevaliers de la Table Ronde
#16
Oyez, oyez, braves gens, l'histoire des nobles chevaliers de la Table Ronde, de leurs intrépides exploits et de leur inexorable chute.

En ces temps-là, la vie était différente, riche en magie, en émerveillements, mais aussi en dangers. Lorsque notre conte commence, le mal régnait sur les terres de Camelot. Au plus profond de la forêt de Brocéliandre, une terrifiante force obscure se développait, et sa simple existence suffisait à faire disparaître toute trace d'espoir et de joie auprès des habitants, petits comme grands. D'au-delà des mers et des monts, des armées barbares s'apprêtaient à déferler sur la contrée, ne laissant que cendres fumantes et terres salées derrière elles. Même le célèbre Lancelot, légende parmi les légendes, avait trahi ses pairs, pour devenir leur pire ennemi.

Toutefois, une poignée de chevaliers continuaient de lutter, envers et contre tout, pour que le bien triomphe, pour que la lumière transperce les ténèbres.

Le preux Perceval (Alendir) décida de laver l'honneur de la Table Ronde en défiant le traître sire du Lac en duel singulier. Grâce aux conseils avisés du clairvoyant roi Arthur (moi-même) et de la sagesse de Galahad (Outremer) et de Merlin, il vainquit, et récupéra un précieux artefact, l'armure magique de prophétie. Grâce au don de double-vue qu'elle accorde, il put dès ce moment protéger ses frères d'armes en écartant de leur chemin les pires incarnations du mal.

Gauvain (joué par un ami d'Alendir que nous appellerons Aka Ranth pour respecter sa vie privée) lui s'attaqua à la racine du problème en cherchant le saint Graal, seule arme capable de guérir le pays des maléfices qui s'y étaient enracinés. Il fut épaulé dans sa quête tout d'abord par le travail acharné des archivistes de Camelot, qui lui faisait régulièrement parvenir, avec la bénédiction d'Arthur, de nouvelles informations l'aidant à progresser dans sa quête, puis par l'arrivée providentielle de Perceval, Galahad et Merlin. Avec tant d'alliés, Gauvain ne tarda pas à découvrir le Graal et il y eut moult réjouissances. Nul ne pouvait alors se douter que cette effusion de joie marquait en réalité le début de la fin pour les chevaliers.

Mais pour l'heure, la victoire était sur tous les fronts. Une attaque préventive de Tristan (Salla) et Kay (Jehan) contre les Saxons s'était soldée par la cuisante défaite des porteurs de hache, et ces nobles chevaliers purent ensuite escorter leur roi jusqu'à la lame sacrée, Excalibur, que la Dame du Lac lui remit selon les rites.

Nos héros furent alors victimes de leur propre réussite. Enivrés par leurs successions de succès, ils commencèrent à faire preuve de négligence. La première victime fut Kay, qui défia le Chevalier Noir au pied levé, pour ensuite mendier auprès de son roi ce qui lui manquait pour triompher. Un roi Arthur croulant d'ailleurs sous la doléance, chaque chevalier étant persuadé qu'il disposait forcément de l'élément qui lui manquait alors, qui un soutien militaire, un autre une ordonnance de convocation, un troisième l'appui de Merlin, sans tenir compte des limites logistiques du royaume.

Toutefois, bon gré, mal gré, l'unité régnait encore, et les problèmes finissaient toujours par se résoudre. La confiance, que dis-je, l'orgueil, ne cessait donc de croître, et quand des rumeurs de l'apparition d'un dragon se firent entendre, le roi Arthur, son sénéchal Kay et le romantique Tristan, se mirent en tête d'aller le combattre, délaissant leurs responsabilités respectives pour cela. Perceval et Galahad, ayant gardé la tête plus froide, restèrent à Camelot pour contrer la grandissante menace saxone.

Et Gauvain me direz-vous ? Et bien, Gauvain avait changé. D'abord, il se mit à tenir des propres étranges, blasphématoires. Il aurait même posé à Merlin des questions étranges, l'interrogeant sur les possibilités d'une utilisation néfaste de sa magie sur les chevaliers. Ensuite, il se mit à passer des heures à se flageller devant le Graal, faisant couler son propre sang abondamment. Nul ne sut jamais ce qu'il désirait expier ainsi, mais, un jour, soudainement, il s'empala même sur sa propre lame, avant d'utiliser ses dernières forces pour boire au calice sacré. Peut-être la coupe du Christ accorde-t-elle réellement le don de seconde vie au juste, mais pour un être rongé par le doute comme Gauvain, elle ne lui apporta qu'une pitoyable non-mort, le transformant en une pâle copie corrompue de sa gloire passé.

Être misérable certes, mais non moins dangereux. Sa première action fut d'aller provoquer le dragon, anéantissant le plan mûrement réfléchi des chevaliers présents. Il revint ensuite à Camelot au galop, et ouvrit les portes du domaine aux pictes et aux saxons.

De là, les choses allèrent de mal en pis. Perceval fit rempart de son corps aux meutes ennemies, gagnant de précieux instants au prix de sa vie*. Galahad défendit jusqu'à la fin la tour de Merlin, lequel faisait pleuvoir un torrent de magie sur les hordes de loups humains de Gauvain. Mais lui aussi finit par succomber sous le nombre, et le vieux sorcier fut capturé par le chevalier déchu, lequel voulait l'offrir en sacrifice à ses nouveaux maîtres démoniaques contre un peu plus de puissance.

La surprise de l'assaut passé, l'alarme finit par se propager jusqu'à l'avant-poste d'Arthur. De rage devant cette trahison, celui-ci libéra toute la puissance destructrice d'Excalibur sur les envahisseurs, mais la noble lame ne résista pas à un usage aussi peu chevaleresque et vola en éclats. Le dragon faillit profiter de ce moment de faiblesse pour le croquer tout cru, mais Kay se sacrifia à la place son roi. Tristan le vif, lui, sauta sur son destrier et galopa ventre à terre jusqu'à Camelot, se jetant dans une bataille dont il savait qu'il ne reviendrait pas. Mais son héroïque retour permit aux derniers vaillants défenseurs de se reprendre et d'endiguer le flot ennemi.

Ne restait alors qu'Arthur, bien mal en point mais bien vivant, rassemblant tout ce qui lui restait de forces pour porter le coup de grâce au maléfique reptile. Le cri d'agonie de la bête fut si puissant et si terrifiant que les renforts saxons prirent peurs en l'entendant et battirent en retraite, sauvant le royaume.

La légende s'arrête ici, alors qu'Arthur revient vers ce qui fut autrefois la maison des meilleurs chevaliers qui soient. Couvert du sang de ses ennemis, et, ô grand malheur, de celui de ses amis, il sait que l'y attend Gauvain le félon. L'histoire ne dit pas qui du roi épuisé ou du mal ressuscité l'emporta dans cet ultime duel, mais ce qui est sûr, c'est que la Légende des Chevaliers de la Table Ronde prit fin à ce moment-là.


*Oui, Alendir s'est sacrifié pour le bien du groupe. Nous aussi, ça nous a pas mal secoué.
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#17
Si je puis me permettre quelques errata à ce compte-rendu du reste fort bien écrit, Perceval n’est pas le fils de Lancelot (c’est Galahad), et Kay n’a pas participé à la quête du Graal, puisqu’il était (et non Tristan) occupé à bouter les Saxons hors de Bretagne aux côtés de Galahad, après quoi ce dernier, lui, est allé prêter main forte à la quête du Graal.

Et, oui, nous avons donc rencontré plus félon qu’Alendir. Je soupçonne ce dernier de n’avoir ramené F… Aka Ranth que pour se débarasser de cette réputation qui lui colle à la peau. C’est réussi : plus jamais je ne ferai de remarque sur sa fourberie. (C’est pas pour autant que je vais commencer à lui faire confiance, hein, faut pas déconner.)
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#18
Vous avez joué en incluant un félon ?
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#19
(22/10/2013, 16:55)Albatur a écrit : Vous avez joué en incluant un félon ?

Pas intentionnellement. Tongue
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#20
J'ai corrigé les erreurs relevées par Jehan, ainsi que quelques fautes d'orthographe. Ma mémoire m'a effectivement joué des tours, surtout au niveau de la parenté de Perceval. Si les autres chevaliers présents ont remarqué d'autres erreurs, qu'ils me les fassent également remonter.
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#21
(22/10/2013, 15:27)Skarn a écrit : De là, les choses allèrent de mal en pis. Perceval fit rempart de son corps aux meutes ennemies, gagnant de précieux instants au prix de sa vie*.

[...]

*Oui, Alendir s'est sacrifié pour le bien du groupe. Nous aussi, ça nous a pas mal secoué.

(22/10/2013, 15:51)Jehan a écrit : Et, oui, nous avons donc rencontré plus félon qu’Alendir. Je soupçonne ce dernier de n’avoir ramené F… Aka Ranth que pour se débarasser de cette réputation qui lui colle à la peau. C’est réussi : plus jamais je ne ferai de remarque sur sa fourberie.

Ah, vous reconnaissez enfin que je suis un être innocent et sensible Mrgreen

J'avoue que mon comparse m'a agréablement surpris à mettre un peu de piment à une partie trop facile Cool
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
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#22
Il faudrait faire un top 10/20/42/RANDOM_INT de nos pires saloperies plus beaux coups.

En dehors de celui d'hier, j'ai quelques souvenirs qui me reviennent :

Aux Chevaliers de la Table Ronde, Aka Ranth décidant soudain que jouer sans félon est beaucoup trop facile, et trahissant de lui-même ses petits camarades, transformant une campagne quasiment parfaite en lutte à mort désespérée.

À Zombies, Jehan claquant magnifiquement la porte au nez de ses camarades tentant de s'engouffrer dans le commissariat pour échapper aux hordes de zombies qui les poursuivaient, les condamnant à une mort certaine.

À The Island, Outremer jouant les passagers clandestins sur une de mes embarcations, et remerciant mes courageux rameurs d'avoir transporté son bonhomme jusqu'à une île sûre en les donnant en pâture à un serpent de mer géant.
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#23
On a rapidement parlé lors de la partie jeu de plateau, donc juste pour rire, je poste la feuille de personnage d'un chevalier dans le jeu de rôle "King Arthur Pendragon" (5ème édition).
Et en 5 éditions, ils n'ont pas appris à faire plus simple...

Rien qu'en regardant les caractéristiques chiffrées, nous avons donc
-les traits (avec un sous-ensemble pour les vertus, et un sous-ensemble pour les traits directeurs)
-les passions
-les attributs
-les dérivés des attributs
-les compétences
-les compétences de combat (avec un sous-ensemble compétences d'armes)
-les caractéristiques de ton écuyer
-les caractéristiques de ton cheval
-les points de vie
-les points de gloire
-les points d'armure
-le fric (en livres et en deniers)
-le nombre de chevaliers dans ta famille et le nombre d'hommes au total que tu peux rallier (en comptant les chevaliers et les hommes d'armes)
...
TROP DE CARACS TUE LA CARAC !!!


Pièces jointes
.pdf   Pendragon 5th Edition - Character Sheet.pdf (Taille : 436,16 Ko / Téléchargements : 2)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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#24
Pour les chevaliers de la table ronde je suppose qu´Arthur ne peut être le félon?
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#25
Non, rien n'interdit au roi d'Arthur de trahir, lassé de l'incompétence notoire de ses chevaliers.

Partie étrangement facile pour une fois. Les pires cartes de la pioche ne sont pas tombées (pas de Guenièvre, une seule Morgane), les cartes utiles ont bien servies (ah, divination...), et les Brumes d'Avalon se sont révélées un atout plus qu'un problème.

Toutefois, la fin de partie a mis en exergue un défaut quand même assez pénible du jeu, qui veut que la mécanique prenne parfois le pas sur la logique : le meilleur chemin vers la victoire, ou du moins le plus sûr, est régulièrement de perdre des quêtes, et toujours d'en temporiser d'autres plutôt que des les accomplir avec diligence. Nous avons tous fini la partie à Camelot à briser des catapultes en attendant que le chevalier noir veuille bien gagner son tournoi contre lui-même.

Et bonne d'habitude, je déteste cette règle qui permet de communiquer un peu mais pas trop. Ainsi, quand un joueur a besoin d'un 3 pour continuer son affrontement contre les Pictes, il a le droit de quémander « de l'aide », ce qui est totalement explicite, mais la règle lui interdit formellement de prononcer le chiffre 3.

Sinon en vrac :
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#26
(05/07/2014, 10:32)Skarn a écrit : Et bonne d'habitude, je déteste cette règle qui permet de communiquer un peu mais pas trop. Ainsi, quand un joueur a besoin d'un 3 pour continuer son affrontement contre les Pictes, il a le droit de quémander « de l'aide », ce qui est totalement explicite, mais la règle lui interdit formellement de prononcer le chiffre 3.

Franchement, je ne vois pas ce qui te gène aussi fortement car ça ne change pas grand'chose :
- ça ne ralentit quasiment pas (allez, 1 mn ou 2 à tout casser)
- ça ajoute une dimension RP, je suis pour.
- ça évite de prononcer des chiffres bruts qui ne sont pas très glamour
- ça n'est pas explicite à 100% donc rajoute une petite part d'incertitude isi on l'interprête mal. La preuve hier soir avec "La rivière s'est tarie".
Au final, je suis plutôt pour.

[...]
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#27
@Chevaliers de la Table Ronde
Comme VIC, moi je suis plutôt favorable à cette règle. C'est beaucoup plus sympa, et beaucoup plus dans le trip des chevaliers que de dire "j'ai telle carte", "j'ai un 2 et un 3", "j'ai trois Merlin".
Moi je préfère "j'ai encore des indices sur le Graal", "je n'en ai plus", "je peux commencer (ou continuer) cette guerre mais pas la finir", "j'aurais besoin de renforts pour détruire un des engins de siège qui nous assaillent".
On s'en FICHE que dans certains cas précis un commentaire qui est descriptif, mais ne mentionne ni un chiffre sur une carte, ni un type de carte, ni le nombre qu'on en a, permet de deviner presque à coup sûr exactement la carte cachée, si on fait des calculs compliqués de statistiques basés sur sa connaissance du nombre de cartes qu'il y a. L'intérêt c'est que c'est un peu plus roleplay et un peu moins bête jeu de plateau stratégique, et comme dit VIC, il y a toujours une petite part d'inexactitude.
Ce que j'aime pas c'est qu'on contourne la règle en parlant en code (dire "une toute petite armée" pour dire un 1, "une armée petite mais pas toute petite" pour un 2, "une moyenne armée" pour un 3, "pas l'armée la plus grosse possible mais juste avant" pour un 4, "l'armée la plus importante possible" pour un 5). Parce que ça revient exactement à dire son nombre de cartes et leur valeur.
Mais des trucs comme "je peux aider", ou "je ne peux pas aider", "je peux continuer", "j'ai besoin d'aide pour terminer la quête", ou "pour l'instant je pense que je peux battre mon adversaire", ça n'en dit pas trop, c'est le genre de choses que les chevaliers pourraient se dire entre eux pour se coordonner tout en restant RP. Personne n'a dit que la communication devait être totalement inutile.

EDIT : j'ajoute qu'il ne faut pas oublier que quand on joue avec le félon, c'est aussi ce genre de petite inexactitude qui peut lui sauver la mise.
("Aaaah ! C'est ÇA que tu voulais ? Désolé, c'est pas ce que j'avais compris.")

[...]
Mr. Shadow

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#28
Deuxième partie de Chevaliers de la Table Ronde hier soir , à quatre joueurs :
- nouvelle victoire, la deuxième, également après un rush sur le graal.
Nous avions joué avec possibilité de félon potentiel et nous avons craint jusqu'au bout la présence d'un traître parmi nous, mais c'était infondé. Une très bonne partie : ça tourne vraiment bien à 4, on ne s'est pas ennuyé. Et c'était vite plié : une heure et demi il me semble.

[...]
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#29
C'était amusant de voir comment le soupçon qu'il y ait un traître (il y avait tout de même 4 chances sur 5 que ce soit le cas) a pu affecter la partie, notamment dans la deuxième moitié. Le fait que le traître termine la partie sans avoir été démasqué est très pénalisant pour les forces du bien (deux épées blanches deviennent noires) et, vers la fin, il n'en aurait pas fallu beaucoup pour que la paranoïa me fasse porter une accusation infondée contre Lyzi (ce qui aurait pu être désastreux).
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#30
[...]

Puis, nous nous sommes transportés dans la Bretagne du monde arthurien.
J'ai endossé le rôle du Roi Arthur, et sous ma coordination, nous avons repoussé avec succès les ombres qui s'abattaient sur le Royaume de Logres.
Sir Gauvain s'est particulièrement illustré, renvoyant les Saxons à la mer très tôt dans la campagne, en fait avant même qu'ils n'embarquent... C'est aussi lui qui a trouvé le Saint Graal à la fin de notre quête... Mais seulement parce que je lui en ai donné les moyens - j'aurais très bien pu permettre à Sir Tristan de Lyonesse de ramener le Saint Calice...
Mais la quête de Graal, il faut bien le dire, a été surtout un travail d'équipe, tout le monde y a mis du sien, et j'en suis très fier.

À noter qu'en plus de la première guerre saxonne remportée par Sir Gauvain à lui tout seul, on en a remporté une deuxième en équipe, mais c'était moi qui a mené les troupes pendant la plus grande partie. Nous avons aussi malencontreusement perdu une guerre contre ces infâmes Pictes, ce qui nous a coûté très cher... D'autant que peu après, les Pictes sont revenus menés par mon fils illégitime, Mordred...

C'est Sir Palomidès qui a retrouvé mon épée Excalibur. C'est pourtant Sir Galahad qui a le plus œuvré pour la récupérer.

Tout le monde s'est totalement désintéressé du Chevalier Noir, de Lancelot et du Dragon. Comme souvent...

Finir sur la découverte du Graal était, il faut bien dire, très beau.
Mr. Shadow

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