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Merci Sukumvit, pour ce retour!
Bon, le fait que tu aies trouvé les personnages sympathiques et leur personnalités crédibles me rassure un peu. Content aussi que l'AVH t'aies paru agréable, quoique peu effrayante. Ce point là ne me gêne pas trop, car je n'ai pas essayé d'écrire un récit d'horreur, simplement de fantastique classique.
A mon sens, l'horreur se différencie du fantastique parce qu'elle cherche avant tout à mettre mal à l'aise le lecteur (ce que je n'aime pas, personnellement), et tous les moyens sont bon pour ça, même les plus délirants. Pour moi, le fantastique classique (on pourrait dire gothique, mais c'est un peu réducteur), c'est avant tout une ambiance qui s'obtient souvent (mais pas toujours) en mettant en jeu des éléments bien particuliers: demeures délabrées, nuits d'orages, etc. Je mettrais "Tan Noz" dans cette catégorie. "Louna Véga", ce serait plutôt du fantastique moderne.
Pour l'aspect jeu, j'avais essayé de travailler cette fois sur la rejouabilité, avec des voies très différentes pour réussir l'aventure (ce qui est compliqué à mettre en place avec seulement 50 paragraphes). Toutefois, l'attribution des codes est probablement trop aléatoire. Je vais tâcher d'arranger un peu ça dans la version 1.1.
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Voici, une nouvelle fois dans ces mini-yaz, une très bonne AVH.
Je viens de la parcourir en long et en large et je dois dire que c'est vraiment bien construit, écrit, pensé...
J'ai suivi d'abord un premier chemin vers le 50 puis lors de ma deuxième tentative un chemin vers le 49... ^^
Impossible de dire que j'ai trouvé l'aventure difficile, du coup ! Mais en explorant davantage je me suis rendu compte que j'avais eu de la chance (je m'étais donné comme objectif lors de mon trajet initial de me rapprocher d'Alice, et la deuxième fois j'ai exploré simplement d'autres choix). Et puis :
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Comment ne pas avoir envie de visiter la cave d'une maison hantée ?
Difficile de trouver de nouvelles choses à te dire : l'écriture est efficace, précise, très agréable. J'ai bien aimé !
Concernant le fond de l'histoire, je trouve le scénario plutôt intéressant et l'idée de jouer avec les sentiments du personnage pour Alice vraiment excellente. Personnellement je n'ai pas trop accroché à cet aspect de l'histoire pourtant. Peut-être parce que c'est un peu trop abstrait (on manque d'éléments auxquels s'accrocher sur la personnalité, l'histoire : d'un côté ça doit permettre de s'identifier facilement mais là ça m'a plutôt tenu à distance), je ne sais pas ?
La fin 50 est intéressante, quand même !
Juste un mot, j'en profite.
Kraken, le rêve d'Exalie m'avait vraiment énormément plu !
C'est une des mini-AVH qui m'avait convaincu de me lancer cette année (avec Ultima Dea de Skarn, spécialement). Donc merci pour cela. Et même si j'ai moins le coup de coeur pour Soufrerole, c'est encore très bien fait, donc hâte d'en lire encore d'autres !
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(27/07/2017, 16:24)MerlinPinPin a écrit : Juste un mot, j'en profite.
Kraken, le rêve d'Exalie m'avait vraiment énormément plu !
C'est une des mini-AVH qui m'avait convaincu de me lancer cette année (avec Ultima Dea de Skarn, spécialement). Donc merci pour cela. Et même si j'ai moins le coup de coeur pour Soufrerole, c'est encore très bien fait, donc hâte d'en lire encore d'autres !
Petit détail important : ne surtout jamais, jamais hésiter à poster un retour sur une AVH, même si elle date de plusieurs années et que personne n'a posté dessus depuis.
Y'a pas de notion de "nécromantie" pour ce qui concerne les retours, et vu qu'une majorité d'auteurs lisent toujours les forum, ça fait TOUJOURS plaisir de voir que quelqu'un a lu et offre une opinion sur quelque-chose qu'on a écrit.
Toujours.
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Message reçu Akka
Bon, là je suis déjà en retard sur les feedbacks du mini-Yaz (et je n'ai pas encore voté)
Mais je n'y manquerai pas.
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Merci MerlinPinPin pour ce retour! Très heureux que tu aies globalement apprécié l'aventure!
En fait, ce qui me fait le plus - mais alors énormément - plaisir, c'est que l'une de mes oeuvres t'aies donné à ton tour l'envie d'écrire des AVH. Ça c'est génial, parce que c'est exactement ce qui s'est passé pour moi en lisant Fitz ou Outremer... Si j'ai pu participer à faire vivre la littérature interactive, en particulier en attirant de nouveaux auteurs talentueux comme toi, alors je suis vraiment content!
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31/07/2017, 21:07
(Modification du message : 31/07/2017, 21:26 par Fitz.)
Un scénario très classique et ce sera bien le seul vrai reproche que je trouve pour cette AVH. Et encore, quand l'objectif est de rendre hommage à un poncif, comme ici le film d'épouvante (quatre jeunes qui vont passer des vacances dans une maison hantée), c'est difficilement critiquable si c'est bien écrit et prenant. Ce qui est le cas ici. Quant au côté légèrement sentimental, il n'est pas pour me déplaire avec cette histoire de double objectif : survivre + séduire la jolie rousse. Et encore, ça si l'on a envie de jouer le salaud (façon de parler, on nous précise bien que le beau gosse n'est pas un vrai copain) car notre liberté d'action et de décision est très appréciable.
Ah si un autre défaut me revient à l'esprit et qui m'avait un peu gâché l'immersion. Nous avons beaucoup de dialogues car les interactions entre les quatre copains sont au coeur de l'aventure. Chacun des protagonistes est bien marqué, bien identifié. Ils sont même assez sympathiques dans leur genre : le gentil sportif parfait, la pétillante pleine de charme, l'intello mâture... et NOUS! Tourmenté, l'esprit vif et curieux, vaguement looser sur les bords mais plutôt courageux (on est quand même le premier à vouloir rester seul dans cette baraque). Aucun problème pour l'identification sauf qu'au niveau dialogues, certains passages m'ont paru très soutenus pour notre époque. Surtout la manière de s'exprimer du jeune héritier. Alors c'est sans doute voulu mais j'ai trouvé le trait forcé. Peut-être que les autres ou même nous auraient pu mentionner de manière un peu ironique cette particularité pour faire comprendre au lecteur que ce langage châtié est exprès. Car sans ça j'ai eu un dommageable doute.
Mais pour le reste c'est du tout bon. Du rythme, des mystères qui s'accumulent et se dévoilent, une escalade dans la peur même si l'ambiance n'est pas exactement terrifiante. Un final mouvementé.
Même le jeu est intéressant car, si les règles sont au minima, la structure est maligne et les mots-clés efficacement utilisés. On a bien l'impression d'avoir prise sur la suite de l'aventure et le fait de devoir faire de vrais choix sans pouvoir tout visiter amène au moins une autre agréable relecture.
Quant aux deux fins, je les ai trouvées formidables. Vraiment. Autant le couple de "méchants" ne m'a pas impressionné plus que ça, autant ces deux derniers paragraphes m'ont emballé par la morale que l'on peut y trouver, la sincérité des sentiments (bons comme égoïstes) qui y sont évoqués. Ils surprennent vraiment et leur mise en scène est bien chouette. Je leur ai aussi trouvé un côté très "humain" psychologiquement parlant, éloigné de tout manichéisme.
Donc dommage qu'il y ait cette histoire de dialogues et que le corps de l'aventure en lui-même ne soit pas plus surprenant sinon ça avait de quoi détrôner mes mini-AVH préférées toutes années confondues.
En aparté, j'avais en Bulgarie entamé la rédaction d'une longue AVH contemporaine et réaliste, à la Projet Blair Witch. Une dizaine de copains et copines qui partaient en forêt pour le week-end, avec un drame, une atmosphère de plus en plus lourde et surtout, des interactions multiples avec tous les membres du groupe (je comptais même m'inspirer des points d'influence individualisés qu'Alendir avait imaginés pour Chienlit sur Chienlit). Je l'ai laissée de côté à cause d'une nouvelle BD à l'époque. Après avoir lu Soufrerole, je l'ai définitivement abandonnée, ça ressemble trop.
EDIT : Dans mon esprit, ce revirement n'est pas une possession, plutôt une volonté. Je trouvais amusant de me moquer des illusions qu'on peut parfois entretenir sur sa propre moralité. Facile de dire quand tout va bien qu'on ne ferait jamais telle ou telle chose, mais quand le vent tourne... Bref, il ne faut jamais dire: "fontaine, je ne boirai pas de ton eau..."
Je suis content car j'avais vraiment senti ça de ta part en lisant ce paragraphe et j'y ai totalement adhéré. Pour une Aventure dont Vous êtes le Héros, c'est si délicieusement non-héroïque.
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[Attention, le retour qui suit contient beaucoup de révélations sur l’A.V.H.]
J’ai terminé mon premier essai au paragraphe 49, celui où le personnage principal assiste au mariage de sa meilleure amie, alors qu’il est lui-même marié depuis trois mois… Bref, une fin heureuse et plutôt gratifiante.
Toutefois, j’ai soupçonné que le code concorcodia, que le récit me demandait au paragraphe d’avant, permettait d’atteindre une fin où le héros est lui-même l’époux d’Alice. L’issue me paraissait attirante, aussi j’ai recommencé l’aventure dans cette optique.
À ma première tentative, j’ai eu à affronter le démon Soufrerole lui-même, dans la peau de Julien. Auparavant, j’ai visité la cave, le bureau et suis allé faire un tour du côté de la stèle. J’ai fait une partie d’échecs avec Xavier, qui m’a parlé de son rêve étrange, j’ai espionné une conversation entre Éligio et sa dulcinée, alors que j’étais dans le corps de cette dernière en plein voyage dans le passé, et j’ai visité une caverne où m’attendait Lonla, sans me laisser prendre à son jeu.
Ma seconde tentative m’a vu hésiter entre deux possibilités qui se présentent très fréquemment à moi lorsque je joue une fiction interactive : fallait-il que je reprenne le même parcours en essayant d’en dévier au bon moment pour obtenir le code que je recherchais, ou devais-je plutôt multiplier les nouveaux chemins, de façon à maximiser mes chances de trouver ledit code, quitte à ne pas arriver jusqu’au paragraphe 50 ? Au final, je suis parti sur la seconde solution. Je me suis donc mis à privilégier les interactions avec Alice dans chacun de mes choix, pensant que c’était ainsi que je récupérerais le code. Et effectivement, je l’ai vite obtenu.
Malheureusement, j’ai commis une étourderie : lors de la première scène de possession, celle où l’on se retrouve dans le corps de Lonla, je n’ai pas rompu le lien comme je l’avais fait à ma première lecture. Lisant de manière quelque peu hachée, je ne me suis pas souvenu que j’avais eu le bon sens de m’arrêter à temps la première fois, et j’ai cru que j’étais allé jusqu’au bout du rêve. J’ai donc assisté à la mort de mon hôte dans un sacrifice rituel, au grand dam de mon âme…
Pour mon troisième essai, j’ai donc suivi le même parcours qu’au premier, en préférant simplement la conversation avec Alice à la partie d’échecs avec Xavier (du coup, l’accès à la caverne m’était bloqué, mais heureusement cela s’est révélé sans conséquence). J’ai donc atteint sans encombre le paragraphe 50. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette fameuse fin !
J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer cette aventure, plaisir qui n’a été gâché, à plusieurs reprises, que par une chose : l’orthographe. J’ai vraiment repéré beaucoup de fautes au cours de ma lecture ; ce sont pour moi comme autant de souillures sur un tableau… C’est dommage.
C’est même d’autant plus dommage que le style est bon, voire très bon. Il est limpide et rend la lecture fluide, les descriptions sont très bien faites, le vocabulaire est riche et varié… J’ai également apprécié quelques subtilités de puriste, comme les majuscules accentuées ou l’écriture des nombres en toutes lettres.
Les fautes empêchent toutefois d’apprécier pleinement le style. Un exemple, cette phrase prononcée par Julien (à ce moment possédé), qui parle de Xavier : « Non, tu n’en as que pour son Alice ! » Que signifie ce « son » ? Est-ce une faute, et doit-on lire « ton » ? Ou bien est-ce volontaire ? Dans ce cas, l’adjectif possessif ne pouvant faire référence à Xavier, il faut comprendre qu’il désigne Julien, ce qui ne laisse aucun doute quant au fait que ce dernier est possédé, et que c’est l’entité qui le possède qui parle de lui à la troisième personne. Le problème, c’est qu’on ne peut guère apprécier la figure de style, étant donné le doute induit par les précédentes fautes.
Outre le style, j’ai beaucoup aimé l’histoire. C’est du pur contemporain, on pourrait sans aucun problème s’imaginer (un peu plus jeune, en ce qui me concerne…) à la place de l’un ou l’autre des protagonistes, en vacances au fin fond de la cambrousse. Comment non plus ne pas être touché par les sentiments du personnage que l’on incarne envers « son » (pas de doute, cette fois !) Alice ?… Personnellement, cela n’est pas allé sans m’évoquer un pan de ma vie… (C’est sans doute pour cela que j’ai insisté pour atteindre le paragraphe 50.) J’ai trouvé aussi plutôt adroit la façon de ne pas oublier la raison première de la présence des quatre amis — les vacances — sans alourdir la trame : simplement en évoquant régulièrement mais par petites touches les activités classiques de ce genre de moments : parties de tarot, randonnées… Quant aux personnages, ils m’ont paru tout à fait crédibles, et cette crédibilité permet au lecteur de s’immerger facilement dans le récit.
Concernant le cœur du scénario — la malédiction qui frappe la demeure, le démon qui y est tapi et les personnages qui y sont attachés —, on en découvre les différents pans petit à petit, en fonction de nos choix, et cela fonctionne bien. Les personnages d’Éligio et Lonla sont intrigants et plutôt bien écrits, et le texte réussit à rendre leur histoire touchante alors même que ce sont — du moins aux yeux de la morale… — deux monstres. J’ai apprécié la variété et le charme des scènes dans lesquelles le récit lève partiellement le voile sur le couple maudit : le cahier d’écolier (d’autant que j’aime beaucoup cette comptine), la rose… La scène de la caverne est également bien écrite et très impressionnante, notamment le moment où notre personnage se fait attaquer sans pouvoir réagir et croit alors mourir. Un autre truc tout bête, mais qui m’a plu : le fait de ne pas découvrir tout de suite de quoi retourne le livre trouvé à la cave mais d’en donner l’explication un peu plus tard dans le texte, dans un paragraphe digressif où le héros se réintéresse à l’ouvrage presque par hasard. Ce n’est pas grand chose mais cela apporte consistance et crédibilité à l’histoire.
Enfin, la jouabilité m’a paru bien dosée. Le tout premier choix que l’on fait détermine beaucoup de choses, mais heureusement n’empêche pas d’arriver à l’un ou l’autre des paragraphes finaux. À plusieurs reprises, je me suis senti tiraillé entre deux choix qui m’attiraient autant l’un que l’autre, et il a fallu que je tranche avec la raison plutôt qu’avec le cœur. Je pense à la scène dans laquelle Julien appelle les autres parce qu’il a trouvé quelque chose dans le jardin, ou à celle où l’on attend Alice à minuit… Cette tentation permanente rend l’aventure agréablement stimulante.
Seul petit regret : la fin du paragraphe 49 aurait, je trouve, mérité un tout petit peu plus de consistance. Je pense qu’il est bon qu’elle ne soit pas aussi détaillée que celle du paragraphe 50, qui reste la fin dramatique, mais, tout de même, quelques mots de plus pour que le lecteur ne reste pas avec la semi-impression de ne pas avoir réellement atteint une bonne fin auraient été appréciables, à mon humble avis.
Je suis curieux de lire ce que d’autres lecteurs pensent de ces deux fins. Pour moi, le 49 est la meilleure issue, mais le 50 vaut également clairement le coup qu’on termine sur lui. Ayant atteint le premier dès mon premier essai, je suis plutôt content ; mon seul regret est d’avoir dû laisser mourir ce pauvre Julien… Aussi je me dis que la « victoire » (toujours selon mon seul point de vue) ne peut être complète que si l’on arrive à sortir les quatre personnages en vie de la Soufrerole, mais cela nécessite de faire le bon choix dès le début… et cela laisse le démon en vie. Je n’ai pas souvent hésité ainsi quant au meilleur dénouement d’une fiction interactive. Chacun a ses pour et ses contre… C’est pour moi une belle preuve de qualité.
Mon parcours : 1, 45, 26, 20, 39, 30, 23, 36, 41, 24, 9, 15, 37, 2, 43, 22, 47, 42, 6, 31, 21, 14, 35, 49. Nombre de tentatives : 1.
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Un grand merci à tous les deux pour vos retours très complets et encourageants!
(31/07/2017, 21:07)Fitz a écrit : Ah si un autre défaut me revient à l'esprit et qui m'avait un peu gâché l'immersion. Nous avons beaucoup de dialogues car les interactions entre les quatre copains sont au coeur de l'aventure. Chacun des protagonistes est bien marqué, bien identifié. (...) Aucun problème pour l'identification sauf qu'au niveau dialogues, certains passages m'ont paru très soutenus pour notre époque. Surtout la manière de s'exprimer du jeune héritier. Alors c'est sans doute voulu mais j'ai trouvé le trait forcé. Peut-être que les autres ou même nous auraient pu mentionner de manière un peu ironique cette particularité pour faire comprendre au lecteur que ce langage châtié est exprès. Car sans ça j'ai eu un dommageable doute.
En effet, Akka avait déjà mis l'accent sur ce point. C'est un de mes défauts d'écriture, j'ai tendance à écrire mes dialogues comme on le faisait au début du 20ème siècle... Il faudrait que je lise plus de bouquins récents!
J'ai revu l'AVH en tâchant d'atténuer ce problème (surtout pour le narrateur, Alice et Julien). Pour Xavier, comme une façon de parler soutenue correspond bien à sa personnalité, j'ai suivi ton conseil, et j'ai rajouté ces quelques lignes (le livre, c'est un clin d’œil au commentaire d'Akka):
« J’adore la façon dont tu nous fais le guide, Xav’, » s’amuse Julien. « On dirait un livre ! »
Alice s’esclaffe à son tour.
« Ce n’est pas d’aujourd’hui... Il est tout le temps comme ça ! »
Xavier hausse les épaules.
« Qu’est-ce que vous voulez, on m’a parlé ainsi pendant toute mon enfance... Je ne vais pas changer maintenant. »
(31/07/2017, 21:07)Fitz a écrit : En aparté, j'avais en Bulgarie entamé la rédaction d'une longue AVH contemporaine et réaliste, à la Projet Blair Witch. Une dizaine de copains et copines qui partaient en forêt pour le week-end, avec un drame, une atmosphère de plus en plus lourde et surtout, des interactions multiples avec tous les membres du groupe (je comptais même m'inspirer des points d'influence individualisés qu'Alendir avait imaginés pour Chienlit sur Chienlit). Je l'ai laissée de côté à cause d'une nouvelle BD à l'époque. Après avoir lu Soufrerole, je l'ai définitivement abandonnée, ça ressemble trop.
... Et tu veux que tout le monde me déteste, c'est ça?...
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer cette aventure, plaisir qui n’a été gâché, à plusieurs reprises, que par une chose : l’orthographe. J’ai vraiment repéré beaucoup de fautes au cours de ma lecture ; ce sont pour moi comme autant de souillures sur un tableau… C’est dommage.
Aïe... En effet, je me suis rendu compte que je faisais plus de fautes qu'avant. Paradoxalement, je pense que c'est parce que j'ai un peu progressé en écriture: j'écris plus vite, je me relis moins. J'avais prévu une période de relecture fin juin et j'étais dans les temps, mais comme j'ai eu des soucis elle est un peu passé à la trappe... Désolé...
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : Les fautes empêchent toutefois d’apprécier pleinement le style. Un exemple, cette phrase prononcée par Julien (à ce moment possédé), qui parle de Xavier : « Non, tu n’en as que pour son Alice ! » Que signifie ce « son » ? Est-ce une faute, et doit-on lire « ton » ?
Aïe aïe aïe... Il fallait lire "ton", en effet... J'ai corrigé cette erreur dans la version 1.1. Encore désolé!
Avis à tous les lecteurs éventuels: si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à me les signaler, elles seront corrigées.
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : Comment non plus ne pas être touché par les sentiments du personnage que l’on incarne envers « son » (pas de doute, cette fois !) Alice ?… Personnellement, cela n’est pas allé sans m’évoquer un pan de ma vie… (C’est sans doute pour cela que j’ai insisté pour atteindre le paragraphe 50.)
Idem.
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : le cahier d’écolier (d’autant que j’aime beaucoup cette comptine)
Oui, j'ai essayé d'écrire cette AVH en m'inspirant de la richesse culturelle française (cette comptine, la légende de Saint Donat, la référence aux guerres de religions...), pour nous changer un peu du cadre "Nouvelle Angleterre" qu'on retrouve souvent dans ce type d'histoires.
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : Un autre truc tout bête, mais qui m’a plu : le fait de ne pas découvrir tout de suite de quoi retourne le livre trouvé à la cave mais d’en donner l’explication un peu plus tard dans le texte, dans un paragraphe digressif où le héros se réintéresse à l’ouvrage presque par hasard. Ce n’est pas grand chose mais cela apporte consistance et crédibilité à l’histoire.
Content que ça t'aie plu. J'ai hésité à procéder ainsi, car ça me coutait un paragraphe, mais je trouvais cette façon de faire plus réaliste qu'expliciter directement la fonction du livre.
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : À plusieurs reprises, je me suis senti tiraillé entre deux choix qui m’attiraient autant l’un que l’autre, et il a fallu que je tranche avec la raison plutôt qu’avec le cœur. Je pense à la scène dans laquelle Julien appelle les autres parce qu’il a trouvé quelque chose dans le jardin, ou à celle où l’on attend Alice à minuit… Cette tentation permanente rend l’aventure agréablement stimulante.
Merci beaucoup ! En effet j'ai apporté beaucoup d'attention aux choix proposés dans l'aventure, en m'efforçant de les rendre aussi tentants les uns que les autres.
(09/08/2017, 17:16)Jehan a écrit : Je suis curieux de lire ce que d’autres lecteurs pensent de ces deux fins. Pour moi, le 49 est la meilleure issue, mais le 50 vaut également clairement le coup qu’on termine sur lui. Ayant atteint le premier dès mon premier essai, je suis plutôt content ; mon seul regret est d’avoir dû laisser mourir ce pauvre Julien… Aussi je me dis que la « victoire » (toujours selon mon seul point de vue) ne peut être complète que si l’on arrive à sortir les quatre personnages en vie de la Soufrerole, mais cela nécessite de faire le bon choix dès le début… et cela laisse le démon en vie. Je n’ai pas souvent hésité ainsi quant au meilleur dénouement d’une fiction interactive. Chacun a ses pour et ses contre… C’est pour moi une belle preuve de qualité.
Pour moi, je dirais que la 50 (qui est devenue la 52 dans la nouvelle version) est quand-même la meilleure fin, même si la 49 (maintenant, 51) est également satisfaisante. Alors oui, la conclusion est un peu amère, mais le héros a réussi à récupérer "son" Alice, ce qui était tout de même l'un des objectifs rapidement affiché de l'AVH.
En effet, il n'est pas possible de triompher complètement de la Soufrerole en sauvant tous les personnages. Même dans les paragraphes de victoire, j'aime bien laisser au lecteur un petit goût d'inachevé. Je trouve que c'est réaliste: dans la vie, il est rare qu'on réussisse sur tous les tableaux.
(Cela dit, quand je joue une AVH, je suis toujours un peu déçu lorsque le paragraphe final ressemble à un pfa déguisé. Généralement, je trouve ça un peu vache de priver le lecteur du plaisir de la victoire, ou alors il faut vraiment un super retournement de situation pour faire passer la pilule - comme dans Transomnie par exemple.)
Sinon, la version 1.1 est dispo sur Littéraction, avec la nouvelle fin promise et des corrections diverses et variées (indices rajoutés, révision des dialogues, quelques ajustements de style, etc).
Encore un immense merci à tous pour vos retours, c'est vraiment ce qui me pousse à continuer à écrire. Vivement l'année prochaine!
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Pour répondre à Jehan, les deux fins sont pour moi pareillement satisfaisantes.
D'un point de vue ludique, celle où l'on termine avec Alice est peut-être la "vraie" fin victorieuse car comme tu le dis, l'objectif initial est selon toute vraisemblance de s'en sortir vivant avec nos compagnons. Et dès le départ, on nous incite à récupérer sentimentalement notre amour d'enfance.
Mais l'autre fin m'a fait encore plus vibrer car elle montre que "l'échec" est moralement récompensé avec cette nouvelle histoire d'amour qui semble plus saine (au moins on ne pique pas la copine du copain) et inattendue. Une conclusion du genre - A toute chose malheur est bon - ou encore que la voie la plus évidente du bonheur (récupérer notre amour quels que soient les moyens et les conséquences pour son couple actuel) n'est pas la plus profitable, que la facilité ne paie jamais.
Enfin bref cette fin-là a réussi à me faire philosopher
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J'avoue que je préfère l'autre fin aussi.
La "vraie" fin est juste malsaine à mon goût (et d'ailleurs, sa conclusion est fort logique quand on réfléchit aux prémisses qui permettent sa réalisation).
La violence n'est pas la bonne réponse !
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J'ai récupéré la dernière version. J'en ferai une lecture détaillée pour écrire un texte d'accroche. Dommage que personne ne se soit manifesté pour les deux autres AVH, mais ce qui est dit est dit
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Merci Tholdur, c'est super sympa (mais ne te sens pas obligé, hein, et prends ton temps!). Si tu penses qu'une relecture est nécessaire, et si tu vois des fautes, n'hésite pas à les noter pour que je puisse les corriger. Thanks!
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(14/08/2017, 15:30)Akka a écrit : La "vraie" fin est juste malsaine à mon goût
Note bien que si je considère que c'est la meilleure fin (par rapport à Alice, comme je l'ai dit), je ne cautionne absolument pas le comportement des héros. Ce qu'ils envisagent de faire est clairement mal, mais je pense que personne ne peut affirmer avec certitude ce qu'il ferait dans la même situation.
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(14/08/2017, 07:38)Fitz a écrit : Pour répondre à Jehan, les deux fins sont pour moi pareillement satisfaisantes.
D'un point de vue ludique, celle où l'on termine avec Alice est peut-être la "vraie" fin victorieuse car comme tu le dis, l'objectif initial est selon toute vraisemblance de s'en sortir vivant avec nos compagnons. Et dès le départ, on nous incite à récupérer sentimentalement notre amour d'enfance.
Mais l'autre fin m'a fait encore plus vibrer car elle montre que "l'échec" est moralement récompensé avec cette nouvelle histoire d'amour qui semble plus saine (au moins on ne pique pas la copine du copain) et inattendue. Une conclusion du genre - A toute chose malheur est bon - ou encore que la voie la plus évidente du bonheur (récupérer notre amour quels que soient les moyens et les conséquences pour son couple actuel) n'est pas la plus profitable, que la facilité ne paie jamais.
Enfin bref cette fin-là a réussi à me faire philosopher ;)
Tout à fait d’accord avec ce que tu dis ! Merci de mettre des mots sur ce que je n’ai pas réussi à exprimer quand j’ai rédigé mon retour.
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(14/08/2017, 19:37)Kraken a écrit : Note bien que si je considère que c'est la meilleure fin (par rapport à Alice, comme je l'ai dit), je ne cautionne absolument pas le comportement des héros. Ce qu'ils envisagent de faire est clairement mal, mais je pense que personne ne peut affirmer avec certitude ce qu'il ferait dans la même situation.
Ne t'inquiètes pas, je suis tout à fait capable de comprendre la différence entre présenter une histoire et la cautionner ^^
(c'est d'ailleurs un point sur lequel je réfléchis assez souvent, considérant que j'aime la cohérence interne et que je suis souvent irrité par les ajustements aux normes contemporaines des attitudes de personnages qui vivaient à des époques ou dans des cultures complètement différentes ; je me demande souvent, dans le cas où je vais présenter un personnage qui fait partie d'une culture/histoire différente, comment communiquer au lecteur : "ce personnage considère telle norme comme acceptable, mais ça ne veut pas dire que moi, auteur, je cherche à dire qu'elle est bien ou qu'il faut la suivre ou que je donne même mon avis dessus, c'est juste qu'elle fait partie du décors et de l'histoire")
C'est d'ailleurs un élément que l'on retrouve dans le Rêve d'Exalie, et comme je l'ai dit c'est juste une "conséquence logique" (quand on passe l'histoire à essayer de récupérer sa copine dans le dos de son copain, forcément ça implique un certain état d'esprit, même si c'est poussé très loin sur la fin).
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La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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