Quel lecteur-joueur etes-vous?

[Fitz]

Une recherche Google rapide me sort cependant cet article qui divise les lecteurs en quatre catégories : les joueurs, qui optimisent leurs décisions pour accéder à la meilleure fin, les dramaturges, qui cherchent à rendre l'histoire la plus intéressante possible, même si elle fait souffrir mille morts au protagoniste, les réalistes, qui prennent le chemin qui leur paraît le plus logique du point de vue des personnages (le fameux « c'est un piège, mais mon perso n'a aucun moyen de le savoir donc il y va » du JdR), et les explorateurs, qui vont de toute façon tout explorer dans l'espoir de découvrir les ultimes secrets de l'ouvrage.

Voici une categorisation des lecteurs-joueurs selon un article lu par Skarn. Par flemme et aussi parce que je trouve ces definitions tres claires, je la remets ici pour savoir comment vous jouez vous-memes.
Apres, c´est bien sur ouvert a discussion, ces definitions n´etant ni exhaustives et pouvant etre remises en cause ou debattues.

Par exemple, je me vois comme explorateur mais c´est plus nuance pour ma premiere lecture. Je serais plus a optimiser ce premier essai si je devine le livre difficile ou plutot dramaturge si je crains de le reussir du premier coup.

[Shamutanti]

Sans hésiter (même si je fais parfois quelques écarts) : Dramaturge en première lecture puis explorateur.

Elles sont bien trouvées ces catégories !

[Outremer]

En première partie, je suis généralement "réaliste" : m'étant glissé dans la peau du protagoniste, je prends les décisions qui me semblent sensées de son point de vue.

À partir du moment où j'ai échoué une fois, je deviens "joueur".

J'apprécie bien sûr beaucoup la qualité de l'histoire, mais je considère que c'est à l'auteur d'assurer la chose. Je fais peu souvent des choix pour la seule raison qu'elles me paraissent plus riches d'un point de vue scénaristique.

Une fois que j'ai réussi une AVH qui m'a plu, je suis suffisamment curieux pour parcourir rapidement l'ensemble du texte et découvrir ce que j'ai manqué. Mais, pendant que je joue, j'optimise davantage. Certes, si je recommence une aventure plusieurs fois, je vais sans doute quelquefois effectuer des choix différents sans autre raison que d'éviter l'ennui qu'engendre une trop forte répétition. Mais je n'éprouve pas du tout le besoin d'explorer en jouant les moindres recoins de l'aventure.

[Shamutanti]

je considère que c'est à l'auteur d'assurer la chose. Je fais peu souvent des choix pour la seule raison qu'elles me paraissent plus riches d'un point de vue scénaristique.

C'est intéressant ce point de vue. Je me rends compte qu'en mode dramaturge je suis exactement dans ce travers là. Je sacrifie le réalisme (ce que pourtant je préférerais) au profit d'une histoire que je construis - au lieu de la vivre.

J'ai parfois essayé de jouer plus naturellement, en me mettant davantage dans la peau du personnage, mais les manies ont toujours repris le dessus.

[Outremer]

C'est intéressant ce point de vue. Je me rends compte qu'en mode dramaturge je suis exactement dans ce travers là. Je sacrifie le réalisme (ce que pourtant je préférerais) au profit d'une histoire que je construis - au lieu de la vivre.

J'ai tendance à considérer que les meilleurs choix devraient la plupart du temps (pas toujours) être les plus satisfaisants d'un point de vue scénaristique.

C'est un problème que j'ai avec la série "L'épée de légende" (que j'aime pourtant beaucoup) : un certain nombre de péripéties sympathiques ne peuvent être rencontrées que si on fait des choix objectivement mauvais.

[JFM]

Pour ma part, je fais les choix que je ferais dans la vraie vie si j'étais confronté aux mêmes péripéties (bon, je ne rencontre pas souvent des gargantis)
.

[linflas]

Clairement joueur pour ma part : je veux terminer le livre avant tout. Puis explorateur extrême pour arpenter tous les chemins, même ceux dont l'issue s'avère fatale.