Citation :D'un point de vue technique j'ai été impressionné, le rendu "twine" est vraiment sympa.
C'est le rendu de base, sans aucune fioriture supplémentaire. Pratique et lisible, mais il est possible de faire bien mieux en quelques lignes de CSS. Vous en aurez un exemple très bientôt.
Citation :soit y'a un bug, soit les critères d'obtention sont vraiment trop restrictifs.
Il n'est pas impossible qu'il y ait réellement un bug qui rende certaines fins beaucoup plus durs d'accès dans la version actuellement sur Littéraction. Je l'avais éliminé dans la version anglaise (qui a d'autres problèmes, notamment de niveau de langue), mais je ne suis pas sûr d'avoir reporté la correction sur l'originale.
Mais même ainsi, de façon générale, les fins sont trop déséquilibrées. Y'a une soluce qui traîne par là (mais à cause du bug, pas certaine qu'elle soit juste à 100% juste).
Ah, et j'ai réécrit une des fins que je trouvais out of character (ne correspondant pas à la personnalité du personnage en bon français), mais pareil, je crois pas que ce soit dans la version Littéraction.
Faut vraiment que je repasse sur cette avh pour lui donner enfin sa forme définitive.
Mais pas tout de suite. Me faut une pause. Trop d'expérimental pour une seule année (et oui, je sais que l'année se finit bientôt).
Citation :Je serai curieux de savoir si cette richesse était déjà présente dans l'esprit de l'auteur au moment du mini-yaz, ou si elle est le fruit d'un travail postérieur? En tout cas il y a là les bases d'un univers très riche qui mériterait d'être développé dans de nouvelles œuvres.
En fait, Freedom Price, Psy, Bull, Ikebana... sont antérieurs à Fille de. De même qu'avant de commencer sa rédaction, j'en savais plus sur Arcane (la personne « la plus flippante » vite évoquée au détour d'une phrase) que sur Hope (qui se résumait alors à son statut de fille de justement).
Tout commence début 2016, après la lecture d'une mauvaise BD de Batman. Incroyablement déçu par le traitement minable et la réinvention constante par le bas de personnages intéressants, je réfléchis au genre d'histoire que j'aurais conçu dans un univers similaire. À ce moment, je pense en fait à une enquête policière en milieu clos, fortement inspirée de Arkham City, avec une pseudo Harley Quinn (version série télé de 92) en héroïne. À ce stade, les corrélations étaient d'ailleurs évidentes : Harley = Psy, Poison Ivy = Ikebana, Bullock = Bull, Arkham = la ville fermée (qui n'avait pas encore de nom).
Toutefois, je me suis vite retrouvé coincé. Je ne voulais pas faire un truc de super-héros. Je voulais des personnages hors-normes, visuellement flamboyants, reprenant certains codes graphiques des super-vilains, mais sans tomber dans un univers à trois camps, un univers où des gentils en bleu tapent sur des méchants en violet pendant que les « gens normaux » font de la figuration. Je voulais une forme de réalisme, de proximité avec le monde réel.
Pour créer ce ciment de vraisemblance, j'ai donc pris le parti de mélanger cette sous-culture avec diverses luttes identitaires. C'est en partie inspiré par Watchmen d'Alan Moore (un des très nombreux sujets évoqués dans ce chef-d'œuvre est la proportion élevée de non-hétéros parmi ceux portant un masque), et plus généralement le fait que les « méchants » de comics sont souvent bien plus variés à tout point de vue que les héros (couleur de peau, origine sociale, alignement politique, sexualité...). Enfin, chez DC en tout cas (je suis sûr que quelqu'un va me sortir un contre-exemple venant des X-Men... mais les X-Men sont déconsidérés dans leur propre univers donc...)
Toutefois, comme je voulais m'intéresser à ce concept de différence sans m'accrocher à une lutte en particulier, je suis resté dans le flou. D'où les hors-cases. Même s'il est évident que j'ai aussi été influencé par les actualités tragiques du moment, en particulier en provenance des États-Unis (mais pas que).
Presque pour la blague, j'ai décidé d'affubler l'héroïne, Psy donc, d'une fille. Une idée totalement originale. Accessoirement, cela me permettait de justifier qu'elle coopère bon gré mal gré avec les autorités malgré son évident anarchisme.
Puis j'ai rangé cette idée dans un tiroir.
Non, ne vous inquiétez pas, je fais ça tout le temps. Je prends un concept, je le développe, et je le mets de côté parce que je n'ai pas la possibilité d'aller plus avant à ce moment-là. Mon problème principal cette fois-ci, c'était que j'avais tout pensé en mode BD, de façon très graphique, et que je n'avais pas vraiment le temps/la motivation/la conviction nécessaire pour transformer cela en quelque chose d'exploitable (surtout que je suis bien incapable de dessiner, même mes moutons dans des boîtes ne ressemblant à rien, donc cela nécessitait une collaboration, donc une complexité infiniment plus grande que sur un projet solo).
Vient le mini-Yaz'. Je travaille sur un premier concept. Je bloque avant même la fin de l'introduction (pas adapté au format, j'aurais dû écrire un pavé pour présenter l'univers et les personnages avant même le premier choix). J'écris ensuite un truc super expérimental sur le fait que je bloque justement. Ça me permet d'évacuer ma frustration et de prendre du recul.
C'est alors que je me rends compte que, si je ne peux pas du tout réutiliser telle quelle l'histoire, j'ai un coup à jouer avec l'univers de Psy.
À partir de là, le thème m'a fortement aiguillé sur le fait de faire de sa fille (un personnage absolument pas développé à ce moment donc) la protagoniste. L'aspect « en apprendre plus sur les personnages via une série de dialogues » traînait dans mon crâne depuis un moment et est repompé sur un jeu indé, mais je serais bien incapable de dire lequel (peut-être un mélange de plusieurs en fait).
Voilà, voilà. Pour résumer ce pavé, Fille de est un spin-off d'une autre création... qui n'existe que dans ma tête.