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18/07/2016, 20:46
(Modification du message : 18/07/2016, 20:47 par Skarn.)
Merci de vos retours.
L'image qui se dessine à travers les différents messages est relativement cohérente, ce qui m'aidera à améliorer ce titre pour la suite.
Outremer a écrit :il y a une idée qui m'a traversé l'esprit sur l'identité possible des deux mères de l'héroïne.
L'univers est de moi, mais le couple que tu as cité a en effet été source d'inspiration. Fortement altéré bien sûr, ne serait-ce que par la réécriture complète du monde qui les entoure, mais la graine est bien là où tu as été la chercher.
Pour le reste, ta critique rejoint la plupart de celles qui se trouvent ici. C'est une chose de ne pas tout expliquer. C'en est une autre de ne vraiment rien expliquer. De même, faire allusion à des détails extérieurs sans s'étendre dessus pour apporter de la consistance à l'univers à peu de frais est une astuce dont il ne faut pas abuser (j'ai très envie d'évoquer Tolkien à ce sujet, mais je retiendrai cette pique facile et déplacée), et là j'ai un peu dépassé les bornes. De même pour les double-sens.
J'ai une idée (plusieurs en fait) pour améliorer cela dans une v2, sans, je l'espère, tomber dans l'excès inverse, mais ce sera pour après le mini-Yaz'.
Namron le Barbu a écrit :Pour conclure, le paragraphe final donne tout de même une impression de fourre-tout et je comprends parfaitement qu'il a du être difficile de synthétiser proprement sans avoir pu bénéficier de 3 paragraphes supplémentaires pour personnaliser un peu l'expérience
Clairement, j'ai tapé la limite de taille maximale, et j'ai fait un choix discutable en agglomérant tout ce qui restait à la fin.
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(18/07/2016, 20:46)Skarn a écrit : L'image qui se dessine à travers les différents messages est relativement cohérente, ce qui m'aidera à améliorer ce titre pour la suite. Je m'insurge !! Ce titre est très bien au contraire, garde-le !
сыграем !
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(18/07/2016, 23:42)Caïthness a écrit : (18/07/2016, 20:46)Skarn a écrit : L'image qui se dessine à travers les différents messages est relativement cohérente, ce qui m'aidera à améliorer ce titre pour la suite. Je m'insurge !! Ce titre est très bien au contraire, garde-le !
---> je pense la même chose !
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19/07/2016, 08:44
(Modification du message : 19/07/2016, 08:44 par Akka.)
Moi je pense que, considérant que le nom de la mère est "Psy" mais que sa présence est toujours une ombre et un poids qui n'est que partiellement acceptée, on pourrait légèrement adapter le titre en "Fille de P...", ce qui serait étrangement adapté
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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21/07/2016, 13:59
(Modification du message : 21/07/2016, 14:00 par Jehan.)
Ce mini-Yaz’ semble propice aux expériences. Voici une nouvelle A.V.H. dont la partie jeu est réduite à la portion congrue, ce qui, à l’instar de Le roi est mort, ne retire rien à son charme.
L’histoire aborde, en effet, le thème de la psychologie, plus à même d’être mis en valeur par une narration bien maîtrisée que par des jets de dés. La narration, justement, est le premier point fort de cette aventure. Premièrement, le style est bon. Très peu de fautes, deux ou trois tournures peut-être un peu maladroites (je les listerai à la fin de ce message), et une concordance des temps parfois perturbante. À part ces quelques bémols, c’est vraiment bien écrit (le contraire m’aurait étonné, du reste). La lecture est agréable, les descriptions sont claires, les dialogues sonnent juste… Ces derniers en imposent : travaillés, finement ciselés… à l’image des personnages, qui sont évidemment l’autre point fort de l’A.V.H., puisqu’elle tourne autour d’eux. Or, trouvé-je, Skarn est particulièrement doué pour créer des protagonistes hauts en couleur (bon sang, quel plaisir de jouer quelqu’un de sûr de sa force et qui ne se laisse pas démonter…) et en même temps profondément humains, qui éprouvent fatigue et colère comme tout un chacun, tout en multipliant les profils et les personnalités. Chapeau bas.
Venons-en à l’univers. Ici aussi, il n’est décrit que par les pensées et les paroles de gens pour qui il est déjà familier. Un procédé que j’aime bien car il éveille l’intérêt du lecteur et aiguise sa curiosité. Toutefois, contrairement au Rêve d’Éxalie, où les éléments du background intriguent mais ne sont pas directement corrélés à l’aventure, ici, on sent qu’ils sont les clés qu’il nous manque pour comprendre pleinement les tenants et aboutissants du récit : l’identité de l’héroïne, de ses parent(e)s, ses relations avec les autres personnages, ce que peuvent bien être les hors-cases, pourquoi cette ségrégation autour d’eux… Le flou est quelque part intéressant, car il garde ouvertes toutes les possibilités : sont-ce juste des personnes en marge d’une société somme toute très similaire à la notre, ou y a-t-il un degré de fantastique propre à l’univers ? Je penche quand même vers cette dernière hypothèse, car trop d’éléments détonnent par rapport à notre propre monde, ne serait-ce que le terme « hors-case », qui m’évoque un certain nombre de dystopies. Mais c’est aussi frustrant, car on brûle d’en savoir plus, et on a le sentiment — comme le disait, je crois, Outremer — de passer à côté du récit, faute d’être parvenu à saisir l’essentiel…
Concernant le jeu, le système de codes est simple et efficace. Pas de réelle récompense à la clé, le paragraphe final étant le même pour tous les chemins, juste la satisfaction d’être entré pour quelques paragraphes dans la peau d’un personnage particulièrement intéressant et d’avoir eu le plaisir de le mener selon ses propres choix et sa propre morale. Je me demande toutefois si une astuce ne pourrait pas être trouvée pour diviser le paragraphe 50 de façon à ce que chaque combinaison de codes ait sa propre fin, ce qui ajouterait à la satisfaction. (En ce qui me concerne, j’ai terminé avec fureur, couleurs, carrière et papillon.)
Pour finir, deux fautes repérées :
— « de part et d’autres » ;
— « certaines plages de libre ».
Et quelques maladresses :
— une répétition du mot confortable au premier paragraphe ;
— « une médiocre méchanceté somme toute banale » (juste après), un peu lourd ;
— « pitance » pour désigner une boisson, ce qui m’a paru curieux (à tort, peut-être).
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23/07/2016, 23:56
(Modification du message : 24/07/2016, 00:11 par Shamutanti.)
Deux AVH dans la même session de mini YAZ ça donne envie de comparer… Par rapport à la Pierre doit être sculptée le style est bien meilleur. On sent d’entrée que Skarn a soigné ce point : ce doit être important. Comme il réfléchit à tout, voyons pourquoi.
Sans surprise – ou plutôt si ! – le sujet est original. Mais il me botte moins que le précédent. Ca a l’air plus calculé et moins intime (mais je me trompe peut-être). Ce sera des choix de dialogue. A voir si la mécanique prend un tour original.
En tout cas ça commence bien : les choix sont tous censés. C’est dur de choisir, mais c’est ça qu’est bon ! J’aime aussi les titres qui titillent notre imagination.
Nombre de choix n’apportent rien en termes de jeu, mais offrent le plaisir d’agir à notre guise. C’est bien aussi de pouvoir errer dans un jeu.
Au fur et à mesure l’intrigue se construit. Les hors-case sont de simples marginaux où des X-Men ?
L'incident des Fleurs Écarlates est vraiment flippant.
Y aura-t-il un lien entre tous ces personnages ? Les codes pris avec l’un aura-t-il des conséquences avec les autres ? Plus tard je verrai que oui pour les codes, mais pas pour les personnages. L’intrigue ne porte que sur l’héroïne. L’intrigue (ou plutôt découverte ?) se résout en faisant des choix qui débloquent plus d’infos ou en recommençant l’avh. Celle-ci s’adresse donc plus au lecteur qu’au rôle de héros qu’il va endosser. D’ailleurs, si le lecteur devenait vraiment Hope, toute l’info viendrait d’un coup, comme dans le début de Consomption ! Le fait d’être le héros de cette aventure est donc écarté par principe, alors que le réalisme nous y conduit malgré tout. Ben… comme dans un roman en fait !
Le passage avec la groupie montre clairement que chaque patient est l’occasion d’en apprendre davantage sur l’héroïne. D’un côté je suis déçu de cette routine qui s’installe mais l’intrigue, toujours desservie par un très bon style, me captive. Après avoir levé le nez, je me replonge dans la lecture.
24. La groupie m’a fait une référence en hanakotoba. Je cherche dans mes souvenirs... ah oui, c’était sa phrase avec le houx ! Wikipedia donne pour le houx « Je suis là (célibataire et "--") ». Voyons voir… Ah mince : « problèmes relationnels »…
La partie « groupie » m’a paru plus ardue à résoudre. Bon stress. Un peu déçue de la fin en queue de poisson. Même sentiment pour le comptable où on conclut froidement avec certains choix.
30. Le choix est très bon. Du coup je me suis fait les trois chemins. Leur lecture a confirmé que même sans influence sur le jeu, le fait de faire vivre un truc différent au héros a vraiment son importance. C’est une expérience de jeu. Après tout, être le héros du livre, c’est ça. Je me sens plus héros ainsi qu’en appliquant des règles de jeu.
Pour la dernière visiteuse, le « Tu es littéralement en train de te parler à toi-même ! » sonne faux puisqu’elle semble le faire tous les soirs. Même s’il permet d’expliquer, il faudrait un truc plus subtil.
L’enchainement des paragraphes suivant les codes est intéressant à lire (j’ai refait l’avh pour tous les lire et savoir comment on y arrive) mais sa fonction de bilan est trop évidente.
J’ai refait l’aventure en « cassant la gueule » et me suis rendu compte que sans ce choix on passe à côté de bon moments. Le fameux code violence !
Ah ! pour le houx j’ai l’impression que ma source avait bon finalement… Cool ce passage.
Conclusion
Malgré un thème qui ne me touchait pas, la qualité du style et le réalisme des dialogues et des situations m’ont fait me couler dans la peau de Hope, au point qu’au début j’écrivais cette critique au féminin ! Je salue d’ailleurs l’imagination de Skarn. Encore une fois je me suis dit : « Mais comment il pense à ça ? » Il nous emmène sur des pistes toujours étonnantes et innovantes.
Mais la fonction de chaque partie de l’avh est trop évidente. Avec les premiers visiteurs l’aspect très réaliste maintenait l’immersion, tandis qu’avec la dernière patiente le bilan à coup de codes m’a complètement fait lever le nez pour commencer à décortiquer l’avh avant même de l’avoir finie.
Côté rejouabilité, une lecture prend moins de 50% des paragraphes. Bonne donc.
Pour revenir à la comparaison avec La pierre doit être sculptée : j’ai préféré cette dernière avec son thème encore plus original et sa spontanéité.
Merci à toi Skarn pour ces deux lectures très prenantes.
Mon parcours
Montrer le contenu
Spoiler1 – L’artiste
17
7
27
33
10 – La brute
J’irai lire le 3 (casse la gueule) mais je prends le 22
35
14 car pas le code message. Code fureur.
20 – La groupie
6 je prends le risque et vais au
15 code couleurs (un code couleurs, c’est marrant ça !)
2 je risque aussi le
47 aïe !
24 avec le code couleurs.
30 – Le comptable j’ai testé les trois !
46 pas de code violence.
40 – La folle
43
45
38 car pas code carrière
26 car code couleurs
50
Fautes
6 « sans avoir en adopter tous les codes »
14 « elles n'en aliment pas moins votre rage »
28 « vous soupiez intérieurement »
40 « m'avoir diagnostiqué, à peu de choses » il manque une virgule. Et pourquoi des guillemets ?
(27/06/2016, 15:41)Skarn a écrit : Caïthness a écrit :pour les monologues, il faut toujours mettre un «
Montrer le contenu
SpoilerJe préfère user de la syntaxe du dialogue dans ce cas précis pour garder la dynamique d'un échange entre deux personnes, qui me semble plus pertinente dans ce cas de figure (même s'il s'agit en pratique d'un monologue, l'héroïne se comporte comme si elle débattait avec quelqu'un d'autre).
En fait il s'agit du 14 je pense, qui contient un long monologue de Hope en plusieurs paragraphes, et non du passage du dialogue avec "la dernière patiente". Caïthness, dis-moi que je suis ton justicier !!!
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25/07/2016, 19:44
(Modification du message : 25/07/2016, 19:46 par tholdur.)
Comme dans la pierre doit être sculptée, on rentre dans l'histoire et on y reste! Les psychologies sont fouillées et on a envie d'en savoir plus. Quelques fautes (un "ils" au lieu de "il" entre autre) mais quelle AVH n'en propose pas^^
Le problème c'est qu'on lit un récit, certes un super récit, et avec des variantes, mais sans jamais avoir de véritables interactions car les lignes directrices sont déjà toutes tracées. Si on fait telle action on va déclencher telle réaction comportementale. Mais dans l'absolu les personnages pourraient avoir des réactions différentes à ce que tu as décidé qu'elles seraient. C'est là qu'on n'a aucune prise réelle sur les événements. Ce qu'on peut faire c'est choisir une attitude à adopter, et ensuite on constate si c'était la bonne manière d'aider ou une plus maladroite. Alors oui les choses se tiennent, il y a une logique derrière. Mais je suis persuadé qu'on pourrait écrire une histoire similaire en changeant les caractères des patients, tout en leur conservant la même attitude initiale, et les attitudes bonnes ou maladroites de notre personnage ne seraient alors plus les mêmes.
Le thème de l'héritage est respecté car l'AVH est la digne héritière de La pierre doit être sculptée par sa structure, avec l'absence (presque?) totale de poids du lecteur dans le déroulement des choses. Bon je plaisante mais c'est vraiment un truc qui manque, ce sentiment qu'on est acteur dans le récit. Il faut laisser une part d'initiative au lecteur. Prévoir tous les chemins oui mais faire en sorte que le lecteur ait la sensation de construire son parcours, plutôt qu'il ait l'impression de lire un texte qui, même s'il est magistralement écrit, ne lui laisse (pratiquement?) pas de prise sur son déroulement.
J'ai préféré La pierre doit être sculptée, et il ne faudrait pas grand chose pour donner au lecteur un peu de "liberté" qui lui manque. Par exemple que le temps ne soit pas un leurre qui lui fait perdre la prise qu'il pense avoir sur les événements (quand on se rend compte à la fin que cela ne sert à rien, on se sent floué, on se dit même là je ne pouvais en fait rien contrôler, tout était déjà écrit). Et rajouter une mention aux ancêtres dans la conclusion. Pour Fille de, je pense qu'il faudrait énormément rallonger le texte.
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25/07/2016, 21:04
(Modification du message : 25/07/2016, 21:06 par Sukumvit.)
Alors là, le niveau est très élevé. C'est d'une finesse, d'une intelligence... cela ma pris aux tripes de la première à la dernière ligne. Je pense avoir compris ce que tu voulais faire et cela a remué des choses profondes en moi, merci pour cela.
concernant l'absence de voie explicative, merci aussi pour cela ! J'adore les puzzles dont chacun doit trouver sa propre solution (je n'ai pas eu le courage d'aller au bout de cette démarche dans le 2e monde, toi tu l'as fait bravo) surtout que ce n'est absolument pas superfétatoire, c'est totalement congruent avec le concept de hors-case. Le tout à mettre en résonance avec les problèmes identitaires de l'héroïne.
Le thème de cette histoire est la complexité de la recherche identitaire je suppose, et c'était une manière inattendue est ultra subtile de traiter le thème de l'héritage.
En fait, à chaque nouvelle étape, je me disais : oh là, il prend un risque, là cela va devenir n'importe quoi, il va se planter, et en fait jamais, la fresque est cohérente, tout est absolument logique, et à chaque fois j'étais surpris en mieux.
Cette aventure-là est une des rares de ce forum où il serait possible de faire une analyse philosophique et littéraire assez poussée.
Concernant la question du jeu, c'est vrai que comme je me fous royalement du côté "challenge" d'une aventure, j'ai trouvé la logique de l'ensemble tellement cohérent que cela ne m'a pas posé problème.
C'est d'aillers même encore mieux que cela en y repensant : c'est une avh qui n'a même pas besoin de proposer une quelconque challenge pour arriver à faire ressentir des choses, tout en n'étant pas un roman déguisé car on a vraiment envie de le relire pour tenter divers chemins afin d'en savoir plus. Et arriver à faire cela, c'est très très fort.
Après, il est vrai aussi que la société et moi-même me considèrent comme un hors-case depuis bien des années, donc cela a fait écho en moi profondément. Surtout que le thème de l'identité et de sa recherche est globalement quelque chose qui me titille.
Seule petite remarque que je me suis faite : parfois on décide d'adopter une posture et l'héroïne dans le § d'après n'agit pas du tout comme on se l'imaginait, ou alors cela commence bien et après elle a une réaction que l'on aurait pu du tout choisi d'avoir si le texte nous avait laissé un choix. Du coup, je pense effectivement qu'il y à la place pour 50 autres §, histoire d'approfondir encore plus les interactions.
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25/07/2016, 23:59
(Modification du message : 26/07/2016, 00:24 par Sukumvit.)
(suite du message précédent)
Je viens de penser à autre chose en me promenant avant de me coucher, plus que le concept d'identité, c'est peut-être celui de "case" que cela interroge aussi. Parce que au final, la mère de l'héroïne s'est battu toute sa vie pour la création d'une catégorie hors-case, qui est... une case ! Et cet exploit a enfermé sa fille dans une case, dont elle tente de s'extraire et cela en recevant les gens dans son bureau avec une construction narrative qui clairement classe les individus en case ! D'ailleurs, elle ne fait que dire "typique !" et cataloguer les gens ! D'où la schizophrénie qui découle à la fin !
J'adore cette avh, je la trouve terriblement stimulante pour l'esprit !
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Je vais rejoindre essentiellement Sukumvit dans son analyse. C'est remarquablement mené avec une prise de risque maximum ! Il y a beaucoup de finesse psychologique, un personnage principal qui est attachant, marquant surtout, un texte auquel on a envie de réfléchir.
Comme ça peut se sentir dans mes remarques sans doute, j'ai plus envie de commenter comme un roman que comme une AVH. Quand je lis, je pense à John Fante (même si je ne sais pas vraiment pourquoi) plus qu'à Steve Jackson ou Joe Dever. Je n'ai aucune chance non plus de me sentir dans la peau du héros, comme dans Le roi est mort le personnage principal est sur-identifié, ce n'est pas moi, à aucun moment ce ne sera moi...
Je n'ai pas fait de retour sur La pierre doit être sculptée, j'ai eu du mal à accrocher (mais je compte revenir dessus) et globalement je l'ai trouvée décalée par rapport au thème du mini-Yaz alors qu'ici il est magnifiquement traité en se démarquant des autres AVH. Bref une réussite totale, mais ce n'est pas la seule dans ce concours. Merci pour ce moment !
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Merci de vos retours.
Jehan a écrit :Je me demande toutefois si une astuce ne pourrait pas être trouvée pour diviser le paragraphe 50 de façon à ce que chaque combinaison de codes ait sa propre fin, ce qui ajouterait à la satisfaction. (En ce qui me concerne, j’ai terminé avec fureur, couleurs, carrière et papillon.)
C'était plus ou moins l'idée à la base, mais ça ne tenait pas sans tricher en 50 paragraphes.
Shamutanti a écrit :D’ailleurs, si le lecteur devenait vraiment Hope, toute l’info viendrait d’un coup, comme dans le début de Consomption ! Le fait d’être le héros de cette aventure est donc écarté par principe, alors que le réalisme nous y conduit malgré tout. Ben… comme dans un roman en fait !
J'ai une vague idée pour que cette rétention d'informations soit cohérente dans la diégèse (mode j'ai appris un mot, je le recase partout) de l'aventure, mais ce sera pour la v2.
Shamutanti a écrit :Le passage avec la groupie montre clairement que chaque patient est l’occasion d’en apprendre davantage sur l’héroïne. D’un côté je suis déçu de cette routine qui s’installe
Clairement, le concept de l'histoire ne peut être étiré à l'infini sous prétexte de devenir vite mécanique. D'où le fait de l'appliquer à une histoire courte.
Shamutanti a écrit :une référence en hanakotoba. Je cherche dans mes souvenirs... ah oui, c’était sa phrase avec le houx ! Wikipedia donne pour le houx « Je suis là (célibataire et "--") ». Voyons voir… Ah mince : « problèmes relationnels »…
D'après la recherche Google de quelques minutes qui m'a servie de base, le houx en hanakotoba c'est « je suis actuellement célibataire mais je ne compte pas passer la soirée/ma vie (selon contexte) seul(e) ». Du rentre-dedans quoi. C'est pas le cactus, mais c'est une invitation forte.
Après, le langage des fleurs est tellement abscons et imagé qu'à peu près toutes les interprétations sont valables. Surtout qu'en théorie, de ce que je sais de l' ikebana, il faut nuancer cela avec la couleur, la forme et la nature du support...
Shamutanti a écrit :Encore une fois je me suis dit : « Mais comment il pense à ça ? »
En lisant vraiment beaucoup de BDs bizarres, mauvaises comme bonnes.
Sukumvit a écrit :Seule petite remarque que je me suis faite : parfois on décide d'adopter une posture et l'héroïne dans le § d'après n'agit pas du tout comme on se l'imaginait, ou alors cela commence bien et après elle a une réaction que l'on aurait pu du tout choisi d'avoir si le texte nous avait laissé un choix. Du coup, je pense effectivement qu'il y à la place pour 50 autres §, histoire d'approfondir encore plus les interactions.
Cela rejoint d'une certaine façon le problème du manque général d'informations : si l'héroïne ne réagit pas du tout comme on s'y attend, c'est aussi parce qu'on n'en sait pas assez sur elle pour anticiper ses réactions.
Sukumvit a écrit :Parce que au final, la mère de l'héroïne s'est battu toute sa vie pour la création d'une catégorie hors-case, qui est... une case !
J'y ai pensé, t'inquiète. C'était d'ailleurs un sujet que j'avais songé à évoquer dans l'avh elle-même, mais que j'ai sacrifié sur l'autel du manque de place.
gynogege a écrit :Quand je lis, je pense à John Fante
Jamais rien lu de lui. Après, j'ai peut-être lu quelqu'un de chose de quelqu'un qui avait été lui-même influencé par lui, mais ça, c'est difficile à savoir.
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Pour Fante je pense que c'est surtout dans le galerie de personnages "hors cases" et l'énergie dans l'écriture. Si tu as l'occasion, je te recommande de lire Demande à la poussière, un bon moment à passer...
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17/08/2016, 22:18
(Modification du message : 17/08/2016, 22:18 par Skarn.)
Je viens de mettre une nouvelle version en ligne : http://litteraction.fr/livre-jeu/fille-de. Au format HTML parce que je voulais tester des trucs.
Les parties 1, 2, 3 et 4 sont pour ainsi dire inchangées. La partie 5 (la fin quoi) a quant à elle été entièrement revue car je n'étais pas satisfait du résultat. J'ai également amélioré l'aspect jeu et rajouté des bonus qui devraient permettre de mieux comprendre l'univers (ou pas, à vous de me le dire).
L'ensemble est complet et fonctionnel mais pas peaufiné, au sens où il y a plein d'erreurs typographiques sur la fin, Twine (le logiciel que j'ai utilisé) s'étant révélé capricieux sur les espaces. Et j'ai laissé le thème par défaut, qui est très lisible, mais aussi très basique.
La logique voudrait que je prenne quelques jours pour corriger tout cela... Mais comme je pars en vacances sans Internet dès demain, et que je n'aurais pas le temps et/ou l'énergie d'améliorer le résultat juste après mon retour, je me suis dit qu'il était toujours préférable de balancer la sauce maintenant que de laisser cela traîner pour une durée indéterminée.
Bon amusement donc.
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21/09/2016, 19:42
(Modification du message : 21/09/2016, 19:42 par titipolo.)
Mon sentiment sur cette mini-avh est mitigé.
Bon, sur la forme, le style est fluide et impeccable, rien à redire là dessus. Les situations auxquelles nous sommes confrontées le sont aussi ce qui est un bon point. Finalement, ca se lit et on accroche jusqu'au bout.
Mais il y a deux points très gênants. Où est l’aspect jeu dans cette mini-avh ? Puisque qu'il n'y a aucun moyen de perdre et que l'on arrive au paragraphe 50 quoiqu'il arrive ? Pourquoi noter tous ces mots codes qui pour moi n'ont eu aucun intérêt sur la fin ? On pourra dire que certes on en apprend plus mais la longueur des derniers paragraphes ne nous apprend pas grand chose. Et pourquoi laisser la fin sur des questions et des incertitudes alors qu'il aurait été à mon sens préférable de les utiliser pour savoir de quoi sera constitué notre avenir ?
Deuxième point : le thème. Je ne confondrais pas héritage et hérédité (ou histoire). Pour le second terme, le thème conviendrait parfaitement mais là n'est pas la question puisque c'est le premier qui a été choisi. Donc concernant le thème de l'héritage, nada, quedal, rien...
Dommage car en dehors de ces points, c'est une aventure agréable à lire.
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22/12/2016, 22:58
(Modification du message : 22/12/2016, 23:49 par Kraken.)
J'ai fait plusieurs tentatives avec la nouvelle version de cette AVH. D'un point de vue technique j'ai été impressionné, le rendu "twine" est vraiment sympa. Les changements sont tout de même conséquents par rapport à la précédente version. Les documents déblocables aident énormément à la compréhension du contexte et à la découverte des personnages. Plusieurs zones d'ombres s'éclaircissent, mais cette lumière bienvenue révèle de nouveaux recoins ténébreux, sans la frustration toutefois: on en apprend suffisamment pour se faire une idée assez nette de ce qui nous est encore caché.
En apparence, le "background" s'est donc considérablement enrichi depuis la première version - il n'y a qu'à voir tout ce qu'on apprend autour du "Freedom price". Je serai curieux de savoir si cette richesse était déjà présente dans l'esprit de l'auteur au moment du mini-yaz, ou si elle est le fruit d'un travail postérieur? En tout cas il y a là les bases d'un univers très riche qui mériterait d'être développé dans de nouvelles œuvres.
J'en viens au problème rencontré: en dépit de mes assez nombreuses tentatives, je n'ai pas réussi à débloquer autre chose que la fin n°1, "une journée ordinaire". J'ai pourtant découvert 7 documents! Soit j'ai loupé ou pas compris un truc, soit y'a un bug, soit les critères d'obtention sont vraiment trop restrictifs. En l'état, l'aspect jeu m'apparait donc toujours un peu décevant, puisque mes différentes décisions n'ont pas eu d'impact sur la destinée du personnage principal.
A propos de l'héroïne: j'ai du mal à définir les sentiments que j'éprouve à son égard. Une chose est certaine, c'est que je me trouve particulièrement incapable de m'identifier à elle, alors que c'est une chose à laquelle je parviens généralement assez bien dans les AVH. Je pense que c'est parce que sa personnalité est très fouillée et réaliste, en dépit de ses bizarreries; on a vraiment l'impression d'avoir affaire à un personnage réel. Je ressens pour elle une certaine sympathie, mais je peine à adhérer au combat (toujours un peu mystérieux) qui l'anime. Elle et moi, on est probablement trop différent. Il y a 20 ans, je n'aurais probablement pas eu le même ressenti, mais le temps et la vie ont fait leur œuvre... Je n'ai jamais vraiment été un agent du Chaos, mais je suis clairement devenu un serviteur de l'Ordre... Lol!
Sinon, j'aime toujours autant la finesse des réflexions, comme par exemple lorsque on s'interroge sur notre droit d'utiliser la célébrité du nom de notre mère. C'est abouti et perspicace, bravo!
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