Fleurir en hiver (Outremer)
#46
Le Code Bois n'est pas nécessaire pour accéder à la fin dont tu parles :
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Pas de bug donc. Juste une fausse piste.
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#47
(10/07/2016, 09:45)Skarn a écrit : Le Code Bois n'est pas nécessaire pour accéder à la fin dont tu parles :
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Pas de bug donc. Juste une fausse piste.

Humh, as tu vu la carte que j'ai donné en lien dans mon premier Post ?

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PS : J'ai passé 3 jours à faire la carte, donc si je me suis trompé il faut me le dire, mais on peut penser que mes informations sont fiables ...

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#48
Merci pour tes commentaires très intéressants, Zamoth ; j'y répondrai en détail dès que possible. Concernant la fin "Fleur Unique", à moins d'une énorme erreur de ma part, je ne crois pas qu'il y ait de problème :

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#49
(10/07/2016, 17:28)Outremer a écrit : Merci pour tes commentaires très intéressants, Zamoth ; j'y répondrai en détail dès que possible. Concernant la fin "Fleur Unique", à moins d'une énorme erreur de ma part, je ne crois pas qu'il y ait de problème :

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Ah ok, autant pour moi, effectivement, il manquait une liaison dans ma carte.
J'aimerais surtout savoir ce que l'on pense de ma carte, j'ai essayé de la faire claire et illustrée Smile

https://www.mindomo.com/fr/mindmap/ee57d9b4fa1f413da0f7ffe5b07afaa6

Si vous voyez d'autres petits oublis de ma part, n'hésitez pas ...
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#50
(08/07/2016, 23:15)Zamoth a écrit : Déjà finir de façon normale me parait pas si facile que ça, les autres fins je n'ai pas encore repéré le chemin pour les avoir.

D'après les retours, il semble que la fin normale et la fin spéciale "Fleur d'Ombre" sont d'une difficulté à peu près égale. Les deux autres fins spéciales sont plus dures à atteindre.


Citation :Je ne crois pas que mettre de faux codes soit vraiment nécessaires, on pense plus à une erreur de copié collé et ça fait pas sérieux...

Ce n'est pas quelque chose que j'utiliserais dans n'importe quelle AVH, mais cela me paraissait indispensable ici. Une aventure d'intrigue a besoin de préserver un certain mystère concernant les causes des évènements et les conséquences des actions (sauf à la fin, où on peut tout révéler ouvertement). Ce genre de mystère n'est pas difficile à instaurer dans un jeu vidéo, où les mécanismes sont cachés, mais il l'est davantage dans une AVH. Ajouter de faux codes me paraissait la seule façon d'éviter que les mécanismes de l'aventure soient trop transparents.


Citation :Sinon, je ne sais pas si c'est le cas en Chine, mais dans la tradition ancienne celui qui est considéré l'aîné est paradoxalement le 2è a être né, parce que l'on considère que c'est "le plus fort qui pousse le plus faible" ...

Intéressant ! Je m'étais un peu documenté sur la Chine ancienne, mais j'avoue que je n'étais pas allé jusqu'à vérifier la façon dont ils considéraient les jumeaux !




Merci beaucoup pour tes commentaires et aussi pour cette carte ! Elle m'a l'air très extensive et il va me falloir un peu de temps pour l'examiner intégralement !
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#51
De rien, sinon j'aurais probablement quelque chose à t'envoyer bientôt.
Aurais tu une adresse email ?
Celle que tu m'avais donnée "baldric", ne fonctionne plus, il faut dire que cela fait déjà 8 ans.
Je ne t'ai pas beaucoup spammé depuis Smile
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#52
Wahhh... Génial. J'ai adoré.

Pourtant, à priori, je n'étais pas plus emballé que ça lorsque mon Outremerphilie m'a conduit à me lancer enfin dans cette longue aventure qui me paraissait (à juste titre) assez éloignée du fantastique franc et des situations épiques que j'affectionne habituellement. Comme quoi sortir des chemins battus et rebattus peut avoir son intérêt, et même ouvrir de nouvelles perspectives!

Alors je n'ai fait pour l'instant qu'une tentative (enfin deux, mais je suis mort si rapidement lors de la première que ça ne vaut pas la peine qu'on en parle), mais je dois dire d'abord que j'ai été très impressionné par la richesse et la cohérence du cadre dans lequel est développé cette AVH. Je suppose que la mise en place de tout cet univers a dû demander beaucoup de travail. L'environnement, les personnages, les us et coutumes de cette Chine de fantaisie, tout ces éléments se mêlent et s'assemblent à merveille. C'est réaliste, vivant. Bravo!

Les situations auxquelles nous sommes confrontés s'enchainent avec fluidité tout en étant variées et imaginatives, même s'il s'agit le plus souvent de trouver un équilibre entre l'audace et la prudence afin de tirer profit d'une cour impériale où fleurissent les complots et intrigues en tous genres. Je crois que ce que j'ai le plus aimé dans cette aventure, c'est que la moralité de notre personnage n'est pas prédéfinie; Quinze Yeux se montrera-t-elle loyale envers ses maîtres, ou au contraire prête à toutes les compromissions pour arriver à ses fins? C'est au lecteur d'en décider. Cela confère à cette AVH une impression de liberté "morale" assez inhabituelle. On peut remarquer qu'en parallèle nous n'avons pas de réelle emprise sur les évènements qui nous affectent, mais c'est somme toute assez logique compte tenu de notre statut: les tâches et les rencontres se succèdent sans que l'on puisse y faire grand chose, alors qu'à l'inverse nos actions vont avoir un impact non négligeable sur les destinées de bon nombre d'autres personnages. En plus de la réussite sociale de Mei-Mei, sa personnalité dépend donc aussi de nos choix, et je suppose que c'est ce facteur qu'illustrent les différentes bonnes fins de l'AVH (mais je n'en ai atteint aucune pour l'instant).

Quelques points qui me viennent à l'esprit en vrac:
- Il y a vraiment quelque chose de spécial dans l'écriture d'Outremer, quelque chose que je qualifierais de solaire, d'apaisant. C'est drôle, je sais. En fait c'est une impression bizarre que j'ai du mal a définir précisément, et que je ne me souviens pas d'avoir déjà ressentie en lisant un autre auteur. Peut-être que c'est parce que c'est beau et que ça me touche, tout simplement.
- Le passage avec les deux moines qui se disputent face au palais de l'empereur. Excellent!
- Le passage où Mei-Mei s'occupe de l'éléphant. J'ai découvert à cette occasion que j'éprouvais pour elle beaucoup de sympathie.


J'en viens à mon parcours:
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Ayant déjoué plusieurs complots, je pensais m'en être bien sorti, aussi dois-je avouer que j'ai été un peu déçu de ne pas obtenir de meilleur résultat. Pour mon prochain essai (j'attends de recevoir la version papier), j'essaierai de creuser un peu mieux la piste ouverte par la découverte d'un certain miroir, que je n'ai pas réussi à exploiter cette fois ci. J'essaierai aussi de me montrer un peu moins loyal et honnête, car j'ai tout de même l'impression que le vice rapporte plus que la vertu...
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#53
Voila, j'y suis enfin! "Fleur d'Ombre" à la 5ème ou 6ème tentative, je ne sais plus (j'avoue que j'ai utilisé des sauvegardes, car l'AVH est plus difficile que je le pensais initialement). Par contre je ne dois pas être doué, mais je n'ai toujours pas réussi à récolter ces *%^$! de 1000 pièces d'argent! Mon honnêteté pathologique me perdra...

Sinon, le livre est un chouette objet, les illustrations sont très belles, Megara a fait du bon boulot.

En dépit de mes assez nombreuses tentatives, j'ai l'impression qu'il me reste encore pas mal de choses à découvrir. Je me replongerai avec plaisir dans l'aventure d'ici quelque temps.

Une AVH du plus haut niveau, qui ne peut pas déplaire si on aime les aventures interactives. A tous ceux qui ne l'ont pas encore lue, je vous la recommande chaudement!
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#54
Voilà, cet été, j'ai enfin eu le temps de me plonger dans Fleur d'Hiver. ça faisait un moment que j'en avais envie.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques premières constatations sur l'objet en lui-même.

J'ai lu l'édition Megara. J'avais été étonné (en mal) que le titre Fleurir en Hiver, intrigant, mystérieux, ait été abandonné pour un titre plus commun. Mais maintenant que j'ai lu le livre, je comprends ce choix. Même si l'histoire ne se déroule pas dans la vraie Chine et qu'Outremer a créé son monde comme il le souhaitait (ce qui était le meilleur choix possible pour ne pas être... bridé (désolé)), Fleurir en Hiver sonnait plus amérindien que chinois comme nom pour une jeune fille, je trouve.

J'ai beaucoup aimé les illustrations intérieures, à la fois réussies et très appropriées. Je n'étais pas très fan de l'illustration que Maria Dimova avait fait pour Nils Jacket et le Puzzle de l'Oubli. Là, elle a vraiment fait du super boulot ! Bravo ! Yep
Mention spéciale aux princesses.


Maintenant, mon avis. Il n'est que partiel car je n'ai fait qu'une tentative. J'ai perdu car je n'avais que 984 pièces d'argent au lieu de 1000. Si j'avais misé sur le prince qui a été choisi, j'aurais gagné, je suis donc allé lire cette fin pour voir.
Eh bien j'ai été plutôt déçu, je dois dire.
Sans doute Outremer m'a-t-il trop habitué à des histoires géniales, là, j'ai moins accroché que d'habitude.
Pourtant, j'étais plutôt attiré par le contexte. Mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.
Je pense que c'est dû à des détails, car c'est bien écrit, le cadre est bien décrit, les personnages intéressants.
Je trouve également les choix d'Outremer plutôt judicieux : rendre l'intro jouable, ajouter des codes fictifs, etc. Bref, c'est autre chose.

Bien sûr, j'ai certainement loupé les fins intéressantes. Mais si avoir 1000 pièces d'argent constitue la fin normale, je reste sur... ma faim.
En fait, je crois que le texte s'attarde beaucoup sur des descriptions du travail quotidien, et pas assez sur le côté palpitant, le suspense.
J'ai fini avec un miroir manifestement magique, clef d'une intrigue peut-être, mais il ne m'est absolument rien arrivé. J'ai pourtant tout fait pour en savoir plus (je ne l'ai pas vendu, notamment).
A la fin, la princesse a choisi l'un des prétendants, mais je n'ai pas su grand-chose du fin mot de l'histoire.

C'est peut-être ça, aussi, qui m'a dérouté : je ne sais pas trop quel est mon but, à part obtenir de l'argent. J'ai pourtant tout fait pour me mêler à tout ce qui était intrigue, et au final je peux gagner juste avec de l'argent. J'ai du mal à considérer la fin "Après l'Hiver" comme une fin réussie. Je la vivrais plutôt comme un échec.

A plusieurs reprises aussi, le texte m'a contraint de trahir la princesse, en érévlant des chose ssur elle, alors que ce n'était nullement mon intention. J'ai fait exprès alors de répondre à côté.
Peut-être avais-je du mal à m'identifier à l'héroïne.

Je vais tâcher de refaire le livre pour découvrir ce que j'ai raté. Je m'attendais à ce qu'il arrive plein de choses, plein d'événements, au moins dans le final.
Il n'est pas nécessaire que ce soient des scènes d'action. ça peut être des situations dangereuses, du suspense, des rebondissements...
Ma première impression sera peut-être corrigée par d'autres lectures.



(25/02/2016, 23:13)Outremer a écrit :
(21/02/2016, 20:27)Akka a écrit : Il y a donc une certaine rejouabilité, même si la structure principale commune donne quand même une impression de déjà-vu si l'on recommence plus d'une ou deux fois.
Proposez-moi des alternatives, les mecs !  Tongue

Je déconseille l'emploi du temps trop modulable : c'est peut-être plaisant pour le lecteur, mais pénible pour l'auteur.
Dans Nils Jacket Derrière les Barreaux, je suis revenu à une structure un peu similaire à la tienne. Et comme l'action se passe en prison, donc dans un cadre où la monotonie est la règle, j'ai misé sur des paragraphes très courts à l'occasion de ces moments monotones, afin de consacrer le maximum de texte sur les scène d'action ou d'événements. Aux lecteurs de me dire si ça fonctionne ou pas.
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#55
J'ai récemment profité d'un certain nombre d'heures dans les transports ferroviaires pour décortiquer la version Alkonost de Fleurir en hiver.

Fondamentalement, pas de différences majeures avec la version du Yaz' 2015 (tempus fugit). La structure ne semble pas avoir changé, les choix ont l'air d'être toujours aux mêmes endroits avec les mêmes conséquences. Ça se relit avec plaisir, mais j'avoue que j'espérais par principe une fin bonus, ou un épilogue, ou une postface, bref un court bloc de texte 100% inédit pour marquer le coup.

Le livre lui-même est un bel objet, avec une couverture (illustration + couleurs de fond) très réussie. Moins fan de la mise en page intérieure, qui aurait à mon sens mérité de respirer un peu plus, avec a minima l'ajout d'un retrait avant les dialogues et d'un saut de ligne avant les choix, mais je chipote et je comprends que sur ce qui est déjà un sacré pavé, à un moment il faut gratter de la place pour réduire le coût d'impression.

En ce qui concerne les illustrations intérieures, j'ai un faible pour celle du 216, très poétique et dans le ton de la section associée.

Un point qui m'a marqué en parcourant à nouveau ce texte d'un œil neuf, c'est le fatalisme qui le traverse. Dès l'introduction, Xi Mei-Mei exprime clairement que cette semaine d'opportunités est l'unique chance de sa vie entière d'échapper à sa condition de servante, ce en quoi je ne lui donne pas tort, et les personnages sont soit eux aussi prisonniers de leur carcan social (de l'impératrice jusqu'à Pamplemousse), soit obligés de transgresser toutes les règles et de prendre tous les risques pour espérer peut-être échapper à leur prison (nous-même, Pieds Sombres).

D'ailleurs, à l'exception de Fruit d'Été, Quinze Yeux ne doit généralement sa réussite non pas tant à ses efforts pourtant d'extrêmes qu'à la chance insolente qui lui a mis entre les mains le miroir (indispensable pour deux des autres fins et aidant beaucoup pour une troisième).

Dis de façon plus prosaïque, le thème général, c'est que pour changer de vie, il vaut mieux gagner au loto que procéder par petites touches laborieuses. Ah, et avoir un héritage, ça aide beaucoup aussi (la moitié du pactole de l'héroïne vient de ce lui a laissé son père).
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#56
(27/01/2019, 13:55)Skarn a écrit : Fondamentalement, pas de différences majeures avec la version du Yaz' 2015 (tempus fugit). La structure ne semble pas avoir changé, les choix ont l'air d'être toujours aux mêmes endroits avec les mêmes conséquences. Ça se relit avec plaisir, mais j'avoue que j'espérais par principe une fin bonus, ou un épilogue, ou une postface, bref un court bloc de texte 100% inédit pour marquer le coup.

Il y a eu pas mal de corrections stylistiques (notamment pour éliminer des répétitions de mots, des répétitions de tournures de phrase, etc.), mais je pense que c'est le genre de choses qui se remarque peu lorsqu'on a déjà joué plusieurs fois à la version initiale.


Citation :En ce qui concerne les illustrations intérieures, j'ai un faible pour celle du 216, très poétique et dans le ton de la section associée.

J'aime beaucoup les illustrations et j'aurais bien du mal à choisir celle que je préfère.

Même s'il est nettement moins poétique, j'aime beaucoup le tueur du 213, sobre et flippant.


Citation :Un point qui m'a marqué en parcourant à nouveau ce texte d'un œil neuf, c'est le fatalisme qui le traverse. Dès l'introduction, Xi Mei-Mei exprime clairement que cette semaine d'opportunités est l'unique chance de sa vie entière d'échapper à sa condition de servante, ce en quoi je ne lui donne pas tort, et les personnages sont soit eux aussi prisonniers de leur carcan social (de l'impératrice jusqu'à Pamplemousse), soit obligés de transgresser toutes les règles et de prendre tous les risques pour espérer peut-être échapper à leur prison (nous-même, Pieds Sombres).

Même à l'époque actuelle, la mobilité sociale est dans une certaine mesure limitée. Dès qu'on remonte un peu en arrière dans le temps, elle devient très difficile. Au Moyen-Âge, par exemple, le fils d'un paysan avait 99,99% de chances d'être lui-même un paysan, tout comme son fils à lui, son petit-fils, son arrière-petit-fils et les dix générations suivantes.

Et cette difficulté à changer de condition rend d'autant intéressante l'ambition d'un personnage principal déterminé à s'affranchir du sort que lui a réservé sa naissance. L'histoire serait moins satisfaisante si on avait l'impression que l'héroïne pourrait parvenir à ses fins simplement en travaillant dur, en économisant et en se montrant patiente. Il faut que la difficulté soit telle qu'elle ne puisse être surmontée que par une audacieuse prise de risque (qui peut coûter à l'héroïne tout ce qu'elle possède, y compris sa vie).


Citation :Dis de façon plus prosaïque, le thème général, c'est que pour changer de vie, il vaut mieux gagner au loto que procéder par petites touches laborieuses. Ah, et avoir un héritage, ça aide beaucoup aussi (la moitié du pactole de l'héroïne vient de ce lui a laissé son père).

J'ai hésité sur la proportion qu'il devrait y avoir entre le pactole de départ de l'héroïne (tout l'argent que lui a légué son père et, dans une moindre mesure, ce qu'elle a économisé elle-même depuis) et la somme qu'elle devrait atteindre pour avoir l'avenir qu'elle souhaite. En fin de compte, la nécessité de multiplier notre pactole par deux m'a semblé être la meilleure solution. Le père de l'héroïne - qui est sa principale inspiration - a économisé toute sa vie pour s'établir de manière indépendante, et la somme résultant de ses efforts ne pouvait donc pas être minuscule. En même temps, devoir gagner en moins d'une semaine autant d'argent que les économies de nombreuses années, cela met bien en valeur la difficulté de l'entreprise. (D'autant que Mei-Mei, en tant que simple servante, gagne certainement bien moins avec son labeur que son père, qui était forgeron.)

Est-ce que la chance pure contribue à la réussite de Mei-Mei ? Ce n'est pas obligatoire, mais c'est en effet très possible (le miroir est le meilleur exemple, étant donné l'argent qu'on peut en tirer et les possibilités qu'il peut débloquer). Cependant, même lorsque l'héroïne a de la chance, il lui faut encore savoir l'exploiter. La possession du miroir peut lui coûter la vie, et il y a plusieurs façons de le perdre sans avoir pu en tirer profit.

Comme disait Machiavel (membre du Top10 des auteurs à citer lorsqu'on veut paraître prétentieux érudit), la réussite dépend également de l'occasion et de la valeur personnelle. Si l'occasion ne se présente jamais, la valeur personnelle n'aura jamais l'occasion de s'exprimer. Mais l'occasion se présentera en vain si l'individu n'a pas la valeur qui lui permettra d'en tirer profit.
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#57
J'ai terminé de relire Fleurir en Hiver en version Alkonost. Je n'ai pas le courage de refaire un feedback complet V2 par rapport à mon premier. Mais quelques remarques en vrac :

- Le livre est très beau, avec de bien chouettes illustrations. Le style des illustrations de Koa est encore mieux adapté à cet univers qu'à celui des Chroniques d'Amalron. Un objet gros et agréable à manipuler.

- J'ai réussi l'exploit de mourir plus souvent qu'à mes premières lectures d'il y a 4 ans! J'ai une nouvelle fois gagné par Fleur d'Ombre. Au vu des autres retours, j'ai l'impression que c'est la fin à laquelle on arrive le plus facilement et de loin. Mais ce n'est pas évident de parvenir à équilibrer les fins multiples sur une aventure aussi longue.

- Pour avoir lu récemment le roman Impératrice de Chine et pour découvrir moi-même la culture chinoise de très près depuis quelques temps, je ne peux que te féliciter pour ta description de cette Chine imaginaire. C'est merveilleux de réalisme, de richesse, respectant la poésie de ce peuple et ses coutumes avec un brio consommé. Je viens de lire que tu ne connaissais pas le mandarin. Si tu n'es pas toi-même un féru de civilisation chinoise, alors tu as toute mon admiration pour tes recherches et ta culture.

Merci pour ces longues heures de lecture
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#58
Bonjour. Je suis entrain de lire fleurir en hiver sur la version lakonost et il me manque une page ! C'est la page contenant les paragraphes 411 a 414. Quelqu'un peut il me les scanner pour que je puisse poursuivre mon entretien avec la princesse ? (Puis je vais engueuler alkonost de ce pas)
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#59
=> MP
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#60
Merci de ta prompte réactivité dagonides! Je pense que ça devrait aller
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