10/09/2015, 11:21
Ok, c'est une vieille lune ! Il s'agit de ma première AVH, dont les premières lignes ont été écrites voilà plus de 5 ans. De l'eau a coulé sous les ponts depuis et je trouve plein de défauts à chaque fois que je replonge le nez dans ces paragraphes poussiéreux. J'ai tenté mille fois de la terminer, sans jamais trouver la motivation suffisante pour aller au bout du projet.
Dernièrement, je me suis mis sérieusement à l’œuvre. Une ultime bravade. Un baroud d'honneur ! Le titre a changé avec l'histoire qui a singulièrement évoluée au fil des ans car il s'agit plus d'un mélange entre 'L'ile du Roi Lézard' et 'Défis sanglants sur l'Océan' que d'une véritable suite au premier titre cité.
J'en suis parvenu à 260 paragraphes rédigés et corrigés. Il me reste du travail, mais la frustration de l'inachèvement aiguillonne la démotivation pour me pousser à terminer ce labeur aux allures de pénitence. Boucler la boucle en quelque sorte !
Je me suis fixé comme délai, Décembre 2015. Si jamais je ne parviens pas à le tenir, j’effacerai définitivement ce fichier maudit pour qu'il arrête de me tourmenter.
Il vous faut plusieurs jours pour réunir votre équipage et préparer le navire. Les calfats, une odeur d'étoupe accrochée à leurs frusques, martèlent la coque pour cicatriser les fissures qui la lézardent jusqu'à la quille, stigmates de longues courses au large. Une effervescence communicative a gagné la Baie de l'huître et chacun participe au ravitaillement en eau et nourriture, en prévision de votre traversée.
Caboter aux alentours pour assurer la protection des pêcheurs en mer, rendez-vous au 220.
Mettre le cap directement sur l'ile de Feu, dont les reliefs apparaissent loin à l'Ouest, rendez-vous au 255.
Laisser filer au grand largue, pour tenter de surprendre d'éventuels pirates louvoyant depuis leur repère, rendez-vous au 238.
Dernièrement, je me suis mis sérieusement à l’œuvre. Une ultime bravade. Un baroud d'honneur ! Le titre a changé avec l'histoire qui a singulièrement évoluée au fil des ans car il s'agit plus d'un mélange entre 'L'ile du Roi Lézard' et 'Défis sanglants sur l'Océan' que d'une véritable suite au premier titre cité.
J'en suis parvenu à 260 paragraphes rédigés et corrigés. Il me reste du travail, mais la frustration de l'inachèvement aiguillonne la démotivation pour me pousser à terminer ce labeur aux allures de pénitence. Boucler la boucle en quelque sorte !
Je me suis fixé comme délai, Décembre 2015. Si jamais je ne parviens pas à le tenir, j’effacerai définitivement ce fichier maudit pour qu'il arrête de me tourmenter.
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Il vous faut plusieurs jours pour réunir votre équipage et préparer le navire. Les calfats, une odeur d'étoupe accrochée à leurs frusques, martèlent la coque pour cicatriser les fissures qui la lézardent jusqu'à la quille, stigmates de longues courses au large. Une effervescence communicative a gagné la Baie de l'huître et chacun participe au ravitaillement en eau et nourriture, en prévision de votre traversée.
Au petit matin, une brise d'est, soufflant de la terre annonce le départ. Vous êtes déjà à bord de votre navire quand les derniers marins arrivent au bout de la jetée. Les moins rassurés laissent parfois femmes et enfants dans des adieux déchirants.
Les amarres déliées du ponton et votre esquif opère une rapide manœuvre pour se retrouver dos au vent. En habiles gabiers, les hommes de la côte grimpent au sommet des vergues, libèrent la voile principale qui se gonfle dans un claquement de toile libérateur. Bientôt le village s'éloigne dans une pluie d'écume. Accoudé au bastingage du gaillard d'arrière, vous croyez deviner sur les pontons de frêles silhouettes qui agitent leurs mains porteuses d'espoir…
Allez-vous :
Mettre le cap directement sur l'ile de Feu, dont les reliefs apparaissent loin à l'Ouest, rendez-vous au 255.
Laisser filer au grand largue, pour tenter de surprendre d'éventuels pirates louvoyant depuis leur repère, rendez-vous au 238.